Les négociations dans le secteur public, c’est parti!

[vc_btn title=”Télécharger le bilan des négociations” style=”3d” color=”juicy-pink” align=”center” button_block=”true” link=”url:http%3A%2F%2Fftq.qc.ca%2Fwp-content%2Fuploads%2F2021%2F07%2FBilan-negociations-secteur-public-FTQ-2021.pdf|||”]

C’est avec une très forte majorité de 94 % que l’entente de principe globale intervenue entre la FTQ et ses affiliés du secteur public (SCFP, SQEES-298, SEPB et UES 800), et le gouvernement a été adoptée. Alors que cette entente de principe a été conclue le 29 mai dernier, soit la première entente entre une centrale syndicale et le Conseil du trésor, elle a été paraphée entre les parties le 2 juin et entérinée le 23 juin.

La FTQ et ses affiliés sont très fiers que la priorité identifiée par les membres, dès la consultation sur les demandes, avant même le dépôt syndical, de porter une attention toute particulière aux plus bas salariés ait été entendue. Dès le départ, nous avions proposé une nouvelle structure salariale qui bonifiait les rangements 1 à 11 en plus du 2 % par année sur une période de 3 ans, sans oublier les montants forfaitaires.

En dépit de la présentation de l’entente de principe lors d’assemblées générales, des questions subsistent chez certains membres. La FTQ vous propose donc un court document qui fait le bilan de l’entente en ce qui concerne les matières intersectorielles (table centrale).

Rappel des faits saillants de l’entente de principe

Les augmentations salariales

Les augmentations salariales pour la durée de la convention collective sont les suivantes :

  • 1er avril 2020: 2%
  • 1er avril 2021: 2%
  • 1er avril 2022: 2%

En plus de ces augmentations, la nouvelle structure salariale prévoit des augmentations supplémentaires pour les rangements 1 à 11 :

Rangement Augmentation
1er avril 2022
Augmentation totale 3 ans
1 4,0 % 10,4 %
2 3,4 % 9,8 %
3 3,3 % 9,6 %
4 2,8 % 9,1 %
5 2,4 % 8,7 %
6 2,1 % 8,4 %
7 1,7 % 8,0 %
8 1,5 % 7,7 %
9 1,2 % 7,3 %
10 1,0 % 7,2 %
11 0,8 % 7,0 %

Voici comment cela se traduit en salaire réel :

Rangement Taux maximal
2 avril 2019
Taux maximal
1er avril 2022
Augmentation
sur 3 ans
1 19,01 $ 20,98 $ 1,97 $
2 19,37 $ 21,27 $ 1,90 $
3 19,70 $ 21,59 $ 1,89 $
4 20,22 $ 22,06 $ 1,84 $
5 20,84 $ 22,65 $ 1,81 $
6 21,55 $ 23,35 $ 1,80 $
7 22,35 $ 24,13 $ 1,78 $
8 23,22 $ 25,00 $ 1,78 $
9 24,22 $ 26,00 $ 1,78 $
10 25,27 $ 27,10 $ 1,83 $
11 26,47 $ 28,31 $ 1,84 $

Pour les rangements 12 à 28, c’est l’augmentation de 6% qui s’applique. De plus, pour favoriser l’attraction et les plus bas salariés, il y a une majoration de 1% qui s’applique pour les 9 premiers échelons de ces rangements.

 

Rangement Augmentation
1er avril 2022
Augmentation
totale 3 ans
(effet composé)
12 à 28 / Échelon 1 à 9 3,0 % 7,2 %
12 à 28 / Échelon 10 et supérieurs 2 % 6,1 %

Pour savoir quelles sont les augmentations salariales pour votre titre d’emploi, consultez le http://www.structureftq.org.

Rémunération additionnelle

En plus des augmentations salariales, deux versements de montants forfaitaires sont prévus à l’entente de principe.
Le premier versement favorise les bas salariés et s’applique pour chaque heure travaillée entre le 1er avril 2019 et le 31 mars 2020. Il est payable dans les 30 jours suivant la signature de la convention collective (signature que nous prévoyons au cours de l’automne 2021).

Rémunération additionnelle 2019-2020

Rangement Rémunération additionnelle Rangement Rémunération additionnelle
1 0,66 $ 7 0,48 $
2 0,63 $ 8 0,45 $
3 0,60 $ 9 0,42 $
4 0,57 $ 10 0,39 $
5 0,54 $ 11 0,36 $
6 0,51 $ 12 ou plus 0,33 $

La seconde rémunération additionnelle vise la période du 1er avril 2020 au 31 mars 2021. Elle représente 0,33 $ par heure travaillée et sera versée à la paie précédant le 15 janvier 2022.

Primes

  • Les primes et les montants forfaitaires énumérés ci-dessous sont prolongés, avec les adaptations nécessaires, du 31 mars 2020 au 30 septembre 2023 :
  • Montant forfaitaire pour les personnes salariées œuvrant auprès de la clientèle présentant des troubles graves du comportement (TGC),
  • Montant forfaitaire pour les personnes salariées œuvrant auprès d’une clientèle en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD),
  • Prime de rétention pour les psychologues,
  • Prime relative à certains titres d’emploi d’ouvriers spécialisés,
    • Ajout de nouveaux titres d’emploi éligibles à la prime des ouvriers spécialisés :
      • Conducteur de véhicule lourds/Conducteur de véhicules et d’équipements mobiles classe 2
      • Mécanicien classe 1
      • Mécanicien d’entretien Millwright/mécanicien d’entretien d’équipement
      • Mécanicien de garage/mécanicien classe 2

Assurance salaire

Dorénavant, certaines primes seront prises en compte dans le calcul des prestations d’assurance salaire. Les personnes salariées qui bénéficient de l’assurance salaire continueront d’accumuler leur expérience et obtiendront leur changement d’échelon le cas échéant.

Assurances collectives

La FTQ a négocié que l’employeur double sa contribution aux assurances en plus de maintenir l’enveloppe spécifique à la FTQ négociée il y a une dizaine d’années.

Un mot sur l’équité salariale

En parallèle de la négociation de la convention collective du secteur public, la FTQ et ses affiliés sont parvenus à plusieurs ententes en équité salariale.

Rappelons qu’en vertu des dispositions actuelles de la Loi sur l’équité salariale, si une organisation majoritaire obtient un règlement, ce règlement a comme effet de régler l’ensemble des plaintes des autres organisations syndicales qui ne représentent pas la majorité des travailleuses et travailleurs des titres d’emploi pour lesquels il y a règlement. Cependant, l’entente de l’organisation majoritaire n’a pas pour effet d’entrainer le retrait des plaintes pour les personnes salariées qui ont déposé des plaintes de maintien d’équité salariale pour leur titre d’emploi si elles désirent les conserver.

Cette mesure de la Loi sur l’équité salariale est présentement en contestation constitutionnelle par les trois centrales syndicales soit la CSN, la CSQ et la FTQ. L’entente d’une organisation majoritaire ne peut, selon ces syndicats, être imposée aux autres organisations syndicales, car cela a pour effet de nier notre droit d’association.

Pour connaitre les titres d’emploi visés par ces ententes et les nouveaux reclassements dans les rangements salariaux, rendez-vous au : https://ftq.qc.ca/equite-salariale-secteur-public/.

Récapitulatifs des dates importantes*

  • 1er avril 2020 : 1re augmentation salariale de 2 % (date de versement de la rétroactivité à confirmer) et en santé, application du taux unique pour les PAB et ASSS
  • 1er avril 2021 : 2e augmentation salariale de 2 % (date de versement de la rétroactivité à confirmer)
  • Début septembre 2021 : Application des nouveaux taux de salaire pour donner suite aux ententes en équité salariale
  • D’ici le 1er décembre 2021 : Versement des rétroactivités pour les titres d’emploi visés par les ententes en équité salariale (rétro au 31 décembre 2010 ou à mars 2016, selon les ententes pour les titres d’emploi visés) en un seul versement, avec intérêt au taux légal
  • Trente (30) jours après la signature de la convention collective : Versement de la 1re rémunération additionnelle
  • 15 janvier 2022 : Versement de la 2e rémunération additionnelle (paie précédant le 15 janvier 2022)
  • 1er avril 2022 : 3e augmentation salariale de 2 % et intégration de la nouvelle structure salariale

*La date de signature officielle des conventions collectives ainsi que des précisions supplémentaires quant aux dates d’application, le cas échéant, vous seront communiquées au cours des prochaines semaines.

Détail des votes d’acceptation de l’entente de principe :

  • SCFP: 90,54% (éducation 85,69%; santé 95,4%)
  • SQEES-298: 93%;
  • SEPB :93%;
  • UES 800: 98%.

L’entente prévoit un contrat de 3 ans avec des hausses salariales de 2% par année et une toute nouvelle structure salariale pour les plus bas salariés ainsi que des améliorations aux conditions d’exercice d’emploi favorisant l’attraction et la rétention du personnel. Dans l’entente de principe conclue le 29 mai dernier entre la FTQ et le gouvernement, nous avons aussi convaincu Québec d’intégrer une nouvelle structure salariale à la 3e année de la convention collective, soit au 1er avril 2022, de façon à diminuer l’écart entre les hauts et les bas salariés.

 

Le nouveau contrat de travail comprend entre autres:

  • 6% de hausse salariale (2% par année);
  • Contrat de 3 ans : 1er avril 2020 au 31 mars 2023;
  • Des augmentations pour les bas salariés, attribuables à la nouvelle structure négociée par la FTQ, allant de 10,4% à 7,0% sur trois ans. Exemples : les personnes préposées à l’entretien ménager léger (9,8%), les concierges classe II (8,7%), les agents et agentes administratives classe 3 (8,4%), les secrétaires (8,0%), les éducateurs et éducatrices en service de garde (7,3 %), les agents et agentes de soutien administratif (7,7%).
  • L’employeur double sa contribution au régime d’assurance médicaments de base.
  • Bonification des salaires d’entrée des professionnels et professionnelles et des techniciens et techniciennes avec la majoration de 1% d’un nombre significatif d’échelons pour les rangements 12 à 28.
  • Les personnes préposées aux bénéficiaires et les auxiliaires en santé et services sociaux verront leur salaire augmenter d’au moins 15% sur trois ans, de 22,35$ à 25,63$, excluant les primes.
  • Élargissement de la prime de rétention et d’attraction de 10% pour quatre nouveaux titres et emploi d’ouvriers spécialisés, dont les mécaniciens et mécaniciennes d’entretien Millwright et les conducteurs et conductrices de véhicules lourds.
  • Maintien des primes pour les personnes salariées du secteur de la santé et des services sociaux œuvrant auprès de la clientèle présentant des troubles graves du comportement (TGC), pour celles œuvrant auprès de la clientèle dans les centres d’hébergement de soins de longue durée et pour les psychologues.
  • En parallèle de la négociation, des règlements majeurs rétroactifs au 31 décembre 2010 en équité salariale sont intervenus pour plusieurs catégories d’emploi, dont les auxiliaires en santé et services sociaux, les bibliothécaires et les secrétaires d’école.
  • Deux versements d’environ 600$ dont un en 2021 et un autre en 2022 pour les personnes salariées, incluant un versement plus élevé pour les bas salariés.

Écoutez la comédienne Guylaine Tremblay nous expliquer l’importance du rôle de chaque travailleur et de chaque travailleuse dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux.


Les négociations dans le secteur public dans le but de renouveler les conventions collectives des quelque 400 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois sont en marche. Déjà à la FTQ, les équipes de négociations sont au travail. Quatre de nos syndicats affiliés représentent des personnes salariées dans le secteur public : le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800).

Nos organisations syndicales représentent des travailleurs et travailleuses dans les secteurs de l’éducation et de la santé et des services sociaux : services auxiliaires, services de garde, soutien technique et paratechnique, administration et travail de bureau, restauration, préposés, ouvriers spécialisés, cuisiniers, cols blancs, cols bleus, concierges, professionnels et techniciens dans la santé, personnel en soins infirmiers et cardio-respiratoires, etc.


*** Consultez le sondage Crop du 25 octobre  ***

Actions de visibilité et manifestations

Représentant près de 400 000 travailleuses et travailleurs œuvrant quotidiennement en santé et services sociaux, en éducation et dans les organismes gouvernementaux, l’APTS, la CSN, la CSQ et la FTQ annoncent le déploiement d’une campagne publicitaire d’envergure interpellant le grand public sur l’insuffisance des offres du gouvernement de François Legault dans la présente négociation des conventions collectives touchant le secteur public.

Sur le thème Sans nous, il n’y a plus de services publics », la campagne lancée le 12 mai 2021 par les organisations syndicales dénonce les faussetés colportées par le gouvernement Legault à propos des syndicats et de ses offres, tout en invoquant l’insuffisance de la proposition salariale actuelle de 5 % d’augmentation, échelonnée sur 3 ans, pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui se dévouent au quotidien pour la population du Québec.

Matériel à télécharger

Devant la lenteur des négociations la FTQ vous convie à une salle d’attente extérieure, juste devant le bureau de la ministre responsable de l’Administration gouvernementale, Sonia LeBel.

Jeudi 20 mai 2021, 10 h 30 à 12 h 30

Où: 580, rue Barkoff, bureau 210, Trois-Rivières (Québec) G8T 9T7

Les 11 et 13 mai prochains, la FTQ vous invite à participer à deux convois automobiles en soutien aux membres SEPB du soutien scolaire.

Mardi 11 mai 2021 à 8 h 30

Nous vous demandons de vous présenter dans le stationnement de l’école secondaire. Après le rassemblement, un cortège ira faire une tournée durant l’avant-midi afin de visiter des établissements à la Commission scolaire Riverside, New Frontier et le Centre de services Marie-Victorin.

Où : École secondaire Gérard-Filion, 1330, boulevard Curé-Poirier Ouest, Longueuil, QC J4K 2G8

Jeudi 13 mai 2021 à 8 h 30

Nous vous demandons de vous présenter dans le stationnement du Sami Fruit (stationnement près de la Laval Senior Academy). Après le rassemblement, un cortège ira faire une tournée durant l’avant-midi afin de visiter des établissements à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys.

Où : Stationnement du Sami Fruits, 1550, boulevard Daniel-Johnson, Laval, QC H7V 3V7


Consulter la page de l’événement.

En soutien aux travailleurs et travailleuses du secteur public, dont les conventions collectives sont échues depuis maintenant un an, la FTQ vous convie à une séries d’actions qui se tiendront tout au long du mois de mars 2021.

Cette campagne s’inscrit dans un blitz de sensibilisation aux conditions d’exercice d’emploi des travailleuses et travailleurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux qui connaîtra son point culminant le 31 mars prochain, date anniversaire de la fin des conventions collectives du secteur public. La FTQ rappelle que les négociations dans le but de renouveler les conventions collectives sont en marche depuis plus de un an et que, malheureusement, le gouvernement de la CAQ est resté insensible aux revendications des travailleurs et travailleuses malgré des demandes raisonnables et acceptables.

Consulter toutes les actions en un coup d’œil.


Campagne de valorisation des titres d’emploi

La FTQ ainsi que ses syndicats affiliés impliqués dans les négociations du secteur public (SCFP-Québec, SQEES-298, SEPB-Québec, UES 800) lancent une vaste campagne de vidéos de témoignages sur les réseaux sociaux pour la valorisation des titres d’emplois des travailleuses et travailleurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux.

Du 15 au 26 mars, les travailleurs et travailleuses que nous représentons sont invités à tourner des vidéos dans lesquels on leur demande d’expliquer en quoi consiste leur travail et pourquoi ils sont essentiels au bon fonctionnement des services publics. Ces vidéos seront par la suite disponibles sur les différents sites de nos affiliés et sur cette page.

Voir les vidéos.


Manifestation devant les bureaux de cinq députés et députées

Le 29 mars 2021, venez rappeler aux députés et aux députées qu’il est essentiel que le gouvernement retourne à la table de négociation. Venez manifester pour vous faire entendre et leur rappeler de prendre au sérieux les travailleurs et les travailleuses qui tiennent à bout de bras les services publics dont bénéficie toute la population.

Consulter la page de l’événement.


Grand convoi automobile

Le mardi 30 mars 2021, les membres de la FTQ sont invités à former un grand convoi automobile à Québec en soutien des négos du secteur public.

Consulter la page de l’événement.


Manifestions à Montréal et à Québec

Le 31 mars 2021 vient marquer la fin des conventions collectives, échues depuis 1 ans. On sonne l’alarme! Deux manifestations en simultanées sont prévues à Montréal et à Québec.

Consulter la page de l’événement.

Toujours debout : Une campagne médiatique pour relancer les négociations

En ce début d’année, nos organisations sont toujours en attente de véritables propositions de la part du gouvernement et du Conseil du trésor afin de conclure nos conventions collectives. Malheureusement, le Conseil du trésor refuse de bouger de son cadre financier. Pourtant, nous avons déposé des demandes réalistes et acceptables pour améliorer les conditions d’exercice d’emploi, de rétention et d’attraction du personnel ainsi que la rémunération.

Afin de sensibiliser la population aux enjeux de cette négociation, nos organisations lancent une vaste campagne médiatique. Il s’agit d’une campagne publicitaire radio, télé et dans La Presse.

Cette campagne se divise en trois thèmes: toujours debout; debout pour vous; debout pour l’avenir. Debout parce que les travailleuses et travailleurs que nous représentons malgré la fatigue, l’épuisement, les conditions de travail épuisantes sont toujours au poste prêts à servir la population en santé, en éducation et dans les services sociaux. Québec doit prendre conscience que sans des conditions de travail acceptables, il sera impossible d’attirer et de retenir à l’emploi les travailleuses et travailleurs. C’est l’avenir des services publics qui se joue; toutes et tous doivent en être conscients.


Écoutez la comédienne Guylaine Tremblay nous expliquer l’importance du rôle de chaque travailleur et de chaque travailleuse dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux.

La FTQ ainsi que ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP-Québec, SQEES-298, SEPB, UES 800) se sont mobilisés afin de saluer les travailleuses et travailleurs des secteurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux toujours au poste, malgré la pandémie.

Le 19 février 2021, des militantes et militantes ont fait la tournée d’une trentaine d’établissements à travers le Québec sur le thème Toujours debout. Cette tournée a été l’occasion de rendre hommage aux travailleuses et travailleurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux. Les travailleuses et travailleurs sont sans contrat de travail depuis mars 2020.

En ce début d’année, nos organisations sont toujours en attente de véritables propositions de la part du gouvernement et du Conseil du trésor afin de conclure nos conventions collectives. Malheureusement, le Conseil du trésor refuse de bouger de son cadre financier. Pourtant, nous avons déposé des demandes réalistes et acceptables pour améliorer les conditions d’exercice d’emploi, de rétention et d’attraction du personnel ainsi que la rémunération.

Toujours debout parce que les travailleuses et travailleurs que nous représentons malgré la fatigue, l’épuisement, les conditions de travail épuisantes sont toujours au poste prêts à servir la population en santé, en éducation et dans les services sociaux. Québec doit prendre conscience que sans des conditions de travail acceptables, il sera impossible d’attirer et de retenir à l’emploi les travailleuses et travailleurs. C’est l’avenir des services publics qui se joue; toutes et tous doivent en être conscients.

Les organisations syndicales (CSN, CSQ, FIQ, APTS, FTQ, FAE, SFPQ, SPGQ) représentant plus de 500 000 travailleuses et travailleurs du secteur public unissent aujourd’hui leurs voix pour dénoncer fermement l’attitude du gouvernement. Ce dernier n’a toujours pas présenté d’offres susceptibles de faire avancer les négociations dans le but de renouveler les conventions collectives échues le 31 mars 2020.

Les travailleuses – représentant plus de 75% du personnel des services publics – et les travailleurs en ont assez des « mercis » de 13 heures lors des points de presse. Le personnel profite de deux actions de visibilité à grand déploiement – l’une au pied du pont Jacques-Cartier à Montréal et l’autre à la place George-V à Québec, adjacente au Secrétariat du Conseil du Trésor – pour sonner l’alarme. Il réclame ainsi des offres concrètes pour résorber la crise qui sévit dans les services publics depuis bien avant la pandémie.

Lire le communiqué.

À Québec

À Montréal

Le 12 novembre, une pause en hommage aux travailleurs et travailleuses de première ligne

Les militantes et militants, les travailleurs et travailleuses, ainsi que la population sont invités à prendre leur pause le jeudi 12 novembre prochain, à 10 heures, pendant 15 minutes, pour rendre hommage aux travailleuses et travailleurs de première ligne qui luttent contre la pandémie.

Cette pause, tout en assurant la continuité des services, est aussi l’occasion d’envoyer un message de remerciement aux personnes travaillant en éducation, en santé ou dans les services sociaux ou encore d’exprimer nos remerciements à tout le personnel de première ligne sur les réseaux sociaux.

Dans le secteur de la santé, les membres du SCFP et du SQEES-298 (FTQ) ne pourront pas prendre leur pause simultanément à 10 heures. Toutefois, celles et ceux qui le peuvent en respectant leur convention collective sont invités à le faire.

Lieux de rassemblement

Consulter les lieux de rassemblement suggérés par le SCFP pour l’action de visibilité «Le Québec en pause»

  • Montréal
    Rassemblement avec foodtruck
    Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR)
    5415, boul. l’Assomption
    10 h à 13 h
  • Sherbrooke
    Rassemblement
    Coin des rues King et Jacques-Cartier
    À compter de 10 h
  • Châteauguay
    Rassemblement
    Centre des services ambulatoires Lauzon
    101, rue Lauzon
    À compter de 10 h
  • Rimouski
    Rassemblement
    Centre d’hébergement de Rimouski
    645, boul. St-Germain
    À compter de 10 h
  • Québec
    Rassemblements
    Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL), situé au 2705, boul. Laurier (site privilégié – le stationnement du centre commercial en face est facile d’accès et gratuit!)
    Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), 2725, chemin Ste-Foy
    Hôpital du Saint-Sacrement (HSS), 1050, chemin Ste-Foy
    L’Hôtel-Dieu de Québec (HDQ), 11, côte du Palais
    Hôpital St-François d’Assise (HSFA), 10 rue de l’Espinay
    Hôpital de l’Enfant-Jésus (HEJ), 1401, 18e Rue
    À compter de 10 h

Matériel pour les réseaux sociaux

Infos-négos

Nouvelles offres du gouvernement : insuffisantes, mais la négociation se poursuit

Le 31 mars dernier, soit exactement un an après l’échéance des conventions collectives, le gouvernement déposait de nouvelles offres à l’ensemble des organisations syndicales du secteur public. Il a choisi spécifiquement cette journée alors que nous tenions trois (3) journées consécutives de mobilisation. D’ailleurs, tout juste à la veille du dépôt du Conseil du trésor, le 30 mars, les syndicats affiliés à la FTQ ont formé d’immenses cortèges de quelque 750 véhicules et ont défilé près de l’Assemblée nationale pour dénoncer les négociations qui « piétinent ». À la table centrale, là où se négocient les grands enjeux relatifs notamment à la rémunération globale, nous attendions depuis déjà plusieurs mois un retour formel à nos propositions. La structure de négociation mise en place par le gouvernement est lourde, inefficace et ne tient absolument pas compte de la réalité vécue sur le terrain et de la pression extraordinaire à laquelle sont confrontés au quotidien nos membres.

Un retour attendu

Pourtant, nous avons offert plusieurs fenêtres de règlement au Conseil du trésor. À l’été 2020, nous avons lancé un appel à un blitz de négociation afin de régler les pourparlers avant la rentrée scolaire et l’inévitable deuxième vague liée à la pandémie. Nous avons fait un dépôt global remanié le 22 juillet afin de provoquer du mouvement et en arriver à une entente. Nos propositions tenaient compte du contexte sans précédent que l’on connait, mais aussi de la nécessité d’amorcer une correction des conditions de travail puisque les problèmes d’attraction et de rétention du personnel de soutien sont structurels et non passagers.

Dès le début de l’automne, alors que le Conseil du trésor menaçait de faire tomber les primes venant à échéance au 30 septembre 2020 (ouvriers spécialisés, psychologues, etc.), nous invitions le gouvernement à accélérer les négociations… sans résultat. Au tournant de la nouvelle année, nous étions en attente d’un retour partiel qui ne viendra finalement que le 31 mars dernier. Nous attendions ce retour depuis des mois. Ce qui s’est passé : en moins de quatre (4) heures, toutes les organisations syndicales ont été rencontrées en rafale. À peine la dernière rencontre terminée, la présidente du Conseil du trésor a tenu un point de presse afin de rendre publiques ses propositions. Ce constat étant fait, ce troisième dépôt du gouvernement comporte certains mouvements qui, bien qu’insuffisants, nous donnent espoir quant à une accélération des pourparlers malgré les écarts encore significatifs.

Notre objectif demeure la conclusion d’une entente juste, équitable, dans les meilleurs délais. Nous y mettons toutes nos énergies.

Les retards de rémunération sont documentés, objectivés chez le personnel de soutien. Le recrutement est difficile et il en va de la pérennité de nos services publics. Le constat est clair : les écarts de rémunération continuent à se creuser pour le personnel de soutien que nous représentons. La structure salariale que nous proposons la troisième année est un début de solution. Le dépôt du 31 mars ne permet pas de corriger le tir.

Qu’en est-il du dépôt du gouvernement ?

Est-ce que ce troisième dépôt du gouvernement représente une avancée aux tables de négociation ? Il y a effectivement eu du mouvement, mais il reste un bon bout de chemin à parcourir, que ce soit aux tables sectorielles où se négocient les conditions de travail spécifiques, ou à la table centrale (intersectoriel). Malgré cela, le climat aux différentes tables demeure constructif, ce qui est essentiel.
Le gouvernement parle d’une négociation différenciée. Concrètement, et on le retrouve en préambule de son dépôt, il a défini quelques cibles telles :

  • « [L]’amélioration significative des conditions de travail des préposés et préposées aux bénéficiaires
  • Une meilleure stabilisation des équipes en soins infirmiers et cardiorespiratoires
  • Une meilleure réussite éducative par une plus grande valorisation des enseignantes et des enseignants
  • Une amélioration des conditions d’exercice des intervenants œuvrant en centre jeunesse »

À ces priorités, le gouvernement compte également consacrer une enveloppe de 2, 7 M$ pour les syndicats affiliés FTQ, montant qui doit être utilisé d’ici le 31 mars 2023 dans des projets pilotes visant la santé globale des personnes salariées. On le voit, il s’agit de mesures très ciblées alors que les problèmes en Santé et services sociaux de même qu’en Éducation sont bien plus larges.

Depuis le premier dépôt, l’offre du gouvernement prévoit le versement de montants forfaitaires. Ces montants sont des versements uniques qui ne s’ajoutent pas aux augmentations salariales et n’ont aucun impact sur les prestations de retraite (le RREGOP). Pour la période s’échelonnant du 1er avril 2019 au 31 mars 2020 (année précédant l’échéance de la convention collective), ce montant varie entre 600 $ et 1 200 $, selon le rangement et les heures rémunérées. Pour la période du 1er avril 2020 au 31 mars 2021, le gouvernement propose un montant additionnel de 0,66 $ pour chaque heure rémunérée. Il s’agit d’une bonification par rapport à son précédent dépôt, mais l’ajout de montants forfaitaires n’améliore aucunement la rémunération de nos membres et ne contribue pas à diminuer le fossé constaté encore une fois par l’Institut de la statistique du Québec qui est globalement de 9,2 %.

La correction des disparités passe par notre structure salariale la troisième année. Cette structure permet d’amorcer un rattrapage différencié pour les rangements 1 à 11, tout en améliorant les salaires d’entrée et les six (6) premiers échelons pour les rangements 12 à 28.

Lorsque le gouvernement parle d’une approche différenciée et affirme que nous voulons du mur-à-mur dans nos demandes, c’est faux. Notre approche tient compte de la nécessité d’améliorer la rémunération des plus bas salariés tout en améliorant les salaires d’entrée pour les rangements supérieurs. La structure salariale proposée par la FTQ en est l’illustration et répond à des problèmes structurels récurrents. Un règlement négocié devra nécessairement s’y attaquer.

Notre priorité : une entente négociée

Rappelons que nous avons revu nos demandes salariales : 2 % pour chacune des trois (3) années de la convention collective s’échelonnant du 1er avril 2020 au 31 mars 2023 et l’implantation de notre structure salariale la troisième année (valeur d’un peu moins de 1 %), alors que le gouvernement offre respectivement 1,75 %, 1,75 % et 1,5 %. Dans sa dernière offre, il ajoute à sa proposition initiale la possibilité, sous réserve de l’atteinte de certains paramètres économiques, de verser jusqu’à 1 % à la toute dernière journée d’application de la convention collective. Ce pourcentage n’est donc pas garanti et pourrait être moindre en fonction de la croissance de l’Indice des prix à la consommation (IPC). Nous devons aussi substantiellement augmenter la contribution patronale aux assurances collectives afin de corriger une répartition inéquitable des coûts. Encore ici, en comparaison des répartitions constatées dans l’ensemble des secteurs d’activités, nos membres paient une partie trop importante des coûts et il est temps de corriger cette anomalie.

Des enjeux spécifiques sont actuellement discutés en intersyndicale. C’est le cas du RREGOP, alors que le dépôt du Conseil du trésor du 31 mars reflète le cheminement de nos discussions. Nous travaillons de concert avec la CSQ et la CSN, tout comme, plus récemment dans le cas des droits parentaux. Un autre dossier qui progresse, bien que de nombreux points soient toujours en litige : la question des primes versées à certains titres d’emploi d’ouvriers spécialisés, le règlement de certaines problématiques et l’élargissement possible à certaines fonctions. Nous travaillons encore ici en intersyndical FTQ-CSN-CSQ et, pour ce sujet spécifique, avec le SFPQ. Pour l’ensemble des autres enjeux, que ce soit à la table centrale FTQ, aux tables sectorielles Éducation (SCFP/SEPB/UES-800 FTQ/Collégial/Professionnel-l-e-s) et à la table sectorielle Santé (SCFP-SQEES FTQ), il n’y a pas de front commun et nous poursuivons les échanges avec le Conseil du trésor dans le but d’en arriver à une entente globale.

À la table centrale, plusieurs autres enjeux sont en discussion, notamment les différentes primes, incluant la prime de rétention chez les psychologues alors qu’un rehaussement de la semaine de travail de 35 à 40 heures est apparu dans le dépôt du 31 mars, une proposition qui n’avait jamais été abordée auparavant. Le rehaussement serait accompagné d’une prime augmentée à 9 %. Cette demande touche tant la Santé et les services sociaux que l’Éducation.

Sur un autre front, nous attendions un retour depuis le 22 septembre 2020 relativement à la rémunération des PAB et ASSS. Le nouveau dépôt du Conseil du trésor prévoit des aménagements, des bonifications « sous réserve du règlement des plaintes déposées à l’égard des titres d’emploi de la catégorie de personnel 2 à la suite des exercices de maintien de l’équité salariale de 2010 et 2015 ». À cet égard, bien que plusieurs éléments de la préposition soient intéressants, cette demande à elle seule du gouvernement implique le retrait des plaintes et la renonciation, sous réserve de la finalité des recours, à une rétroactivité complète. Nous ne pouvons accepter une telle approche. Les discussions se poursuivront.

Les enjeux aux tables sectorielles touchent davantage les conditions de travail plus spécifiques et l’organisation du travail. Une bonne partie du dépôt du Conseil du trésor du 31 mars dernier est consacrée aux propositions de la partie patronale pour les différentes catégories de personnel de la Santé et des services sociaux.

Quant aux tables sectorielles en Éducation, les négociations se poursuivent également. On ne peut parler d’ententes au moment d’écrire ces lignes, compte tenu de l’imprécision sur les sommes consacrées, sur la hauteur des enveloppes budgétaires, ainsi que de l’évolution des paramètres quant à leur récurrence au-delà du 31 mars 2023. Nous sommes confiants de trouver des solutions aux différentes tables SCFP, SEPB, UES-800, au niveau collégial et chez les professionnel-l-e-s.

Au moment de compléter la rédaction du présent bulletin, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), qui représente du personnel enseignant, consulte ses structures concernant de tout récents développements dans leur propre négociation. À la FTQ, le travail se poursuit. Nos enjeux sont différents puisque nous représentons de nombreuses catégories d’emploi tant en Éducation qu’en Santé et services sociaux.

Nos demandes sont raisonnables et elles doivent trouver écho.

Nous ne voulons pas de solutions temporaires à des problèmes chroniques.

La reconnaissance que cherche à exprimer le gouvernement par le versement de montants forfaitaires doit plutôt passer par des mesures récurrentes telles un véritable enrichissement pour nos membres via des augmentations salariales et l’implantation de la structure salariale la troisième année (amélioration de la rémunération des plus bas salariés et des salaires d’entrée pour les rangements 12 à 28), en plus d’une bonification des assurances collectives.

Nous n’avons pas à rejeter le dépôt du 31 mars. Nous devons poursuivre le travail aux tables de négociation avec la ferme intention d’en arriver à un règlement négocié à brève échéance. Il est temps pour nos quelque 55 000 membres en Éducation et dans le secteur de la Santé et des services sociaux d’obtenir une véritable reconnaissance. Nous poursuivrons aussi, au cours des prochaines semaines, la recherche de mandats dans nos moyens de pression pouvant aller jusqu’à l’exercice de notre droit de grève. Nous sommes à un point tournant et, tout en demeurant confiants d’en arriver à une entente négociée, nous devons nous préparer à toute éventualité.

Nous agirons de manière responsable et notre priorité absolue est d’en arriver à une entente dans les meilleurs délais alors que les conventions collectives sont échues depuis plus d’un an. Nos membres sont au front depuis plus d’un an. Il est temps de régler. Restons solidaires!

Marc Ranger,
Négociateur et coordonnateur FTQ

Une invitation manquée pour le gouvernement

La négociation a véritablement débuté il y a maintenant près de 10 mois. Au cours de l’été, nous avons proposé au gouvernement d’accélérer les négociations, de mettre toutes nos énergies à convenir d’une nouvelle convention collective avant la rentrée scolaire, avant une inévitable deuxième vague. Nos quelque 55 000 membres affiliés de la FTQ en santé et en éducation sont au front au quotidien pour assurer les services de première ligne à la population. Des milliers d’entre eux ont contracté la COVID-19 dans l’exercice de leur fonction, en s’exposant aux risques, et certains en sont morts.

La première vague a exercé une pression phénoménale sur nos réseaux, sur l’ensemble du personnel. Au cours des dernières années, nous avions pourtant sonné l’alarme. Nous indiquions que nous allions frapper un mur, et ce, bien avant la crise sanitaire. Les problèmes d’attraction et de rétention de personnel étaient déjà à un niveau critique. Une organisation du travail déficiente, de multiples réformes de structure, l’absence de reconnaissance, de valorisation, et des écarts importants de rémunération par rapport aux autres grandes catégories d’emploi faisant l’objet d’une analyse par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) sont autant de facteurs d’une catastrophe annoncée. La crise sanitaire a exacerbé des lacunes systémiques.

Nous avons pourtant proposé des solutions. Nous avons ciblé nos priorités et fait un nouveau dépôt global révisé le 22 juillet dernier avec la ferme volonté de provoquer des mouvements à la table de négociation. Il nous semblait qu’une entente était possible juste à temps pour la rentrée scolaire et avant une inévitable deuxième vague. C’est à ce rendez-vous que nous avons convié le gouvernement. Une mobilisation extraordinaire pour être prêts à affronter la deuxième vague. Durant tout l’été, en marge des séances de négociation et toujours avec la ferme volonté d’en arriver à une entente, nous avons tenu des rencontres avec certains ministres afin d’échanger sur les enjeux, de leur livrer un portrait de la situation dramatique des effectifs et de partager les solutions mises de l’avant par la FTQ. Il y a bien eu certaines avancées à la table centrale, mais sur des éléments plus secondaires. Rien de concret quant à nos principales demandes. Pourtant, la situation des effectifs est critique en éducation est en santé. Les départs se constatent par milliers. Le message sur l’urgence d’agir n’est pas entendu. C’est un rendez-vous manqué pour le gouvernement Legault. Nous sommes au cœur de la deuxième vague. Plus de 17 000 travailleurs et travailleuses de la santé et de l’éducation ont contracté la COVID-19 dans l’exercice de leur fonction. Il y a rupture de services et les conditions de travail ne font que se dégrader. Il faut agir maintenant.

Nous avions même relancé l’invitation avec la date du 30 septembre qui correspondait à la menace du gouvernement de faire tomber certaines primes. Encore une fois, aucun mouvement significatif si ce n’est la poursuite du versement desdites primes alors que certaines recommandations émanant du gouvernement lui-même indiquaient que le fait de cesser, à titre d’exemple, la prime pour les psychologues aurait pour effet de compromettre les services à la population. Une situation aberrante.

Des demandes raisonnables… des solutions immédiates

Nous avons proposé des solutions. À titre d’exemple, une entente est intervenue quant à des orientations provinciales visant à favoriser l’intégration de milliers de préposés et préposées aux bénéficiaires (PAB) dans le réseau de la santé. Le 22 septembre dernier, nous avons également fait une proposition qui permettrait de régler la question de la rémunération des PAB et des auxiliaires aux services de santé et sociaux (ASSS). Depuis cette date, c’est le silence absolu. Aucun retour depuis plus d’un mois. Le premier ministre avait déclaré au mois de juin que s’il n’en tenait qu’à lui, il aurait réglé cette question bien avant. La solution est sur la table M. Legault, pour l’ensemble des PAB ainsi que pour les ASSS alors que les soins à domicile sont tout aussi essentiels. Qu’attendez-vous pour agir, Monsieur Legault ?

Aux tables sectorielles, tant en santé qu’en éducation, nous nous sommes mis en mode « solution ». C’est cependant l’impasse totale alors que les vis-à-vis patronaux répètent inlassablement qu’ils n’ont pas de mandat. Nous avons multiplié les appels à la négociation au cours des derniers mois, mais force est de constater qu’on ne peut négocier avec nous-mêmes.

Rappelons ici nos principales demandes :

  • Obtenir des augmentations de salaire qui garantissent une amélioration du pouvoir d’achat après de multiples rondes de négociation où l’écart n’a fait que se creuser. Nous avons revu nos demandes initiales pour tenir compte du contexte. Toutefois, si un rattrapage n’est pas amorcé, la crise de la main-d’œuvre en éducation et en santé ne fera que s’aggraver. Nous demandons 2 % par année pour chacune des 3 années d’application de la convention collective. Rappelons que l’offre du gouvernement demeure inchangée depuis le début des négociations, soit 1,75 % (2020), 1,75 % (2021) et 1,5 % (2022) ;
  • Implanter une structure salariale révisée à la troisième année de la convention collective (2022). Notre position initiale était d’amorcer un rattrapage dès la première année puisque les secteurs de l’éducation et de la santé sont derniers de classe en matière de rémunération lorsque vient le temps d’établir une comparaison avec la catégorie des « Autres salariés québécois », selon l’ISQ. Notre proposition révisée vise une diminution des écarts salariaux non pas la première année, mais plutôt à la dernière année de la convention collective projetée, soit en 2022. Il faut absolument amorcer un début de correction pour ne pas revivre la pénurie de main-d’œuvre constatée et les difficultés d’attraction engendrées par un problème de rémunération systémique. Notre proposition vise aussi à augmenter les salaires d’entrée pour les rangements 12 à 28 dans le but d’accroître la capacité d’attraction des fonctions visées, ce qui répond à une préoccupation partagée. Le gouvernement doit reconnaître ces problèmes et agir maintenant ;
  • Renégocier les principales primes prévues à la convention collective alors que la situation de crise que nous vivons n’a fait qu’accentuer les constats déjà alarmants quant aux difficultés d’attraction et de rétention dans plusieurs catégories d’emploi. Ces primes permettent de limiter les dégâts face à un problème de rémunération permanent ;
  • Augmenter de manière récurrente la contribution patronale aux assurances collectives. Actuellement, la contribution totale du gouvernement aux assurances collectives est de 21 % uniquement, alors que nous assumons 79 % des coûts. De manière générale, peu importe le secteur d’activité, le partage de ces coûts est en moyenne de 50/50. La charge de ces coûts est encore plus grande pour le personnel à statut précaire. Face à la crise de la main-d’œuvre, à la crise d’attraction et de rétention du personnel en éducation et en santé, il faut corriger cette anomalie. Notre proposition vise à rétablir l’équilibre dès la première année. Le gouvernement nous parle de « Santé globale » et veut trouver des moyens d’augmenter la présence au travail. Nous croyons que les sommes qu’il veut y consacrer devraient servir à améliorer ce qui est à la base du problème de rétention et d’attraction en éducation et en santé des conditions de travail déficientes ;
  • Mettre en place des mesures qui favorisent réellement la conciliation travail-famille, notamment en éliminant le plus possible les horaires atypiques. Cet exercice a d’ailleurs débuté dans plusieurs CIUSSS, CISSS et EPC ;
  • Mettre en place des mesures visant la valorisation et la reconnaissance du personnel de l’éducation et de la santé afin de contribuer à augmenter la capacité de rétention et d’attraction du personnel et ainsi freiner l’hémorragie ;

Une véritable rupture de service

La deuxième vague ne semble pas vouloir se résorber. Le personnel, nos membres, sont épuisés par un marathon qui n’en finit plus. Les départs se font maintenant par milliers. Il y a réelle menace d’une rupture de services généralisée. En éducation, il y a pénurie de personnel dans de nombreux titres d’emplois, que ce soit chez les professionnels, le personnel administratif, les services de garde, le personnel de soutien, incluant les ouvriers spécialisés et chez les concierges, où de nombreux postes demeurent vacants, faute de candidatures disponibles. La capacité d’attirer de nouvelles embauches n’y est pas, car les conditions de travail ne sont tout simplement pas au rendez-vous. En plus, le ministre Roberge a imposé une réforme des structures avec la mise en place des centres de services pour remplacer les commissions scolaires, et ce, dès la rentrée scolaire et en pleine pandémie.

En santé, au CIUSSS de l’Estrie, dans une seule catégorie d’emploi, c’est plus de 500 de nos membres qui ont quitté leur emploi entre le mois d’août 2019 et le mois d’août 2020, soit quelque 10 % des effectifs. Concrètement, selon la planification de main-d’œuvre établie par l’employeur lui-même, il y manque actuellement 437 PAB et aides de service, et ce, malgré l’arrivée des milliers de PAB dans le réseau.

La situation a atteint un point de rupture partout au Québec et il faut agir maintenant. Il y a bel et bien rupture de services. Qu’attendez-vous pour agir, Monsieur Legault ?

Le cadre financier fixé par le gouvernement ne permet pas de corriger la crise de personnel en santé et en éducation. Dans cette négociation, le gouvernement Legault n’a cherché à adresser que ses propres enjeux. Il a fixé les sujets, les forums pour en discuter et a procédé par arrêtés ministériels pour le reste.

Sondage CROP-FTQ – Les salaires en éducation et en santé… un investissement !

Télécharger le sondage.

Nous venons tout juste de mener un vaste sondage afin de prendre le pouls de la population. Nous avons fait appel à la maison de sondage CROP qui a procédé à la consultation entre le 15 et le 20 octobre dernier. Les réponses à plusieurs des questions soulevées nous donnent des indications très importantes, notamment :

  • À la question « Est-ce que les négociations du contrat de travail des employés du secteur de la santé et de l’éducation devraient être une priorité du gouvernement du Québec (Legault)? » : 85 % affirment que les négociations devraient être prioritaires;
  • À l’affirmation « Dans les secteurs de la santé et de l’éducation, la pénurie de personnel s’explique par la trop grande charge de travail et par des salaires trop bas » : 84 % sont en accord avec cette affirmation alors que seulement 14 % sont plutôt en désaccord et 3 % sont tout à fait en désaccord;
  • À la question concernant la priorité à donner aux investissements en infrastructures ou à finaliser la négociation du contrat de travail en santé et en éducation : 12 % prioriseraient les investissements en infrastructures alors que près du triple, soit 35 %, prioriseraient la négociation. Enfin, 53 % donneraient une importance équivalente à ces deux priorités;
  • À la question « De façon générale, considérez-vous que les salaires des employés du secteur public, dont de la santé et de l’éducation, représentent une dépense pour le gouvernement ou un investissement » : 77 % de la population considèrent que les salaires sont un investissement alors que seulement 23 % considèrent qu’il s’agit d’une dépense;
  • À la question « Croyez-vous qu’un règlement dans les négociations du contrat des employés du secteur public pourrait aider à faire face à la COVID-19 dans les prochains mois » : 75 % de la population croient en effet qu’une entente pourrait permettre de mieux y faire face;

Les prochaines semaines

Nous souhaitons toujours une entente négociée dans les meilleurs délais. C’est possible. Nous croyons qu’un blitz de négociations intensif pourrait nous permettre de conclure rapidement puisque les enjeux sont clairement identifiés, nos priorités bien ciblées.

Cependant, pour y arriver, le gouvernement doit amorcer la correction des conditions de travail. Le gouvernement doit sortir du cadre budgétaire imposé.

Pour l’instant, c’est l’impasse et nous devrons nous mobiliser. Le gouvernement de François Legault, avec son projet de loi no 66, s’apprête à investir 14 milliards de dollars d’argent public pour des projets d’infrastructures, dont 3 milliards d’argent « neuf ». Investir dans le béton, c’est une chose. Investir dans ses ressources humaines devrait être prioritaire et urgent. Il est temps de rémunérer correctement les personnes qui s’exposent, qui offrent les services, qui soutiennent directement les familles du Québec. Comme l’indique la réponse au sondage, il est temps de voir le salaire des membres que nous représentons comme un investissement pour assurer des services publics forts, et non une simple dépense.

D’ailleurs, revenant au sondage CROP, voyons les réponses à la question « Avec la crise de la COVID-19, les finances publiques du Québec se retrouvent en déficit. Dans ce contexte, quelle doit-être la priorité du gouvernement du Québec ? Est-ce :

  1. Réduire les dépenses pour retrouver le déficit zéro (13 %)
  2. Maintenir un bon niveau de dépenses publiques pour assurer la relance (70 %)
  3. Ne sait pas (17 %) »

Nous amorcerons une série d’actions au cours des prochaines semaines.

Nous interpellerons la population.

Nous aurons besoin de chaque voix, chacune et chacun d’entre vous, d’entre nous.

On ne peut accepter le cadre monétaire actuel, pas plus qu’on ne peut accepter la proposition du gouvernement de vouloir éliminer les règles applicables aux heures supplémentaires dans ce qui ressemble à une véritable révolution, une avenue qui ne ferait qu’aggraver les conditions de pratique et qui aurait pour conséquence d’accélérer des départs qui se comptent déjà par milliers.

Le gouvernement doit faire le choix de ses ressources humaines, de son personnel. Il s’agit d’un investissement rentable. Laissons les infrastructures pour un instant, Monsieur Legault. Il y a urgence et nous sommes plus que jamais convaincus que la population soutient ce choix.

Il est temps d’agir, Monsieur Legault !

Télécharger l’Info-négos.

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Les négociations pour le renouvellement des conventions collectives dans le secteur public se poursuivent toujours. Nous avons procédé à un dépôt global au cours du mois de juillet afin de relancer les pourparlers alors que les négociations piétinaient jusqu’ici. Nous avons présenté des demandes qui sont réalistes et pragmatiques, ainsi que des solutions pour rebâtir maintenant nos services publics.

À la veille d’une rentrée scolaire comportant bien des inquiétudes et d’une possible deuxième vague de COVID-19 qui mettra à nouveau à rude épreuve le personnel du réseau de la santé, de l’éducation et des services sociaux, les affiliés de la FTQ ont convié le gouvernement à mettre tous les efforts pour régler la négociation, et ce, au cours des prochaines semaines. Le moment est venu de concrétiser les intentions maintes fois exprimées par ce gouvernement. Ce dernier investira des montants sans précédent en infrastructures pour relancer l’économie : 14 milliards de dollars au cours des prochaines années. Il est temps de reconnaître le travail du personnel de la santé et de l’éducation qui, malgré les obstacles et les défis, sont quotidiennement au service de la population québécoise. Nos demandes sont raisonnables et tiennent compte du contexte actuel. Au fil des ans, nous avons à maintes reprises présenté des solutions afin d’améliorer les services publics, solutions qui ont malheureusement été trop longtemps ignorées. Le temps est venu d’agir maintenant.

Enjeux prioritaires de la négociation

  • Conciliation famille-travail : mettre fin à la multiplication des horaires atypiques.
  • Rémunération : il faut améliorer l’attraction et la rétention du personnel par de meilleurs salaires et réduire les écarts avec les autres groupes de salariés.
  • Assurances collectives : dans certains types d’emploi, la prime d’assurance collective que doit débourser le salarié peut correspondre jusqu’à 24 % de son salaire, cela doit être corrigé.
  • Création de postes à temps complet : actuellement, dans de nombreux emplois du secteur public, 30 % seulement des postes sont à temps complet. Il faut inverser cette tendance, éliminer la surcharge de travail dû au manque de personnel et améliorer les conditions d’exercice d’emploi.
  • Primes : le gouvernement veut mettre fin aux primes versées aux ouvriers spécialisés, psychologues, préposés aux bénéficiaires ou employés œuvrant auprès d’une clientèle avec de graves troubles de comportement le 30 septembre prochain, ce qui risque de compromettre les services à la population. Ce dossier est au cœur de nos discussions.

Les enjeux sont bien campés. Nos devoirs sont faits. Les solutions sont à portée de main. Les prochaines semaines seront déterminantes quant à la volonté politique réelle du gouvernement d’en arriver à un règlement négocié et ainsi reconnaître enfin le travail des travailleuses et travailleurs de la santé et de l’éducation.

Pour bien informer ses membres et la population de l’état des lieux, la FTQ et ses syndicats affiliés présents dans cette négociation (SCFP, SQEES-298, SEPB et UES-800) lancent une campagne d’information de 6 vidéos qui seront mis en ligne tout au long du mois d’août sur les principaux enjeux de cette négociation, soit : améliorer l’attraction et la rétention du personnel, améliorer les conditions d’exercice d’emploi, éliminer la surcharge de travail et bonifier la rémunération incluant un rattrapage salarial. Une campagne d’affichage viendra compléter cette opération de communication.

Dans la première vidéo, le président de la FTQ, Daniel Boyer, nous livre la chronologie de cette négociation qui a débuté l’automne dernier.

Malgré nos efforts, nous sommes toujours en attente de véritables mouvements de la part du gouvernement.

Consultez le sondage CROP

Dans la deuxième vidéo, le coordonnateur de la négociation et porte-parole de la FTQ à la table centrale, Marc Ranger, directeur québécois du SCFP affilié à la FTQ, explique la démarche.

Jacqueline Anciaes, qui participe aux négociations dans le secteur de l’éducation pour le syndicat UES-800, nous parle de l’impact de la décision de Québec de vouloir abolir les primes à la rémunération

Lucie Thériault, du SQEES-298 qui participe aux négociations dans le secteur de la santé et en éducation, nous parle de l’importance de favoriser la conciliation famille-travail qui passe entre autres par la fin aux horaires atypiques.

Marie-Claude Éthier du SEPB qui participe aux négociations nous parle de l’importance de bonifier la contribution des employeurs aux assurances médicaments des travailleuses et travailleurs.

Frédéric Brisson du SCFP qui participe aux négociations nous parle de l’un des enjeux de cette négociation, soit la création de postes à temps complet.

Vos comités de négociation à la table centrale et aux tables sectorielles poursuivent le travail amorcé l’automne dernier malgré la crise que nous traversons présentement. Vous le savez, la FTQ et ses affiliés dans cette négociation ont répondu à l’appel du gouvernement en mars dernier pour tenter de convenir d’un accord rapidement.

Vos équipes de négociation ont répondu à l’appel du gouvernement, mais force est de constater que nos vis-à-vis patronaux ne sont pas au rendez-vous. Nous avons exploré plusieurs pistes de solutions, proposé des éléments devant permettre de répondre aux attentes de nos travailleurs et travailleuses, mais en vain.

Depuis le blitz de négociation amorcé à la mi-mars, nos équipes en santé et en éducation aux tables sectorielles et à la table centrale ont eu une trentaine de rencontres avec les négociateurs patronaux. Dans le secteur de l’éducation, il y a eu des progrès, mais pas vraiment du côté de la santé. En ce qui a trait à la table centrale où se négocient les salaires, avantages sociaux et la durée de la convention collective, l’offre du gouvernent est tout simplement inacceptable. Dans les faits, Québec est resté sur sa position de décembre dernier. On nous propose bien un contrat de 3 ans au lieu de 5 ans, mais avec une hausse salariale de 5 %, ce qui est bien en deçà de nos demandes.

Nos équipes vont profiter de la fin de semaine de Pâques pour prendre un peu de repos et revenir en forme pour la suite des discussions.

Solidarité,

Vos comités de négociation à la table centrale et aux tables sectorielles de la santé et de l’éducation

Nous avons choisi, à la FTQ, de procéder au dépôt des demandes syndicales en deux temps.

La première partie en octobre, où les sujets du régime de retraite, des congés parentaux et des disparités régionales étaient à l’ordre du jour, et la deuxième, le 11 décembre pour les demandes salariales.

Notre demande salariale a pour but de protéger les salaires contre l’inflation avec une participation à l’enrichissement et un rattrapage sur les salaires au pour un total de 12,3 % pour les trois années de la convention collective.

Pour apporter une amélioration dans le domaine de l’attraction et la rétention de personnel, nous proposons aussi au gouvernement un ajustement de la courbe salariale de l’ordre de 1,1 % pour favoriser les maximums salariaux des bas salariés et les salaires d’entrée des plus hauts.

De son côté, l’État propose 7 % d’augmentation générale pour 5 années de contrat et ouvre la porte pour bonifier les salaires de deux groupes particuliers. Les enseignants d’une part, et les préposé-e-s aux bénéficiaires d’autre part, mais seulement ceux en CHSLD, et les auxiliaires sociaux et en services de santé.

Le souhait du Trésor dans cette rubrique est de mettre sur pied des forums de discussion intersyndicaux et patronaux pour déterminer comment appliquer des augmentations différenciées sur ces groupes mentionnés dans leurs promesses électorales.

De plus, sans être clair, le dépôt patronal laisse planer des changements au régime de retraite alors qu’il affiche des surplus qui en confirment la bonne santé financière.

Il est évident que nous sommes très insatisfaits d’une offre salariale qui ne rejoint pas l’inflation et qui propose un appauvrissement général des salarié-e-s de l’État, alors que les indicateurs économiques sont à la hausse et que des surplus budgétaires sont disponibles.

Des discussions sont en cours, mais nous ne voyons pas d’un bon œil notre éventuelle participation à des forums qui auront pour but de gratifier certains emplois au détriment des autres.
Notre proposition de structure salariale fait parfaitement le travail et ne laisse personne dans le caniveau.

L’hiver sera sûrement riche en rebondissements et nous vous invitons à demeurer attentifs et attentives aux appels que nous ne manquerons pas de lancer pour nous mobiliser et faire connaitre nos exigences.

Lettres d'opinion

Éditorial paru dans Le Monde ouvrier, no 135 (hiver 2021)

Les négociations dans le secteur public pour le renouvellement des conventions collectives pour les travailleuses et travailleurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux ont débuté à l’automne 2019 et les contrats de travail sont maintenant échus depuis mars 2020.

Au début de la pandémie, en mars dernier, la FTQ a répondu de façon positive à l’appel du premier ministre François Legault d’accélérer les discussions dans le but de conclure rapidement la négociation.

Malheureusement, malgré nos appels pressants et notre bonne volonté, il ne se passe pratiquement rien du côté du Conseil du trésor. Pendant ce temps, les 55 000 travailleuses et travailleurs que nous représentons sont toujours au front, malgré la pandémie, la fatigue, la surcharge de travail, la maladie et les risques d’attraper la COVID-19 et d’infecter leur famille. Pourtant, nous avons déposé des demandes acceptables et raisonnables qui répondent aux objectifs du gouvernement tout en permettant de réduire les écarts importants avec les autres groupes de salariés en matière de rémunération.

Le premier ministre a récemment demandé aux Québécois et Québécoises «de faire preuve d’empathie et de compréhension à l’égard des travailleurs essentiels». Faire preuve d’empathie et de compréhension c’est aussi offrir de bonnes conditions d’exercice d’emploi, de meilleurs salaires afin d’attirer et de maintenir en emploi les travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé, de l’éducation et des services sociaux. Malheureusement, à Québec c’est «faites ce que je dis, mais pas ce que je fais».

Un appel à la mobilisation

Face au mur d’indifférence du gouvernement dans ces négociations, nous n’avons d’autres choix que de lancer un appel à la mobilisation. Les organisations syndicales impliquées dans cette négociation (SCFP-Québec, SQEES- 298, SEPB, UES 800) ont élaboré un plan de mobilisation qui doit s’échelonner sur plusieurs semaines. Une tournée de consultations auprès des membres est en cours. Ce plan prévoit des rencontres régionales d’information avec des élus de la CAQ, des actions de perturbations ciblées, des semaines thématiques mettant en valeur le travail de nos membres, une mobilisation intersyndicale, ainsi qu’une campagne de visibilité et médiatique. En mesure ultime, les travailleuses et travailleurs seront invités à se prononcer sur l’intensification des moyens d’action concertés qui pourraient aller jusqu’à exercer le droit de grève. Cependant, compte tenu du contexte de la pandémie, le recours à la grève devra faire l’objet d’un vote distinct à être tenu lors d’une seconde tournée d’assemblées.

Cette lutte pour de meilleurs soins de santé, de meilleurs services d’éducation, de meilleurs services sociaux n’est pas seulement la bataille des travailleuses et travailleurs que nous représentons; c’est aussi celle de toute la population, pour tous les travailleurs et toutes les travailleuses du Québec, et pour l’avenir et la qualité de nos services. C’est un appel à la solidarité que nous lançons: solidaires de nos consœurs et confrères de la santé, de l’éducation et des services sociaux. Le temps n’est plus aux discours, mais à une véritable reconnaissance. Ce message, le gouvernement doit l’entendre une fois pour toutes. La pérennité de nos services publics est en jeu.

Solidairement,
Daniel Boyer, président de la FTQ
Denis Bolduc, secrétaire général

Communiqués de presse

«Il faut saluer notamment l’importance des gains pour les bas salariés que nous représentons, bravo !» – Daniel Boyer, président de la FTQ

Montréal, le 23 juin 2021. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses affiliés dans le secteur public (SCFP, SQEES 298, SEPB, UES 800) annoncent que c’est par une très forte majorité de 94% que l’entente de principe conclue en mai dernier avec le gouvernement a été entérinée par l’ensemble des 57 000 travailleuses et travailleurs qu’ils représentent en éducation, en santé et dans les services sociaux.

Détail des votes d’acceptation de l’entente de principe :

  • SCFP: 90,54% (éducation 85,69%; santé 95,4%)
  • SQEES-298: 93%;
  • SEPB :93%;
  • UES 800: 98%.

L’entente prévoit un contrat de 3 ans avec des hausses salariales de 2% par année et une toute nouvelle structure salariale pour les plus bas salariés ainsi que des améliorations aux conditions d’exercice d’emploi favorisant l’attraction et la rétention du personnel. Dans l’entente de principe conclue le 29 mai dernier entre la FTQ et le gouvernement, nous avons aussi convaincu Québec d’intégrer une nouvelle structure salariale à la 3e année de la convention collective, soit au 1er avril 2022, de façon à diminuer l’écart entre les hauts et les bas salariés.

«Il faut remercier les travailleurs et travailleuses pour leur résilience, leur persévérance. D’ailleurs, la crise de la COVID-19 a clairement démontré l’importance des services publics pour la population du Québec. Sans tous ces hommes et toutes ces femmes qui se sont dévoués à la tâche malgré les difficultés rencontrées, je ne crois pas que le Québec aurait pu sortir de cette crise de cette façon alors que nous approchons de la fin de cette pandémie», déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

«Malgré cela, les services publics restent fragiles et le gouvernement devra en assurer la pérennité en les mettant à l’abri de nouvelles mesures de compressions. Il faudra rester vigilants et mobilisés afin de protéger ce qui nous distingue, ce qui nous permet de traverser les pires crises. Ce que nous voulons, ce que nous défendons, c’est une société plus juste, plus équitable et plus démocratique afin que personne ne soit abandonné à son propre sort ou dans la misère», ajoute le président de la FTQ.

«Les travailleuses et travailleurs du secteur public méritent de bonnes conditions de travail, d’exercice d’emplois et une rémunération équitable. Dans cette négociation, la FTQ et ses affiliés (SCFP, SQEES-298, SEPB, UES 800), ont tracé la ligne. Nous devons être particulièrement fiers de la nouvelle structure salariale qui va profiter aux plus bas salariés, mais aussi à l’ensemble des travailleurs et travailleuses du secteur public», déclare le coordonnateur de la négociation pour la FTQ et directeur québécois du SCFP, Marc Ranger.

«En terminant, un gros merci à toutes les équipes de négociation, tant à la table centrale, qu’aux différentes tables sectorielles. Un merci spécial à Marc Ranger qui a mené à bien cette négociation, merci à toutes et à tous», conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Le nouveau contrat de travail comprend entre autres:

  • 6% de hausse salariale (2% par année);
  • Contrat de 3 ans : 1er avril 2020 au 31 mars 2023;
  • Des augmentations pour les bas salariés, attribuables à la nouvelle structure négociée par la FTQ, allant de 10,4% à 7,0% sur trois ans. Exemples : les personnes préposées à l’entretien ménager léger (9,8%), les concierges classe II (8,7%), les agents et agentes administratives classe 3 (8,4%), les secrétaires (8,0%), les éducateurs et éducatrices en service de garde (7,3 %), les agents et agentes de soutien administratif (7,7%).
  • L’employeur double sa contribution au régime d’assurance médicaments de base.
  • Bonification des salaires d’entrée des professionnels et professionnelles et des techniciens et techniciennes avec la majoration de 1% d’un nombre significatif d’échelons pour les rangements 12 à 28.
  • Les personnes préposées aux bénéficiaires et les auxiliaires en santé et services sociaux verront leur salaire augmenter d’au moins 15% sur trois ans, de 22,35$ à 25,63$, excluant les primes.
  • Élargissement de la prime de rétention et d’attraction de 10% pour quatre nouveaux titres et emploi d’ouvriers spécialisés, dont les mécaniciens et mécaniciennes d’entretien Millwright et les conducteurs et conductrices de véhicules lourds.
  • Maintien des primes pour les personnes salariées du secteur de la santé et des services sociaux œuvrant auprès de la clientèle présentant des troubles graves du comportement (TGC), pour celles œuvrant auprès de la clientèle dans les centres d’hébergement de soins de longue durée et pour les psychologues.
  • En parallèle de la négociation, des règlements majeurs rétroactifs au 31 décembre 2010 en équité salariale sont intervenus pour plusieurs catégories d’emploi, dont les auxiliaires en santé et services sociaux, les bibliothécaires et les secrétaires d’école.
  • Deux versements d’environ 600$ dont un en 2021 et un autre en 2022 pour les personnes salariées, incluant un versement plus élevé pour les bas salariés.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Montréal, le 9 juin 2021. – Une entente est intervenue dans le cadre du maintien de l’équité salariale de 2010 pour le personnel de soutien scolaire. Ainsi, les secrétaires d’école obtiendront un rangement de plus qui les amènera au rangement 10. Les techniciennes en service de garde auront aussi un rangement de plus, soit le rangement 14.

« Le tout sera rétroactif au 31 décembre 2010, ce qui représente une somme très intéressante pour nos membres. Elles seront enfin reconnues à leur juste valeur », d’expliquer Mélanie Gougeon, conseillère syndicale au SCFP-FTQ, spécialiste en évaluation des emplois.

Ces rangements avaient été convenus lors de la dernière conciliation avec le Conseil du trésor comme pour plusieurs autres catégories d’emploi, mais celui-ci souhaitait à cette époque négocier une entente globale pour l’ensemble des catégories d’emploi faisant l’objet d’une plainte.

« Nous sommes heureux de cette entente, car nos membres l’attendent depuis longtemps. Depuis la dernière conciliation, nous demandions au Conseil du trésor de reconnaître les catégories d’emploi pour lesquelles nous avions conclu une entente et de faire trancher les litiges restants par la CNESST. Nous saluons l’ouverture dont il fait maintenant preuve », d’ajouter la conseillère syndicale.

La plainte de 2010 concernant les techniciennes en administration sera traitée par la CNESST, mais les discussions se poursuivent. Une entente est toujours possible tant qu’une décision n’a pas encore été rendue.

Il est à noter que les plaintes concernant le maintien de l’équité salariale de 2015 sont toujours actives.

On se rappellera que dans le cadre des négociations du secteur public, le 29 mai dernier, la FTQ a conclu une entente de principe globale qui permet notamment de mettre en place une nouvelle structure salariale avec des correctifs significatifs pour les bas salariés et une bonification des salaires d’entrée pour les autres catégories d’emplois. Déjà, cette entente globale historique a été largement entérinée par les structures de chacun des syndicats affiliés impliqués dans cette négociation. À noter, le processus de ratification de l’entente par les membres est en marche et devrait être complété d’ici la fin juin.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)

Montréal, le 29 mai 2021. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP, SQEES 298, SEPB, UES 800) sont fiers d’annoncer la conclusion d’une entente de principe tant aux tables sectorielles qu’à la table centrale. « Enfin, après plus d’un an de négociation, nous avons convenu avec le gouvernement de dispositions qui amélioreront les conditions d’exercice d’emploi pour faciliter l’attraction et la rétention du personnel en santé, en éducation et dans les services sociaux tout en améliorant la rémunération. Nous avons également convenu de l’intégration de la structure salariale que nous proposions pour la 3e année de la convention collective de façon à amorcer un rattrapage pour les plus bas salariés que nous représentons.  Je me dois de souligner l’écoute des représentants du gouvernement au cours des dernières heures et des derniers jours quant aux préoccupations que nous avons soulevées et aux solutions que nous avons proposées », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

L’entente de principe conclue dans les dernières heures comprend, entre autres, des hausses salariales de 2% par année pour un contrat de 3 ans, ainsi que des ajustements salariaux selon les catégories d’emploi. Comme il se doit, les détails de l’entente seront d’abord présentés aux travailleuses et travailleurs avant d’être rendus publics.

« Il faut rendre hommage aux travailleuses et travailleurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux qui, depuis des années, maintiennent à bout de bras les services publics, particulièrement pendant cette crise de la COVID-19. Leur détermination et leur mobilisation ont grandement aidé à faire aboutir cette négociation. Il faut également remercier les équipes de négociation qui depuis la fin 2019 n’ont pas ménagé leurs efforts pour améliorer les conditions de travail et la rémunération des femmes et des hommes qu’ils représentent.  Encore une fois merci », conclut le président de la FTQ

Montréal, le 25 mai 2021. – Dans le contexte où le gouvernement de François Legault s’entête avec des offres insuffisantes à l’endroit des centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs des services publics, des organisations syndicales (CSN, CSQ, APTS, FTQ, SFPQ et SPGQ) ont perturbé, ce midi, les activités du Centre du commerce mondial, qui abrite notamment les ministères des Finances, du Commerce et de l’Enseignement supérieur. Elles ont sonné l’alarme pour les services publics en déployant, en plein cœur de l’édifice, des ballons d’hélium équipés de matériel sonore, créant ainsi un dérangement notable.

Face au gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) qui, depuis plusieurs mois, choisit de détourner le regard de la réalité vécue par la majorité des travailleuses et des travailleurs des services publics, les organisations syndicales de tous les milieux lancent un véritable cri du cœur pour les services à la population et joignent leurs voix pour réclamer davantage de ressources et un rehaussement des conditions de travail du personnel de l’État. « Le gouvernement refuse toujours de tendre l’oreille aux nombreux signaux d’alarme lancés depuis plusieurs années par le personnel des services publics; nous n’avons plus d’autres choix que de venir directement à lui », ont lancé les organisations syndicales.

Pour les travailleuses et les travailleurs des réseaux, la crise de la pandémie est venue exacerber la crise des conditions de travail. Elle a mis en lumière les nombreux problèmes d’attraction et de rétention présents dans les services publics depuis trop longtemps. Après des années de coupes, de lois spéciales et d’austérité, les syndicats jugent que la cour est pleine. Ensemble, ils font part de leur ras-le-bol devant le refus du gouvernement de prioriser des investissements auprès de la majorité des 550 000 personnes chargées de travailler quotidiennement au bien-être des Québécoises et des Québécois. « Quand vient le temps de prioriser les voitures et le béton pour un troisième lien à Québec, le gouvernement de la CAQ allonge les milliards les uns après les autres. C’est la même chose pour les augmentations de salaire des amis du régime, où le PDG d’Investissement Québec et ami de Pierre Fitzgibbon a bénéficié d’un pharaonique 127 % d’augmentation de sa rémunération. À l’inverse, nous faisons collectivement face à un mur d’indifférence de la part du gouvernement de François Legault pour toute amélioration significative des conditions de travail et des salaires des milliers de femmes qui composent en forte majorité les postes dans les services à la population », expriment les porte-parole.

Pour les leaders syndicaux présents dans un rassemblement à Montréal (Caroline Senneville, CSN; Sonia Ethier, CSQ; Benoît Audet, APTS; Daniel Boyer, FTQ; Christian Daigle, SFPQ; Line Lamarre, SPGQ), le mépris à l’endroit des travailleuses et des travailleurs des services publics a assez duré. « Les propos du ministre Christian Dubé confirment l’indécence : le gouvernement instrumentalise la crise de la pandémie dans le contexte des négociations en suspendant plusieurs pans des conventions collectives dans les réseaux publics. À cela s’additionne la dernière campagne de publicité trompeuse du gouvernement, qui est à son image : un marketing de façade qui ne se traduit pas en actions concrètes pour les services à la population. Le 8 % d’augmentation vanté par le gouvernement est une vue de l’esprit qui comporte plusieurs montants forfaitaires non récurrents dont les travailleuses et les travailleurs ne veulent pas. C’est bel et bien 5 % d’augmentation salariale sur trois ans qu’il offre; et c’est nettement insuffisant. La farce a assez duré, et nous sonnons l’alarme pour les services publics. C’est le temps d’agir maintenant! », lancent les représentantes et représentants syndicaux.

– 30 –

Sources : CSQ, CSN, APTS, FTQ, SFPQ, SPGQ

Montréal, le 24 mai 2021. – Les 25, 26, 27 et 28 mai, les travailleuses et travailleurs de soutien du secteur de l’éducation de Montréal, de Québec et de Valleyfield, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ, poursuivent la série de grèves rotatives à travers le Québec amorcée le 19 mai dernier dans les centres de services scolaires et les cégeps et collèges. Au total, c’est plus de 12 000 travailleurs et travailleuses des différents établissements du Québec (SCFP) qui vont exercer leur droit de grève pour dénoncer la lenteur des négociations et le refus du gouvernement Legault de déposer des offres raisonnables et acceptables.

Voici la liste des établissements qui seront en grève :

25 mai

  • Collège de Maisonneuve (Montréal)
    Lieu de rassemblement : 3800, rue Sherbrooke Est, Montréal, à partir de 13 h
    Contact : Marilyn Drouin, 514 254-7131

26 mai

  • Cégep Marie-Victorin (Montréal)
    Lieu de rassemblement : 7000, rue Marie-Victorin, Montréal, à partir de 13 h
    Contact : Marie T Sait-Vil : 514 445-3642

27 mai

  • Collège de Valleyfield (Valleyfield)
    Lieu de rassemblement : 169, rue Champlain, Valleyfield, à partir de 13 h
    Contact : Lucie Chiasson, 450 373-3094

28 mai

  • CSS de la Capitale (Québec)
    Lieu de rassemblement : École secondaire Vanier, 700, boulevard Wilfrid-Hamel, Québec, à partir de 8 h 30
    Contact : Julie Duperré, 418 522-2665
  • CSS de Portneuf (Portneuf)
    Lieu de rassemblement : 310, rue de l’Église, Donnacona, à partir de 13 h
    Contact : Louise Paquin, 418 997-6308

Lors de son point de presse du 2 mai dernier, le premier ministre François Legault n’a fait que répéter l’offre de 5 % sur 3 ans de 2019, plus 3 % en montant forfaitaire qui ne s’ajoutent toutefois pas au salaire. Aussi, sur la table, un montant de 1 % de hausse salariale à être versé si et seulement si l’économie est au rendez-vous, ce qui équivaut à un acte de foi.

Les travailleurs et travailleuses que nous représentons dans le secteur de l’éducation en ont assez. Ils veulent de la reconnaissance, ils veulent être traités équitablement. Nous avons déposé des demandes raisonnables et acceptables. Depuis le début des discussions, peu d’efforts ont été faits du côté patronal pour conclure la négociation, particulièrement en ce qui a trait au personnel de soutien. C’est assez.

En ce qui a trait aux montants forfaitaires, il faut savoir qu’ils ne sont versés qu’une seule fois et ne font pas partie de la rémunération salariale. Ils ne s’additionnent donc pas aux montants versés à la retraite, aux vacances, aux assurances, etc. Sur une carrière de 25 ans, 30 ans, cela se traduit par des milliers de dollars en perte de revenus pour les travailleurs et travailleuses.

Le SCFP représente entre autres le personnel de soutien en services de garde, en adaptation scolaire, des travailleurs et travailleuses spécialisés (électriciens, plombiers, préposés à l’entretien ménager), des professionnels et professionnelles, des employés et employées de bureau, du personnel administratif, etc.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Le traitement annuel moyen des 12 967 employés de soutien (SCFP) est de 22 036,18 $. De ce nombre 40 % n’ont pas de statut régulier à temps complet.
  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 39 818,76 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 184,06 $
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2 %;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,8 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 42,3 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)

<strong>Montréal, le 18 mai 2021.</strong> – À compter du 19 mai prochain et jusqu’en juin, les travailleuses et travailleurs de soutien du secteur de l’éducation représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affiliés à la FTQ amorcent une série de grèves rotatives à travers le Québec dans les centres de services scolaires et les cégeps. Au total, c’est plus de 10 000 travailleurs et travailleuses qui vont exercer leur droit de grève pour dénoncer la lenteur des négociations et le refus du gouvernement Legault de déposer des offres raisonnables et acceptables.

Les 19, 20 et 21 mai, ce sont les établissements de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Baie-James qui seront visés. Voici la liste des établissements visés :
<h3>19 mai</h3>
<ul>
<li><strong>Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois (Val-d’Or, Senneterre, Malartic, etc.) – Deux lieux de rassemblement :</strong>
<ul>
<li>Centre administratif : 799, boul. Forest, Val-d’Or, à partir de 13 h</li>
<li>École Chanoine-Delisle : 361, 4e Rue Ouest, Senneterre, à partir de 13 h</li>
</ul>
</li>
<li><strong>Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda (Rouyn-Noranda) – Lieu de rassemblement :</strong>
<ul>
<li>École La Source : 9, 10<sup>e</sup> Rue, Rouyn-Noranda, à partir de 13 h</li>
</ul>
</li>
</ul>
<h3>20 mai</h3>
<ul>
<li><strong>Centre de services scolaire du Lac-Témiscamingue (Témiscaming, Latulipe, Lorrainville, Notre-Dame-du-Nord, etc.) – Deux lieux de rassemblement :</strong>
<ul>
<li>Au CSLT : 2, rue Maisonneuve, Ville-Marie, à partir de midi</li>
<li>École Gilbert-Théberge : 40, rue Boucher, Témiscaming, à partir de midi</li>
</ul>
</li>
<li><strong>Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue (campus Rouyn-Noranda, Amos, Val-D’Or) – Trois lieux de rassemblement :</strong>
<ul>
<li>425, boul. du Collège, Rouyn-Noranda, à partir de 13 h</li>
<li>675, 1<sup>re</sup> Avenue, Val-d’Or, de 13 h à 17 h</li>
<li>341, rue Principale Nord, Amos, de 13 h à 17 h</li>
</ul>
</li>
</ul>
<h3>21 mai</h3>
<ul>
<li><strong>Centre de services scolaire de la Baie-James (Radisson, Chapais, Matagami, Lebel-sur-Quévillon, Chibougamau, etc.) – Lieu de rassemblement :</strong>
<ul>
<li>596, 4<sup>e</sup> Rue, Matagami (gazebo du centre-ville), à partir de midi</li>
</ul>
</li>
</ul>
Lors de son point de presse du 2 mai dernier, le premier ministre François Legault n’a fait que répéter l’offre de 5% sur 3 ans de 2019, en ajoutant 3% en montant forfaitaire qui ne s’ajoute toutefois pas au salaire et n’est versé qu’en une seule fois. Aussi, sur la table, un montant de 1% de hausse salariale à être versé si et seulement si l’économie est au rendez-vous, ce qui équivaut à un acte de foi.

Les travailleuses et travailleurs que nous représentons dans le secteur de l’éducation en ont assez. Ils veulent de la reconnaissance, ils veulent être traités équitablement. Nous avons déposé des demandes raisonnables et acceptables. Depuis le début des discussions, peu d’efforts ont été faits du côté patronal pour conclure la négociation, particulièrement en ce qui a trait au personnel de soutien. C’est assez.

En ce qui a trait aux montants forfaitaires, il faut savoir qu’ils ne sont versés qu’une seule fois et ne font pas partie de la rémunération salariale. Ils ne s’additionnent donc pas aux montants versés à la retraite, aux vacances, aux assurances, etc. Sur une carrière de 25 ans, 30 ans, cela se traduit par des milliers de dollars en perte de revenus pour les travailleurs et travailleuses.

Le SCFP représente entre autres le personnel de soutien en services de garde, en adaptation scolaire, des travailleuses et travailleurs spécialisés (électriciens, plombiers, préposés à l’entretien ménager), des professionnels et professionnelles, des employés et employées de bureau, du personnel administratif, etc.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :
<ul>
<li>Le traitement annuel moyen des 12 967 employés de soutien (SCFP) est de 22 036, 18 $. De ce nombre 40% n’ont pas de statut régulier à temps complet.</li>
<li>Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 39 818,76 $;</li>
<li>Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 184,06 $;</li>
<li>Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2 %;</li>
<li>Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,8 % ;</li>
<li>Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 42,3 %.</li>
</ul>
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800).

Montréal, le 16 mai 2021. — Les travailleuses et travailleurs de soutien du secteur public dans le secteur de l’éducation représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, annoncent 11 journées de grève dans 18 centres de services scolaires, commissions scolaires et cégeps en mai et en juin à travers tout le Québec. Insatisfaits des offres du gouvernement Legault, ils sont mobilisés pour faire connaitre leur mécontentement à l’endroit de Québec. Au total ce sont 10 000 travailleuses et travailleurs de soutien qui seront en grève. Cette semaine, ce sont les employés de soutien de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Baie-James qui vont débrayer.

Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement ce n’est pas 8% de hausse salariale que Québec a déposé aux tables de négociations, mais bel et bien 5%. Depuis le début des négociations, en décembre 2019, les offres de Québec n’ont pratiquement pas bougé :

  • Décembre 2019 : 5 % de hausse salariale sur 3 ans, plus un montant forfaitaire.
  • Mars 2020 : 5 % de hausse salariale sur 3 ans, plus un montant forfaitaire.
  • 31 mars 2021 : 5 % de hausse salariale sur 3 ans, plus un montant forfaitaire.

Lors de son point de presse le 2 mai dernier, le premier ministre François Legault n’a fait que répéter l’offre de 5 % sur 3 ans de 2019, avec 3 % en montant forfaitaire qui ne s’ajoute toutefois pas au salaire et n’est versé qu’en une seule fois. Aussi, sur la table, un montant de 1 % de hausse salariale à être versé seulement et seulement si l’économie est au rendez-vous, ce qui équivaut à un acte de foi.

Les travailleuses et travailleurs des commissions scolaires, centres de services scolaires, cégeps et collèges suivants se préparent à faire connaitre leur mécontentement par des journées de grève :

  • Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (plus de 102 établissements dans l’Ouest et le Sud-Ouest de Montréal)
  • Centre de services scolaires Marie-Victorin (73 établissements en Montérégie, à Longueuil, à Brossard, à Boucherville, à Saint-Lambert, etc.)
  • Centre de services scolaires de Rouyn-Noranda (Rouyn-Noranda)
  • Cégep Abitibi-Témiscamingue (Rouyn-Noranda, Val-D’Or, Amos)
  • Centre de services scolaires de l’Or-et-des-Bois (Val-d’Or, Senneterre, Malartic, etc.)
  • Centre de services scolaires de la Rivière-du-Nord (Saint-Jérôme, Mirabel, Sainte-Thérèse, Lachute, Rivière-du-Nord, etc.)
  • Centre de services scolaires de Laval (Laval)
  • Centre de services scolaires du Lac-Témiscamingue (Témiscaming, Latulipe, Lorrainville, Notre-Dame-du-Nord, etc.)
  • Centre de services scolaires des Affluents (Repentigny, L’Assomption, Terrebonne, Lavaltrie, Mascouche, etc.)
  • Centre de services scolaires Pointe-de-l’Île (Anjou, Montréal-Est, Montréal-Nord, Pointe-aux-Trembles, Rivière-des-Prairies, Saint-Léonard)
  • Centre de services scolaires de la Capitale (Québec)
  • Centre de services scolaires Seigneurie-des-Mille-Îles (Blainville, Deux-Montagnes, Saint-Eustache, Terrebonne, etc.)
  • Centre de services scolaires de Portneuf (Donnacona, Portneuf, Deschambault, Neuville, etc.)
  • Centre de services scolaires de la Baie-James (Radisson, Chapais, Matagami, Lebel-sur-Quévillon, Chibougamau, etc.)
  • Professionnels de Laval, Des Mille-Îles (Laval) et des Affluents (Repentigny)
  • Centre de services scolaires de Saint-Hyacinthe (Saint-Hyacinthe, Acton Vale, Roxton Falls, Saint-Jude, etc.)
  • Centre de services scolaires des Grandes-Seigneuries (Châteauguay, Delson, La Prairie, Candiac, etc.)
  • Centre de services scolaires Seigneurie-des-Mille-Îles (Boisbriand, Rosemère, Saint-Eustache, Deux-Montagnes, etc.)
  • Collège Maisonneuve (Montréal)
  • Collège de Valleyfield (Valleyfield)
  • Collège Marie-Victorin (Montréal)

En mars 2020, lors d’une rencontre convoquée par le premier ministre, Québec a demandé aux leaders syndicaux d’accélérer les négociations, invitation à laquelle la FTQ a répondu présente. Depuis, peu d’efforts ont été fait du côté patronal pour conclure la négociation, particulièrement en ce qui a trait au personnel de soutien.

Quant aux montants forfaitaires, il faut savoir qu’ils ne sont versés qu’une seule fois et ne font pas partie de la rémunération salariale. Ils ne s’additionnent donc pas aux montants versés à la retraite, aux vacances, aux assurances, etc. Sur une carrière de 25 ans, 30 ans, cela se traduit par des milliers de dollars en perte de revenus pour les travailleuses et travailleurs. Dans les faits, sur 45 tables de négociation, 2 tables sectorielles seulement en sont arrivées à un accord.

Le SCFP représente, entre autres, le personnel de soutien en services de garde, en adaptation scolaire, des travailleuses et travailleurs spécialisés (électriciens, plombiers, préposés à l’entretien ménager), des professionnels et professionnelles, des employés et employées de bureau, du personnel administratif, etc.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 39 818,76 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 184,06 $
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2 %;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,8 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 42,3 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Montréal, 12 mai 2021. – Représentant près de 400 000 travailleuses et travailleurs œuvrant quotidiennement en santé et services sociaux, en éducation et dans les organismes gouvernementaux, l’APTS, la CSN, la CSQ et la FTQ annoncent le déploiement d’une campagne publicitaire d’envergure interpellant le grand public sur l’insuffisance des offres du gouvernement de François Legault dans la présente négociation des conventions collectives touchant le secteur public.

Sur le thème « Sans nous, il n’y a plus de services publics », la campagne lancée aujourd’hui par les organisations syndicales dénonce les faussetés colportées par le gouvernement Legault à propos des syndicats et de ses offres, tout en invoquant l’insuffisance de la proposition salariale actuelle de 5 % d’augmentation, échelonnée sur 3 ans, pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui se dévouent au quotidien pour la population du Québec. Les organisations syndicales considèrent que le gouvernement maquille la vérité dans l’objectif de cacher la faiblesse de ses offres à l’endroit du personnel œuvrant dans les services, composé d’une forte majorité de femmes. « Les travailleuses et les travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des organismes gouvernementaux sont les piliers des services publics. Le gouvernement n’écoute pas les signaux d’alarme que nous lançons depuis plusieurs années. De toute évidence, le premier ministre François Legault ne prend pas la pleine mesure de la crise qui sévit dans les différents réseaux responsables d’offrir des services à la population, et nous n’avons d’autre choix que de lancer un cri du cœur pour les milliers de femmes et d’hommes qui portent nos établissements sur leurs épaules, chaque jour. Sans nous, tout s’écroule. Notre message au gouvernement est sans équivoque : la vraie reconnaissance de nos emplois passe par un salaire juste et équitable et de meilleures conditions de travail », clament les porte-parole de l’APTS, de la CSN, de la CSQ et de la FTQ.

Des offres insuffisantes

Malgré des négociations qui s’étirent depuis plus de 18 mois, l’APTS, la CSN, la CSQ et la FTQ constatent avec exaspération que le gouvernement reste campé sur ses positions de départ, sans donner de marge de manœuvre qui permettrait une véritable négociation. « Alors que la pandémie est venue mettre en lumière l’extrême fragilité des réseaux, monsieur Legault et ses ministres s’entêtent à vouloir imposer leurs seules priorités électorales; des priorités déconnectées de la crise qui sévit dans l’ensemble des secteurs des services publics. Pour défendre ses offres d’augmentation insuffisantes de 5 %, échelonnées sur 3 ans, soit les mêmes offres présentées par Québec en décembre 2019, le gouvernement se rabat sur son argument ultime, celui que réitèrent les décideurs lors de chaque négociation : la capacité de payer des Québécoises et Québécois. Pourtant, la vraie question à se poser n’est-elle pas : le Québec a-t-il les moyens de se priver de services publics accessibles et de qualité? Parce que, sans nous, il n’y a plus de services publics », concluent les représentants des organisations syndicales.

Les publicités seront diffusées à partir du 12 mai sur les ondes radio, télé ainsi que dans les médias imprimés et numériques.

Pour plus de détails sur la campagne de l’APTS, de la CSN, de la CSQ et de la FTQ : http://sansnouspasde.quebec/.

Montréal, le 9 mai 2021. – Les travailleuses et travailleurs de soutien du secteur public dans le secteur de l’éducation représentés par la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés (SCFP-Québec, SEPB, UES 800) insatisfaits des offres du gouvernement Legault sont mobilisés pour faire connaitre leur mécontentement à l’endroit de Québec.

Ainsi, des actions de visibilité et des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève ont été adoptés par les travailleuses et travailleurs. Depuis le début des négociations, en décembre 2019, les offres de Québec n’ont pratiquement pas bougé :

  • Décembre 2019 : 5% de hausse salariale sur 3 ans plus un montant forfaitaire.
  • Mars 2020 : 5% de hausse salariale sur 3 ans plus un montant forfaitaire.
  • 31 mars 2021 : 5% de hausse salariale sur 3 ans plus un montant forfaitaire.

Lors de son point de presse du 2 mai dernier, le premier ministre François Legault n’a fait que répéter l’offre de 5% sur 3 ans de 2019, en ajoutant 3% en montant forfaitaire qui ne s’ajoute toutefois pas au salaire et n’est versé qu’en une seule fois. Aussi, sur la table, un montant de 1% de hausse salariale à être versé seulement et seulement si l’économie est au rendez-vous, ce qui équivaut à un acte de foi.

Les travailleuses et travailleurs des commissions scolaires et des centres de services scolaires suivants se préparent à faire connaitre leur mécontentement par des actions de visibilité ou journées de grève :

  • Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (Plus de 102 établissements dans l’Ouest et le Sud-Ouest de Montréal)
  • Commission scolaire New Frontiers (plus de 15 établissements en Montérégie)
  • Commission scolaire Riverside (plus de 28 établissements en Montérégie)
  • Centre de services scolaires Marie-Victorin (73 établissements en Montérégie, Longueuil, Brossard, Boucherville, Saint-Lambert, etc.)
  • Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier (Plus de 36 établissements à Laval, Laurentides et Lanaudière)
  • Centre de services scolaires de Rouyn-Noranda (Rouyn-Noranda)
  • Centre de services scolaires de la Capitale (Québec)
  • Centre de services scolaires Seigneurie-des-Mille-Îles (Blainville, Deux-Montagnes, Saint-Eustache, Terrebonne, etc.)
  • Centre de services scolaires de Portneuf (Donnacona, Portneuf, Deschambault, Neuville, etc.)
  • Centre de services scolaires de la Baie-James (Radisson, Chapais, Matagami, Lebel-sur-Quévillon, Chibougamau, etc.)
  • Centre de services scolaires de l’Or-et-des-Bois (Val-d’Or, Senneterre, Malartic, etc.)
  • Centre de services scolaires de la Rivière-du-Nord (Saint-Jérôme, Mirabel, Sainte-Thérèse, Lachute, Rivière-du-Nord, etc.)
  • Centre de services scolaires de Laval (Laval)
  • Centre de services scolaires du Lac-Témiscamingue (Témiscaming, Latulipe, Lorrainville, Notre-Dame-du-Nord, etc.)
  • Centre de services scolaires des Affluents (Repentigny, L’Assomption, Terrebonne, Lavaltrie, Mascouche, etc.)
  • Centre de services scolaires Pointe-de-l’Île (Anjou, Montréal-Est, Montréal-Nord, Pointe-aux-Trembles, Rivière-des-Prairies, Saint-Léonard)
  • Centre de services scolaires de Saint-Hyacinthe (Saint-Hyacinthe, Acton Vale, Roxton Falls, Saint-Jude, etc.)
  • Centre de services scolaires des Grandes-Seigneuries (Châteauguay, Delson, La Prairie, Candiac, etc.)
  • Centre de service scolaire Seigneurie-des-Mille-Îles (Boisbriand, Rosemère, Saint-Eustache, Deux-Montagnes, etc.)

Dans les prochains jours, les travailleuses et travailleurs de l’Union des employés et employées de service (UES-800) seront également consultés sur les offres de Québec et sur l’adoption de moyens de pression.

En mars 2020, lors d’une rencontre convoquée par le premier ministre, Québec a demandé aux leaders syndicaux d’accélérer les négociations, invitation à laquelle la FTQ a répondu présente. Depuis, peu effort ont été fait du côté patronal pour conclure la négociation, particulièrement en ce qui a trait au personnel de soutien.

En ce qui a trait aux montants forfaitaires, il faut savoir qu’ils ne sont versés qu’une seule fois et ne font pas partie de la rémunération salariale. Ils ne s’additionnent donc pas aux montants versés à la retraite, aux vacances, aux assurances, etc. Sur une carrière de 25 ans, 30 ans, cela se traduit par des milliers de dollars en perte de revenus pour les travailleuses et travailleurs. Dans les faits, sur 45 tables de négociations, 2 tables sectorielles seulement en sont arrivées à un accord.

Le SCFP-Québec, le SEPB et l’UES-800 représentent entre autres le personnel de soutien en services de garde, en adaptation scolaire, des travailleuses et travailleurs spécialisés (électriciens, plombiers, préposés à l’entretien ménager), des professionnels et professionnelles, des employés et employées de bureau, du personnel administratif, etc.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 39 818,76$ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 184,06$
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2%;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,8% ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 42,3 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)

« Encore un exercice de relation publique; on tourne en rond » -Daniel Boyer président de la FTQ

Montréal, le 2 mai 2021. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) réagit avec déception au terme de la rencontre à laquelle le premier ministre et la présidente du Conseil du trésor ont convoqué cet après-midi les principales organisations syndicales impliquées dans la négociation du secteur public (FTQ, CSQ, CSN, FIQ, APTS). « C’est la 3e fois depuis mars 2020 que le premier ministre et le Conseil du trésor nous rencontrent pour essentiellement nous répéter les mêmes choses et tout comme l’an dernier, nous répétons que oui nous voulons négocier, oui nous sommes prêts à accélérer les échanges, mais encore faut-il que les négociateurs patronaux aient les mandats de faire bouger les choses, ce n’est visiblement toujours pas le cas », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« C’est bien beau les relations publiques et les belles images, mais c’est à ses négociateurs que le premier ministre doit parler. La FTQ a déjà présenté, il y a plusieurs semaines, des demandes raisonnables et acceptables qui répondent très bien au cadre financier du gouvernement. Nous croyons toujours à un accord négocié, mais il faut que le gouvernement comprenne que les travailleuses et travailleurs que nous représentons ont droit à une véritable amélioration des conditions d’exercice d’emplois, de la rémunération, incluant un rattrapage salarial. De plus il n’y a toujours rien pour le personnel de soutien. Sans ces améliorations, l’exode des travailleurs et travailleuse du secteur public qui quittent par centaines leur emploi ne fera que s’accentuer », ajoute le président de la FTQ.

« Depuis le début de la pandémie, Québec n’a pas hésité à investir des centaines de millions de dollars pour relancer l’économie, et nous l’avons salué. Mais, il n’y a pas que le béton, il y a aussi les services publics qui sont sous-financés depuis des dizaines d’années et qui sont maintenus à bout de bras par le personnel de la santé, de l’éducation et des services sociaux. Bien traiter et bien payer son personnel c’est aussi investir dans notre économie. À ce que je sache, les salaires versés ne servent pas à enrichir les paradis fiscaux, mais à mettre du beurre sur la table, à nourrir sa famille et à consommer chez nous », conclut Daniel Boyer.

Montréal, le 20 avril 2021. — La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur de l’éducation (SCFP-Québec, SEPB, UES 800) réclament au ministère de l’Éducation et aux Centres de services scolaires les résultats de tous les tests de qualité de l’air effectués dans chaque établissement, et de connaître la méthodologie utilisée lors des prélèvements. Les syndicats demandent également la liste des interventions faites sur les systèmes de ventilation de chaque établissement ; copie des contrats d’entretien de ces systèmes ; copie des plans d’entretien des systèmes de ventilation passée et à venir. Des demandes formelles vont être envoyées aux directions des Centres de services scolaires dans les prochains jours.

« La confiance n’est plus là, les cafouillages du ministère et de son ministre dans ce dossier, comme l’a révélé Radio-Canada, ne nous laissent pas le choix d’agir. Depuis le début de la pandémie, il y a plus d’un an, on tourne en rond. On ne peut plus se fier au ministère qui ne cesse de pelleter par en avant les graves problèmes de ventilation dans les écoles sans parler du tripotage des tests de qualité de l’air », déclare Richard Delisle, président du Conseil provincial du soutien scolaire (SCFP-Québec).

« Il est choquant d’entendre le ministre qui réagit en déclarant que les tests seront refaits l’an prochain. Des tests crédibles doivent être faits maintenant et les résultats transmis aux représentants syndicaux. Ça fait un an que nous sommes en pandémie, ça suffit. Ce que le ministre nous dit, c’est qu’il se fout de la santé et sécurité des enfants et du personnel des établissements scolaires. On ne peut plus accepter cela », ajoute Annie Lavoie, représentante en santé et sécurité du travail au Centre de service scolaire Marie-Victorin à Longueuil (SEPB).

« Ce que nous voulons c’est que les enfants et le personnel dans les établissements scolaires puissent recevoir l’enseignement et œuvrer en toute sécurité. En reportant les tests dans les établissements, le gouvernement joue à la roulette russe et semble ignorer que les principaux sites d’infection se trouvent justement dans les milieux de travail et les écoles. Le personnel dans les établissements doit pouvoir travailler dans des conditions optimales en temps de pandémie et avoir accès à des tests rigoureux », conclut Jacqueline Anciaes conseillère syndicale UES 800.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

• Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 39 818,76 $ ;
• Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 184,06 $ ;
• Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2 % ;
• Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,8 % ;
• Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 42,3 %.

Le SCFP-Québec, le SEPB et l’UES 800 représentent plusieurs corps d’emploi dans le réseau de l’éducation. Il s’agit entre autres du personnel en service de garde, en adaptation scolaire, des travailleuses et travailleurs spécialisés (électriciens, plombiers, préposés à l’entretien ménager), professionnels et professionnelles, employés et employées de bureau, personnel administratif, etc.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Québec, le 31 mars 2021. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP-Québec, SQEES-298, SEPB-Québec, UES 800) prennent acte de la nouvelle proposition déposée ce mercredi par le Conseil du trésor, mais visiblement c’est nettement insuffisant pour signer un nouveau contrat de travail.

« Bien qu’il y ait des éléments qui méritent d’être regardés de près, nous sommes encore bien loin d’un accord. Si on reconnait que le gouvernement a fait des petits pas, il en reste beaucoup à faire pour conclure cette négociation. Après un an et demi de négociation, c’est un peu décevant », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Dans sa proposition, Québec maintient son offre salariale de 5 %, et ajoute 1 % pour la dernière année de la convention collective liée à l’Indice des prix à la consommation et à la croissance économique, des conditions qui s’apparentent à une profession de foi. Des montants forfaitaires sont également proposés, malheureusement non récurrents et qui, à la retraite, ne sont pas comptabilisés dans la pension versée aux travailleuses et travailleurs.

« On est loin de la coupe aux lèvres. Quant aux offres salariales différenciées, il y a bien sûr des types d’emplois qui méritent des correctifs, cependant, ça ne laisse pas de place pour des hausses pour les autres salariés. Concrètement, les offres de Québec ne règlent pas le retard salarial de 9,4 % des travailleurs et travailleuses du secteur public, ce qui signifie encore une fois une perte du pouvoir d’achat de nos membres », ajoute le président de la FTQ.

« Nos gens sont mobilisés et nous allons accentuer cette mobilisation. Les travailleuses et travailleurs de la santé, de l’éducation et des services sociaux veulent une reconnaissance de la valeur de leur travail. Ce qui est sur la table ne règle en rien le grave problème d’attraction et de rétention du personnel de même que les conditions d’exercice d’emploi. Québec doit prendre la mesure des sacrifices des femmes et des hommes qui tiennent à bout de bras les services publics. Pour nous, les négociations sont loin d’être terminées », conclut le président de la FTQ.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 39 818,76 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 184,06 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2 %;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,8 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 42,3 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Québec, le 30 mars 2021. – Les travailleuses et travailleurs du secteur public représentés par la FTQ et ses syndicats affiliés (SCFP-Québec, SQEES-298, SEPB-Québec, UES 800) de plusieurs régions du Québec se mobilisent et vont défiler en convoi de voitures entre 11 h et 13 h 30 devant l’Assemblée nationale à Québec, afin de rappeler au gouvernement et à la CAQ qu’au 31 mars, il y aura un an que les conventions collectives de travail seront échues.

Malgré un appel pressant du premier ministre François Legault à conclure rapidement les négociations en mars 2020, appel auquel la FTQ a répondu présente, les négociations font du surplace. « Les travailleuses et travailleurs sont fatigués, irrités par ce manque de reconnaissance du gouvernement. Pourtant, nous avons déposé des propositions raisonnables et acceptables, mais ça traîne du côté du gouvernement. Il est temps que ça bouge », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« “Est-ce qu’une autre équipe aurait pu faire mieux?”, comme l’a écrit un membre de l’équipe de la CAQ en parlant de la gestion de la pandémie. Ben oui, on aurait pu faire mieux! Le bilan d’un an de pandémie au Québec c’est plus de 10 000 morts, dont la moitié des victimes au pays; des milliers de travailleuses et travailleurs de première ligne infectés par la COVID-19; et plus d’une dizaine de morts chez ce même personnel. Wow! Quel bilan!

« Oui on aurait pu faire mieux si, depuis plus de 30 ans, les gouvernements, dont celui de la CAQ, avaient écouté nos craintes quant à l’impact des nombreuses réformes, l’austérité libérale, les coupes et le sous-investissement dans les services publics. Malheureusement, tout ce beau monde a ignoré nos cris d’alarme en se bouchant les yeux et les oreilles et en jouant aux dés avec les services publics, les services à la population », ajoute le président de la FTQ.

« Pour remettre les services publics sur les rails, il faut investir entre autres dans l’amélioration des conditions d’exercice d’emplois, favoriser l’attraction et la rétention du personnel et bonifier les salaires. Des milliards de dollars ont été injectés dans l’économie du Québec et nous l’avons salué, il doit bien y avoir de l’argent pour les femmes et les hommes qui soignent, éduquent et prennent soin de notre population », conclut le président de la FTQ.

À noter : les syndicats impliqués dans cette activité assureront la compensation carbone des déplacements du convoi.

Pour en savoir plus sur toutes les activités de mobilisation : https://ftq.qc.ca/an-de-negociations-on-se-mobilise/.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 39 818,76 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 184,06 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2 %;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,8 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 42,3 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Montréal, le 28 mars 2021. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans la négociation du secteur public (SCFP-Québec, SQEES-298, SEPB, UES 800) annoncent une série d’actions de visibilité et de manifestations (29, 30, 31 mars) pour dénoncer l’absence de progrès aux tables de négociation. Le 31 mars prochain, cela fera un an que les travailleuses et travailleurs sont sans contrat de travail et plus d’un an que les négociations amorcées à l’automne 2019 piétinent.

Déjà, depuis le 15 mars, une campagne de valorisation des titres d’emplois du personnel est en marche. Les travailleuses et travailleurs sont invités à tourner de courtes vidéos pour dire au gouvernement pourquoi ils sont essentiels au bon fonctionnement des services publics (https://ftq.qc.ca/campagne-de-valorisation-des-titres-demploi/).

Ces journées d’actions connaitront leur point culminant par les mobilisations suivantes :
• Visites de ministres dans différentes régions le 29 mars (https://ftq.qc.ca/mobilisation-soutien-aux-negos-secteur-public-29-mars-2021/);
• Cortège de voitures devant l’Assemblée nationale avec un rassemblement devant les bureaux de la FTQ à Québec le 30 mars (https://ftq.qc.ca/grand-convoi-automobile-soutien-aux-negos-secteur-public-30-mars-2021/ );
• Grandes manifestations intercentrales le 31 mars à Québec et à Montréal. (https://ftq.qc.ca/manifestations-on-sonne-lalarme-31-mars-2021/).

« Les travailleuses et travailleurs que nous représentons en ont assez. Ces négociations trainent depuis trop longtemps et nos membres en ont ras le bol de se faire dire constamment par le gouvernement qu’ils sont beaux et fins. Ce n’est pas un secret, les personnels de la santé, l’éducation et des services sociaux sont fatigués, épuisés et maintiennent les services à bout de bras. La reconnaissance de leur travail, leur dévouement doit passer par de meilleures conditions d’exercices d’emplois afin de faciliter l’attraction et la rétention du personnel et une rémunération qui tient compte de leur compétence », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Malgré les appels du premier ministre en mars 2020 pour régler rapidement les négociations, rien ne bouge. Pourtant, des demandes raisonnables et acceptables ont été présentées au gouvernement, mais en vain. Malheureusement, les négociations piétinent alors que nous attendons toujours des offres acceptables de la part du Conseil du trésor », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Pour en savoir plus sur toutes les activités de mobilisation : https://ftq.qc.ca/an-de-negociations-on-se-mobilise/.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2 %;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)

Québec, le 25 novembre 2020. – Les organisations syndicales (CSN, CSQ, FIQ, APTS, FTQ, FAE, SFPQ, SPGQ) représentant plus de 500 000 travailleuses et travailleurs du secteur public unissent aujourd’hui leurs voix pour dénoncer fermement l’attitude du gouvernement. Ce dernier n’a toujours pas présenté d’offres susceptibles de faire avancer les négociations dans le but de renouveler les conventions collectives échues le 31 mars 2020.

Les travailleuses – représentant plus de 75% du personnel des services publics – et les travailleurs en ont assez des « mercis » de 13 heures lors des points de presse. Le personnel profite de deux actions de visibilité à grand déploiement – l’une au pied du pont Jacques-Cartier à Montréal et l’autre à la place George-V à Québec, adjacente au Secrétariat du Conseil du Trésor – pour sonner l’alarme. Il réclame ainsi des offres concrètes pour résorber la crise qui sévit dans les services publics depuis bien avant la pandémie.

En point de presse, les leaders syndicaux (Jacques Létourneau, CSN; Sonia Ethier, CSQ; Nancy Bédard, FIQ; Andrée Poirier, APTS; Daniel Boyer, FTQ; Sylvain Mallette, FAE; Christian Daigle, SFPQ; Line Lamarre, SPGQ) ont mis en garde le gouvernement quant aux dangers d’une rupture de service dans les réseaux publics et aux conséquences catastrophiques qu’aurait un retour à l’austérité pour toute la population du Québec.

«Dans les faits, nous sommes déjà en bris de service dans les réseaux avec notamment des interventions chirurgicales et des suivis qui sont reportés ou carrément annulés. Il n’y a plus de temps à perdre, le gouvernement doit reconnaître l’apport essentiel des travailleuses et travailleurs des services publics en déposant des offres qui permettent d’attirer et de retenir le personnel. Il doit, sans attendre, bonifier la rémunération et améliorer les conditions de travail», déclarent les leaders syndicaux.

«Nos organisations ont présenté des solutions aux différentes tables de négociations. Elles répondent très précisément aux besoins des services publics et permettent de valoriser et de reconnaître le travail du personnel. Ce n’est pas seulement les travailleuses et travailleurs qui souffrent des années d’austérité des gouvernements précédents, c’est toute la population du Québec qui en paie le prix», ajoutent les leaders syndicaux.

«Le personnel est écœuré des conditions d’exercice d’emploi épuisantes, de la pénurie de main-d’œuvre, de la non-reconnaissance du travail accompli et des sacrifices que toutes et tous font chaque jour. La capacité à offrir des soins et des services de qualité est intimement liée aux conditions de travail et de rémunération. Il n’y a plus de temps à perdre, Québec doit déposer des offres valables afin de mettre derrière nous cette négociation et de se concentrer sur la lutte contre la pandémie», concluent les leaders syndicaux.

Montréal, le 4 novembre 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés en négociation pour le renouvellement de leur convention collective de travail dans le secteur public invitent les militantes et militants, les travailleurs et travailleuses, ainsi que la population à prendre leur pause le jeudi 12 novembre prochain, à 10 heures, pendant 15 minutes, pour rendre hommage aux travailleuses et travailleurs de première ligne qui luttent contre la pandémie.

« Depuis mars dernier, au Québec, nous sommes tous mobilisés dans la lutte contre la COVID-19, particulièrement en santé et en éducation. Dans ces secteurs, à ce jour, au moins 18 000 personnes ont été contaminées, principalement en santé; 11 sont décédées. Nous ne pouvons rester indifférents à leur sacrifice. Il faut également saluer ceux et celles qui, dans tous les milieux de travail, se sont dévoués, bien souvent au risque de leur santé, pour prendre soin de notre population. C’est ensemble et solidaire que nous combattons la pandémie ! », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« C’est dans cet esprit que nous invitons les travailleurs et travailleuses ainsi que la population à prendre leur pause pour saluer le sacrifice des personnes décédées des suites de la COVID-19 ou ayant contracté le virus. Cette pause, tout en assurant la continuité des services, est aussi l’occasion d’envoyer un message de remerciement aux personnes travaillant en éducation, en santé ou dans les services sociaux ou encore d’exprimer nos remerciements à tout le personnel de première ligne sur les réseaux sociaux », ajoute le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

Reconnaitre le dévouement et le travail des hommes et des femmes du secteur public, c’est aussi, entre autres, leur donner de bonnes conditions d’exercice d’emploi et bonifier leur rémunération. Les travailleurs et travailleuses ont répondu à l’appel du premier ministre pour lutter contre la pandémie. « Malheureusement, il n’y a pas encore de règlement alors que nous avons proposé des solutions concrètes pour améliorer les services publics. Québec se prépare à investir 14 milliards de dollars dans le béton. On ne laisse pas les infrastructures se dégrader, alors pourquoi on laisse les services publics s’effondrer ? », conclut les leaders syndicaux.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2 % ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)

Montréal, le 4 novembre 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés en négociation pour le renouvellement de leur convention collective de travail dans le secteur public invitent les militantes et militants, les travailleurs et travailleuses, ainsi que la population à prendre leur pause le jeudi 12 novembre prochain, à 10 heures, pendant 15 minutes, pour rendre hommage aux travailleuses et travailleurs de première ligne qui luttent contre la pandémie.

« Depuis mars dernier, au Québec, nous sommes tous mobilisés dans la lutte contre la COVID-19, particulièrement en santé et en éducation. Dans ces secteurs, à ce jour, au moins 18 000 personnes ont été contaminées, principalement en santé; 11 sont décédées. Nous ne pouvons rester indifférents à leur sacrifice. Il faut également saluer ceux et celles qui, dans tous les milieux de travail, se sont dévoués, bien souvent au risque de leur santé, pour prendre soin de notre population. C’est ensemble et solidaire que nous combattons la pandémie ! », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« C’est dans cet esprit que nous invitons les travailleurs et travailleuses ainsi que la population à prendre leur pause pour saluer le sacrifice des personnes décédées des suites de la COVID-19 ou ayant contracté le virus. Cette pause, tout en assurant la continuité des services, est aussi l’occasion d’envoyer un message de remerciement aux personnes travaillant en éducation, en santé ou dans les services sociaux ou encore d’exprimer nos remerciements à tout le personnel de première ligne sur les réseaux sociaux », ajoute le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

Reconnaitre le dévouement et le travail des hommes et des femmes du secteur public, c’est aussi, entre autres, leur donner de bonnes conditions d’exercice d’emploi et bonifier leur rémunération. Les travailleurs et travailleuses ont répondu à l’appel du premier ministre pour lutter contre la pandémie. « Malheureusement, il n’y a pas encore de règlement alors que nous avons proposé des solutions concrètes pour améliorer les services publics. Québec se prépare à investir 14 milliards de dollars dans le béton. On ne laisse pas les infrastructures se dégrader, alors pourquoi on laisse les services publics s’effondrer ? », conclut les leaders syndicaux.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2 % ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)

Montréal, le 31 octobre 2020. – Les travailleuses et travailleurs du secteur public en santé et en éducation affiliés à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) profitent de la fête d’Halloween pour rappeler au gouvernement qu’il est temps de conclure une nouvelle convention collective négociée. Ce n’est pas par la pensée magique et en vivant dans un monde imaginaire que les conditions salariales et d’exercice d’emploi des travailleuses et travailleurs de l’État vont s’améliorer.

«Est-il besoin de rappeler que le personnel des secteurs de la santé et de l’éducation est épuisé, au bout du rouleau ? Il est urgent de mettre cette négociation derrière nous afin de se concentrer à la lutte contre la COVID-19. Nous sommes tout près d’un point de rupture dans les services à la population. Québec doit bouger», déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

«Pour aider à régler le problème d’attraction et de rétention du personnel, il faut reconnaître et valoriser le travail effectué, pas juste par de beaux discours à la télévision, mais par des gestes concrets», ajoutent les leaders syndicaux, Benoit Bouchard, président du SCFP-Québec, Sylvie Nelson, présidente du SQEES-298, Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB, et Raymond Larcher, président de l’UES 800.

«Les travailleuses et travailleurs du soutien scolaire tiennent les écoles à bout de bras. C’est bien beau de procéder à des embauches et d’ajouter des journées pédagogiques, mais encore faudrait-il que le personnel puisse compléter leur semaine normale de travail, pas juste des horaires brisés de 15 heures par semaine. Par exemple, dans les services de garde, les éducatrices travaillent souvent avec une quinzaine de bulles avec souvent une vingtaine d’enfants à gérer.»

«Les réformes de structure, l’organisation du travail déficient et les écarts importants de rémunération ont pavé la route à la crise que nous traversons. Les travailleuses et travailleurs sont exténués, des milliers ont contracté le virus, d’autres en sont décédés et c’est par centaines que le personnel quitte les services publics. Le recrutement de nouveau personnel en santé et en éducation est la preuve que les conditions d’exercice d’emploi et de rémunération sont déficientes. Pourtant, nous avons proposé des solutions, mais en vain», ajoute les leaders syndicaux.

«Nous avons des demandes raisonnables, des solutions immédiates. Québec a choisi de débloquer 14 milliards de dollars pour la mise à niveau de nos infrastructures, dans le béton. Il est temps d’investir dans nos ressources humaines en santé et en éducation», conclut le président de la FTQ.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation:

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2 % ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)

Montréal, le 25 octobre 2020. – Un sondage CROP commandé par la FTQ et ses syndicats affiliés impliqués dans la négociation du secteur public (SCFP-Québec, SQEES 298, SEPB, UES 800) révèle clairement que la grande majorité des Québécois et Québécoises considèrent qu’un accord sur le renouvellement des conventions collectives des travailleurs et travailleuses de l’état contribuerait à lutter contre la COVID-19. En effet, 75% des personnes interrogées ont répondu oui à la question voulant qu’un règlement aiderait à faire face à la pandémie.

« Il est temps de mettre cette négociation derrière nous et de concentrer tous nos efforts à lutter contre la crise que nous traversons.  Nous avons déposé des demandes raisonnables et proposé des pistes de solutions gagnant/gagnant pour le gouvernement, les travailleuses et les travailleurs et pour la population du Québec.  Nos gens sont épuisés, ils ont besoin de reconnaissance, de meilleures conditions d’exercice d’emploi et de meilleurs salaires », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

« On ne va jamais réussir à recruter et à maintenir en emploi des travailleurs et travailleuses dans le secteur public tant que cette situation ne sera pas réglée.  D’ailleurs, la population le comprend bien. Le message est clair : 84% des répondants estiment que la trop grande charge de travail et les salaires trop bas sont les principales causes de la pénurie de personnel », ajoute le président de la FTQ.

D’ailleurs, 77% des répondants au sondage estiment que les salaires versés sont un investissement plutôt qu’une dépense.

Les résultats du sondage, effectué entre le 15 et le 20 octobre auprès de 1500 répondants, sont également très inquiétants pour l’avenir des services publics. Chez les personnes interrogées qui œuvrent dans le secteur public, 41% ont déclaré, dans la situation actuelle, songer à un changement de carrière, cette proportion grimpe à 56 % chez les jeunes travailleurs et travailleuses de 18 à 34 ans.

« En laissant traîner la négociation, c’est clair que plusieurs travailleurs et travailleuses vont quitter le réseau, d’ailleurs c’est déjà commencé.  Nous sommes en train de perdre des gens d’expérience ainsi que la relève. Le gouvernement doit se réveiller et donner le mandat à ses négociateurs de régler, et rapidement », conclut Daniel Boyer.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2 % ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)

Montréal, le 21 octobre 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) s’inquiète de l’état des négociations et des services publics, particulièrement en santé et en éducation. «Le point de rupture approche, les travailleuses et travailleurs sont épuisés, au bout du rouleau. La pénurie de personnel, le manque de reconnaissance, des négociations qui piétinent; le gouvernement doit entendre le message, la situation est critique. Le temps est venu de se mobiliser», déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Pourtant nous avons fait des efforts pour faire aboutir cette négociation. Nous avons répondu rapidement à la demande du premier ministre François Legault d’accélérer les discussions en mars dernier au tout début de la pandémie. Le 22 juillet, nous avons ciblé nos priorités et fait un nouveau dépôt global révisé avec la ferme volonté de provoquer un déblocage à la table de négociation.

«Les propositions déposées visent à stabiliser les réseaux de la santé et de l’éducation, améliorer la rétention et l’attraction du personnel tout en permettant de bonifier la rémunération. Le cadre financier présenté répond précisément aux objectifs du gouvernement. L’objectif était de régler avant l’inévitable deuxième vague et la rentrée scolaire afin de soulager le réseau de la santé. Malheureusement, il ne se passe rien à la table de négociation. Nos négociateurs se font répondre constamment par leur vis-à-vis qu’ils n’ont pas de mandat; il faut que ça bouge», ajoute le président de la FTQ.

Québec a débloqué des milliards de dollars pour les infrastructures, le béton. Il est temps d’investir dans les services publics, dans les travailleuses et travailleurs qui éduquent nos enfants, prennent soin de nos malades, nos personnes âgées et qui assurent le bon fonctionnement de nos réseaux de santé et d’éducation. Il est temps de se mobiliser.

«Les travailleurs et travailleuses quittent par centaines, sur le terrain nos gens en ont assez, ça va mal finir et le gouvernement caquiste n’aura que lui-même à blâmer», conclut le président de la FTQ.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)


Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation:

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49$ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15$ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2% ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7% ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2%.

Montréal, le 2 juin 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) s’étonne de la stratégie du gouvernement qui, jour après jour dans ses conférences de presse sur la COVID-19, ne cesse de s’attaquer aux organisations syndicales en dénigrant leurs revendications dans le cadre de la négociation dans le secteur public.

Dire que les syndicats critiquent le gouvernement parce que les salaires offerts dans les CHSLD sont trop élevés, c’est carrément risible. « C’est complètement farfelu, je ne connais pas une organisation syndicale prête à rejeter des hausses salariales pour les travailleurs et travailleuses qu’elle représente. Ce n’est pas l’offre salariale des préposés en CHSLD qui est trop élevée, c’est l’offre pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses du secteur public qui n’est pas à la hauteur des sacrifices et du travail accompli », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Le premier ministre ne cesse de répéter qu’il veut hausser les salaires des préposées aux bénéficiaires en CHSLD à 26 $ l’heure. Or, nous attendons toujours le dépôt d’une véritable offre salariale à 26 $ l’heure. « Québec discrimine l’ensemble de la profession en réservant l’augmentation de salaire au seul personnel en CHSLD. Comme si les préposées des autres établissements ne pratiquaient pas le même métier avec les mêmes contraintes, comme si les bas salariés du secteur public, en majorité des femmes, n’étaient pas assez bien aux yeux du gouvernement pour mériter un salaire décent », ajoute le président de la FTQ.

« Le gouvernement doit mettre fin à sa campagne de dénigrement des organisations syndicales, négocier de bonne foi et mettre sur la table ce qu’il prétend offrir aux travailleurs et travailleuses », conclut Daniel Boyer.

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Montréal, le 19 mai 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans les négociations du secteur public (SCFP, SQEES-298, SEPB et UES 800) rendent publiques leurs dernières demandes déposées cet avant-midi aux représentants du Conseil du trésor.

Pour la FTQ, ce dépôt ouvre la porte à un règlement gagnant-gagnant pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs que nous représentons, tout en respectant les paramètres souhaités par le gouvernement, particulièrement dans le cas des préposées aux bénéficiaires. « Plus rien n’empêche maintenant le gouvernement de conclure positivement cette négociation. En bonifiant les rangements pour les préposées via la Loi sur l’équité salariale, nous atteignons l’objectif d’une hausse salariale de 12 %, pouvant atteindre 25 $ l’heure ce qui répond exactement à la commande du premier ministre », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

Par ailleurs, c’est en tenant compte de la crise actuelle que la FTQ a déposé une demande de hausse salariale pour l’ensemble des travailleurs de 2 % par année pour un contrat de 3 ans, plus 0,87 % pour améliorer la rémunération des bas salariés.

« Ce que nous proposons au gouvernement est juste et équitable pour les travailleuses et travailleurs que nous représentons en santé, en éducation et dans les services publics. Le projet d’entente prévoit également une amélioration des conditions d’exercice d’emploi pour le personnel du secteur public. Tout cela ne pourra qu’améliorer l’attraction et la rétention des travailleuses et travailleurs. Nous sommes dans l’action et il appartient désormais au gouvernement, au premier ministre, de démontrer clairement qu’il a bien entendu le cri du cœur des travailleurs en disant oui à notre proposition », conclut le président de la FTQ.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800).

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Montréal, le 7 mai 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) accueille positivement les nouvelles mesures annoncées par le premier ministre François Legault et le président du Conseil du trésor Christian Dubé en ce qui a trait aux nouvelles primes pour une partie du personnel de la santé, dont les préposées aux bénéficiaires.

Lors de la conférence de presse de cet après-midi, le président du Conseil du trésor a été on ne peut plus clair en mettant sur la table une offre d’augmentation salariale de 12 %. « On est en train de vous dire que la base, ici là, c’est 12 %. Puis en plus, on dit : étant donné qu’on vit une situation exceptionnelle, on rajoute à cette rémunération-là une prime exceptionnelle qui est due aux zones rouges, à la difficulté qu’on a, et, comme notre premier ministre l’a dit tantôt, cette augmentation-là va monter jusqu’à 30 %. »

« Bien que tout cela soit positif, il va falloir que la proposition de 12 % de hausse salariale soit maintenant déposée à la table de négociation si le gouvernement ne veut pas hypothéquer sa crédibilité. Comme le dit si bien l’adage, le diable est dans les détails. Mais il n’y a pas que l’argent qui est en jeu. Il est urgent d’améliorer les conditions d’exercice d’emploi dans le secteur de la santé, particulièrement pour les préposées aux bénéficiaires si on veut favoriser l’attraction et la rétention du personnel dans les établissements », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

« Aussi, dans cet exercice, il ne faut surtout pas oublier les travailleurs et travailleuses des autres corps de métiers dans le public comme dans le privé qui se dévouent auprès de la population et qui luttent contre le coronavirus dans les établissements, pas seulement en période de crise, mais tous les jours. Ces travailleurs et travailleuses, en majorité des femmes, ont également droit à la reconnaissance », conclut le président de la FTQ.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

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Montréal, le 27 avril 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) prend acte de la décision du gouvernement de rouvrir graduellement les activités pour le préscolaire et les écoles primaires. Cependant, la reprise des activités devra se faire en toute sécurité pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui vont œuvrer auprès des enfants, que ce soit pour le personnel de l’éducation, en service de garde, dont les CPE, ou les chauffeurs d’autobus.

« Les travailleurs et travailleuses que nous représentons sont inquiets et c’est normal, c’est pourquoi le gouvernement doit s’assurer que tous et toutes puissent reprendre leurs activités en toute sécurité. Cela veut dire mettre en place des règles strictes de déconfinement et de mettre à la disposition du personnel tout l’équipement de protection nécessaire pour éviter de se contaminer et de contaminer les enfants et les proches des travailleurs et travailleuses de retour à la maison », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

Par exemple dans certains services comme les services de garde et les CPE, la distanciation sociale est impossible à tenir. « Actuellement, les éducatrices n’ont que des gants pour aller au front, elles n’ont pas de masque, pas de visière et pas de vêtement de rechange. Dans le transport scolaire, le personnel est souvent âgé, à la retraite ou à la préretraite, il faut aussi prévoir des mesures afin de rassurer les hommes et les femmes en éducation, les professionnels, le personnel administratif ou de soutien qui auront à donner des services aux enfants. Les gens que nous représentons ne veulent pas devenir les cobayes de l’exposition communautaire », conclut le secrétaire général.

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Montréal, le 15 avril 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et les syndicats affiliés qu’elle représente dans le secteur public invitent le gouvernement à négocier les primes COVID-19 des travailleuses et travailleurs qui mettent leur sécurité et leur santé en danger pour prendre soin de la population, des personnes âgées en particulier.

Le personnel que nous représentons applaudit l’arrivée sur le terrain de nouveaux bras, qu’ils soient médecins spécialistes ou non. Cependant, ils sont outrés et insultés du fait que le gouvernement ait rapidement et sans hésiter négocié et accordé une rémunération de 2 500 $ par jour à ces derniers. Les autres travailleurs et travailleuses de la santé n’ont pas eu droit au même traitement. C’est en imposant, par arrêté ministériel et sans aucune négociation, que le gouvernement a statué des primes de 4 % et de 8 % pour les travailleurs et travailleuses qui sont bien souvent les plus bas salariés du secteur public.

« J’espère que le gouvernement n’est pas étonné que nos travailleurs et travailleuses soient en maudit. Comme stratégie de démobilisation, on ne fait pas mieux », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Pour la FTQ, il est urgent de s’asseoir, de négocier et de bonifier les primes COVID-19 afin que les travailleurs et travailleuses de première ligne restent mobilisés et volontaires pour prendre soin de nos personnes âgées, bien souvent dans la crainte de contaminer leur famille, leurs enfants. Des centaines de travailleurs et travailleuses sont sur le carreau, épuisés, luttant contre le coronavirus ou sont en quarantaine. Le sacrifice de tous ces travailleurs et travailleuses doit être reconnu », ajoute Daniel Boyer.

« Monsieur le premier ministre, nos équipes de négociation sont prêtes à travailler jour et nuit afin de trouver un terrain d’entente. C’est une main tendue que nous vous offrons », conclut le président de la FTQ.

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Montréal, le 3 avril 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP, SQEES-298, SEPB, UES 800) prennent acte des primes annoncées par le gouvernement pour une partie de celles et ceux qui prennent soin de la population en cette période de crise, mais soulignent que des milliers de travailleurs ont été oubliés dans cette démarche. Ces primes doivent être accessibles à l’ensemble du personnel des services essentiels.

« À la FTQ, on ne comprend pas la logique du gouvernement qui dit vouloir “encourager et reconnaître les efforts du personnel de la santé”. Les primes de 4 % et de 8 % annoncées par le gouvernement sont bien en dessous de ce qui est réclamé par les travailleuses et travailleurs. Ce que le personnel luttant contre le coronavirus réclame, c’est une prime de “services essentiels” applicable à tous, même en éducation, en particulier pour les services de garde. Puis, une prime de risque supérieur pour ceux et celles qui désinfectent des chambres COVID-19, les préposés aux bénéficiaires, les infirmières et autres », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

« Actuellement, c’est comme si tous ces travailleurs et travailleuses n’avaient pas à lutter contre un virus mortel, alors qu’ils prennent les mêmes risques pour leur santé et sécurité, et pour leur famille. Le gouvernement aurait dû avoir à cœur de reconnaître le dévouement et les sacrifices de tous les titres d’emploi tant en santé qu’en éducation. Comment expliquer que le personnel des services de garde d’urgence qui se met à risque pour permettre au personnel de la santé de soutenir l’effort collectif soit totalement oublié ? Elle est où l’appréciation du travail et la reconnaissance ? », d’interroger le président de la FTQ.

« Si nous saluons les primes de 4,00 $ aux préposés aux bénéficiaires des résidences privées, nous soutenons que Québec aurait pu faire l’effort d’étendre cette mesure aux autres catégories de travailleurs de ce secteur qui sont par exemple à la cuisine ou à l’entretien ménager », ajoute Daniel Boyer.

« Par ailleurs, le gouvernement aurait pu, bien avant l’échéance des conventions collectives à la fin mars, prolonger les ententes sur les primes comme nous l’avons réclamé depuis le début des discussions. Il faut aussi déplorer que les primes COVID-19 aient été décrétées par un arrêté ministériel. Tout cela nous a fait perdre un temps précieux », déplore le président de la FTQ.

« Cela dit, nous maintenons les canaux de communications ouverts et sommes prêts à négocier en tout temps avec le gouvernement pour conclure un accord dans le meilleur intérêt de toutes et de tous », conclut le président de la FTQ.

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Montréal, le 21 mars 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP, SQEES-298, SEPB, UES 800) reçoivent avec consternation l’arrêté ministériel dans le secteur de la santé adopté ce samedi par le gouvernement du Québec. La FTQ regrette cette décision du gouvernement. Pour nous, il est urgent de mettre en place des mesures mobilisantes afin de soutenir le travail des femmes et des hommes qui œuvrent au quotidien afin de minimiser les impacts de cette crise.  En ce sens, la FTQ salue le dévouement dont fait preuve ses membres et met en garde le gouvernement contre l’application de mesures prématurées dont l’effet serait néfaste.

« Pour la FTQ, il est important que les administrateurs comprennent bien qu’ils devront favoriser en tout temps le volontariat plutôt que la contrainte pour assurer le bon fonctionnement du système de santé. De son côté, le gouvernement a le devoir d’agir de façon responsable et de diffuser les bons messages aux gestionnaires pour ne pas démobiliser les travailleuses et travailleurs de la santé qui se dévouent sans relâche auprès de la population du Québec depuis le début de cette crise », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

L’arrêté ministériel donne entre autres aux administrateurs le pouvoir de :

  • Suspendre ou annuler les congés de toute nature incluant les vacances et congés sans solde;
  • Réaffecter le personnel à l’endroit qui sera jugé nécessaire dans le réseau de la santé et des services sociaux ou dans un tout autre lieu désigné;
  • Modifier les horaires de travail afin de permettre à l’employeur de disposer des ressources nécessaires.

Pour la FTQ, ces mesures ne doivent être mises en place qu’en cas d’extrême nécessité.En ce sens, nous invitons les directions d’établissements à convenir avec les syndicats, tel que le prévoit cet arrêté ministériel, des meilleurs moyens pour poursuivre solidairement notre effort collectif, et de les aviser avant qu’une des mesures prévues à l’arrêté ne soit appliquée.

Cliquez pour consulter l’arrêté ministériel 

« Nous le répétons sans cesse depuis le début de cette pandémie, les travailleuses et travailleurs que nous représentons sont en première ligne et font de la santé et la sécurité de tous les Québécois et Québécoises leur priorité. La population du Québec a besoin de ses “anges gardiens” comme aime si bien les appeler le premier ministre. Le gouvernement a la responsabilité de prendre également soin de ces derniers », conclut le président de la FTQ.

 

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Québec, le 19 mars 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés représentant du personnel dans le secteur public (SCFP, SQEES-298, SEPB et UES 800) répondent de façon positive à l’invitation du Conseil du trésor d’explorer avec lui des propositions devant permettre de traverser cette crise dans le respect des travailleurs et travailleuses que nous représentons que ce soit en santé ou en éducation.

« Comme nous l’avons déjà dit au premier ministre lors de notre rencontre de dimanche dernier, les travailleurs et travailleuses de tous les secteurs sont mobilisés et volontaires pour répondre aux défis que nous impose la crise du coronavirus. Nous sommes prêts à entendre le gouvernement, mais le gouvernement doit aussi être prêt à nous entendre. Notre priorité, c’est la santé et la sécurité de tous les Québécois et Québécoises », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

Le gouvernement devra prendre garde de ne pas poser de gestes qui risquent de démobiliser. Nous voulons que les canaux de communication restent ouverts et nos organisations sont disponibles en tout temps pour atténuer le plus possible l’impact de cette crise. Cela doit se faire dans le dialogue, la confiance et le respect.

« Les travailleurs et travailleuses en santé et en éducation qui œuvrent dans les différents établissements sont bien conscients que les prochaines semaines et mois vont être extrêmement demandant. Tous et toutes ont à cœur le bien-être de la population et sont au rendez-vous de jour comme de nuit pour faire en sorte que nous sortions vainqueurs de cette crise. Mais en même temps, les gestes du gouvernement devront faire en sorte que les travailleurs et travailleuses restent mobilisés », conclut le président de la FTQ.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800).

Montréal, le 19 mars 2020. – C’est avec surprise et beaucoup de déception que nous avons pris note de l’arrêté ministériel adopté mardi soir par le gouvernement dans le secteur de l’éducation imposant les conditions de travail des employés affectés à la lutte contre la COVID-19, alors que rien n’annonçait un tel geste de la part de Québec.

Vendredi dernier, des syndicats affiliés à la FTQ (SEPB, SCFP et UES 800) représentant des employés de soutien de plusieurs commissions scolaires, ont négocié avec ces dernières afin d’établir les conditions de travail particulières de ces travailleuses appelées en renfort.

Or, contre toute attente, le gouvernement a édicté mardi un décret qui rend inapplicable toute entente conclue. Ce décret impose également certaines conditions de travail. Ainsi, il permet aux commissions scolaires dans une situation d’extrême urgence d’affecter le personnel à d’autres fonctions, de modifier leur horaire de travail ainsi que leur lieu de travail.

« Nos gens sont bien conscients de la crise que nous vivons, ils sont volontaires et prêts à se dévouer pour atténuer les impacts de cette crise. En agissant de façon unilatérale sans consulter nos organisations, Québec risque de démobiliser les travailleuses et travailleurs du secteur public. Nous l’avons dit au premier ministre dimanche dernier, notre priorité est la santé et la sécurité de tous les Québécois et Québécoises. Nous sommes tous sur la ligne de front et avons bien l’intention d’y rester jusqu’à la fin de la pandémie. Nous sommes prêts à entendre les préoccupations du gouvernement, mais ce dernier doit aussi entendre celles des travailleurs et travailleuses qui sont au front », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Nous sommes conscients que l’urgence de la situation imposait d’agir rapidement et tant les syndicats que les commissions scolaires ont négocié en ayant en tête la bonne marche des activités. Le gouvernement doit agir avec respect envers nos travailleuses et nos travailleurs », concluent les leaders syndicaux du secteur de l’éducation Marie-Claude Arbour du SCFP, Marie-Claude Éthier, présidente du Conseil national du soutien scolaire (CNSS-SEPB) et Jacqueline Anciaes, représentante pour l’UES 800.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Le premier ministre en conviendra avec nous : rares ont été les occasions, dans l’histoire du Québec, où l’ampleur des surplus budgétaires à notre disposition nous a permis d’édicter de véritables choix de société. Avec des revenus anticipés – de l’ordre de six milliards de dollars pour les huit premiers mois de l’année en cours avant le versement au Fonds des générations – qui dépassent largement les dépenses de l’État, notre gouvernement se retrouve actuellement en excellente posture pour poser les assises du Québec que nous souhaitons collectivement.

C’est dans cette situation économique plus qu’enviable que le ministre des Finances déposera, le 10 mars prochain, son deuxième budget.

Certains nous rétorqueront à coup sûr que le Québec a des obligations en matière de remboursement de la dette publique. Les versements au Fonds des générations ont pourtant permis d’atteindre la cible fixée de 45 % pour le ratio dette/PIB au cours du présent exercice budgétaire, soit six ans avant ce qui était prévu. Le gouvernement est donc passablement en avance dans l’atteinte de ses objectifs de remboursement de la dette. Considérant qu’il dégage des surplus considérables même après le versement au Fonds des générations, nous estimons que cette situation mérite de faire l’objet d’un véritable débat public.

Car nombreux sont les programmes du gouvernement, particulièrement en santé, en services sociaux et en éducation, qui peinent à se relever des années d’austérité imposées par le précédent gouvernement. Nous avions salué, lors du dernier budget, la décision du ministre Girard de rompre avec les années passées en prévoyant une croissance des dépenses supérieure à la hausse des coûts de système. Nous avions néanmoins émis d’importantes réserves à l’égard des prévisions de dépenses pour les cinq années à venir, lesquelles sont nettement en deçà de la croissance des coûts de système et nous font craindre un retour à l’austérité permanente.

Quand on prend conscience du manque criant de ressources en éducation, en petite enfance et en enseignement supérieur, des insuffisances constatées jour après jour par la Commission Laurent ou des interminables listes d’attente dans nos centres de santé, la population du Québec est en droit d’escompter un réel réinvestissement dans nos services publics.

Pour une transition juste

Nous saurons le 10 mars prochain si le gouvernement Legault prend au sérieux la menace des changements climatiques et notre engagement à réduire de 37,5 %, d’ici 2030, nos émissions de gaz à effet de serre. Cet objectif ne sera pas atteint en se croisant les bras – ni les doigts d’ailleurs. Il requiert des gestes bien concrets de la part du gouvernement ainsi que les ressources budgétaires nécessaires. Le prochain budget doit faire une large place aux projets de transport collectif. Il doit soutenir les efforts attendus de nombreux secteurs industriels dans la réduction de leur empreinte écologique. Et, surtout, il doit s’assurer, notamment par l’entremise de soutien en matière de formation continue, que les travailleuses et les travailleurs ne feront pas les frais de cette nécessaire lutte aux changements climatiques.

La transition énergétique n’est pas le seul facteur qui bouleverse nos milieux de travail. Les changements technologiques entraînés par la numérisation et la robotisation de nos processus de production apportent leur lot de transformations de nos emplois. Le gouvernement doit s’assurer que les travailleuses et les travailleurs ne seront pas laissés pour compte en renforçant l’accès aux programmes d’éducation et de formation qualifiante. Les problèmes de rareté de main-d’œuvre rencontrés dans toutes les régions du Québec amplifient cette nécessité.

Enfin, le prochain budget du Québec doit pouvoir répondre aux aspirations de ceux et de celles qui sont au cœur de l’ensemble des missions de l’État. Les compressions budgétaires des années passées ont gravement alourdi leur charge de travail. Les conditions salariales bien peu compétitives rendent extrêmement difficile la capacité de chacun de nos établissements publics à attirer et à retenir la main-d’œuvre. Chaque jour, nos enfants, nos aînés et l’ensemble des citoyennes et des citoyens subissent les contrecoups du manque criant de personnel dans les écoles et les centres de santé et de services sociaux. Le gouvernement peut s’entêter à faire la sourde oreille : seul un sérieux coup de barre dans les conditions de travail et les conditions d’exercice des salarié-es du secteur public rendra ce dernier attrayant pour les travailleuses et les travailleurs. Espérons que le budget d’Éric Girard saura rompre avec les vœux de pauvreté de son collègue du Trésor.

Jacques Létourneau, président de la CSN
Daniel Boyer, président de la FTQ
Sonia Ethier, présidente de la CSQ

Éditorial paru dans Le Monde ouvrier n°133 (hiver 2020)

Le gouvernement du Québec a tenu, le 14 janvier dernier, des consultations prébudgétaires auxquelles la FTQ a participé avec nos confrères et nos consœurs de la CSN, de la CSQ et de la CSD. Nous avons demandé au ministre des Finances Éric Girard un réinvestissement dans nos services publics.

Après les années d’austérité imposées par les libéraux, c’est le temps que la CAQ réponde aux besoins des familles, des citoyens et des citoyennes. Le ministre doit prendre note du faible niveau des dépenses publiques en santé et en éducation par habitant au Québec, en comparaison avec les autres provinces, mais avec une offre de services plus élaborée. Manifestement, les investissements n’ont pas suivi.

En santé et en services sociaux, le constat est plus qu’alarmant. Les centrales ont pointé du doigt le manque criant de ressources et de personnel pour couvrir les besoins et réclament un rehaussement important des conditions de travail en santé. Durant le temps des fêtes, les fi les d’attente ont battu des records dans les urgences du Québec malgré les promesses, la main sur le cœur, de Monsieur Legault lors de la dernière campagne électorale.

En éducation, la FTQ demande davantage de réinvestissements gouvernementaux en faveur de la réussite et de la persévérance scolaires. Du côté de l’enseignement supérieur, nous insistons sur l’augmentation du financement général, particulièrement pour offrir de meilleurs services aux étudiantes et étudiants en situation de handicap ou à besoins particuliers, ainsi que pour octroyer de meilleures conditions de travail en formation continue dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

Un réinvestissement majeur est aussi attendu dans les services de garde éducatifs à la petite enfance afin de renforcer le réseau public. Ceci passe notamment par une plus grande reconnaissance des intervenantes en petite enfance, de meilleures conditions de travail et, finalement, l’appui du personnel spécialisé dont elles ont besoin.

La situation économique favorable du Québec permet au gouvernement de donner le sérieux coup de barre nécessaire dans les conditions de travail du personnel du secteur public. L’annonce récente d’un surplus « surprise » de 3,7 milliards de dollars au cours des 7 premiers mois de l’année financière témoigne de la marge de manœuvre dont il dispose. Ce n’est pas avec les offres insultantes déposées par le Conseil du trésor dans le cadre des négociations du secteur public que le gouvernement parviendra à attirer et à retenir la main-d’œuvre nécessaire à nos services publics. Surtout compte tenu du retard de rémunération globale de 6,2 % qu’accusent les salariés du secteur public par rapport au secteur privé.

Nous demandons au gouvernement des augmentations de dépenses de programmes qui prennent en compte à la fois un rattrapage en matière de rémunération, des ajouts de services et de ressources dans les réseaux et la réalisation de ses engagements. Les syndicats clament que les besoins des personnels doivent être pris en compte dans les décisions budgétaires. L’État doit prendre ses responsabilités et s’assurer que les sommes seront disponibles afin d’attirer une relève suffisante dans les ministères et les réseaux, et d’octroyer une juste rémunération et des conditions d’exercice adéquates au personnel qui offre, sur une base quotidienne, les services à la population.

Le gouvernement Legault doit cesser son amateurisme et agir enfin dans l’intérêt collectif. Le premier ministre se dit nationaliste. Qu’il le prouve en réinvestissant dans notre richesse collective.

Solidairement,

Le président, Daniel Boyer
Le secrétaire général, Denis Bolduc

Ce lundi 3 février 2020, par voie de lettre ouverte, le président du Conseil du trésor Christian Dubé a fait le point sur les offres patronales dans le cadre de la négociation des conventions collectives des employés du secteur public québécois.

En particulier, il a critiqué le refus généralisé des syndicats de participer à des « forums de discussion » portant sur les thèmes suivants : la réussite éducative, l’accessibilité aux soins de santé pour les gens en hébergement de longue durée ou recevant des soins à domicile, et la santé globale des salariés du secteur public.

Le ministre peut se rassurer une bonne fois pour toutes : ces thèmes font et feront partie de la négociation en cours. Faut-il le rappeler, les membres de la FTQ sont au service de la population dans les réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux, animés par leur sens du devoir et hantés par la peur d’abandonner des personnes en détresse. Alors, oui, bien évidemment, ces thèmes sont aussi les nôtres.

Alors, pourquoi ne pas en parler en forum ? La réponse est une évidence : en négociation de convention collective, si on veut agir efficacement en vue d’un règlement rapide, c’est à la table de négociation que ça se passe. Ce sont les propres lois du gouvernement du Québec qui en ont décidé ainsi. Le processus de négociation a d’ailleurs commencé officiellement le 2 novembre dernier. Les forums, eux, ne seraient que des vitrines, des opérations de relation publique où le gouvernement braquerait les projecteurs sur ses approches, ses mots et surtout ses conclusions. L’exercice serait l’endossement chorégraphié des propositions patronales : le contraire d’une négociation.

Aussi, le ministre se plaint de notre soi-disant refus d’augmentations salariales différenciées et nous accuse de réclamer des augmentations « mur à mur », égales pour tous les employés du secteur public. S’il relit nos propositions déposées le 11 décembre dernier, il y trouvera d’importants ajustements à la structure salariale qui rehausseraient le salaire des bas salariés ainsi que les salaires d’entrée des autres salariés, de manière à corriger les problèmes les plus criants.

Quant à la volonté du gouvernement d’accorder une attention toute particulière aux enseignants et à certains préposés aux bénéficiaires, elle tend à confondre innovation et simplisme. Car au-delà de ces deux professions très visibles et très connues, une multitude d’autres sont également en grave pénurie de main-d’œuvre. Par exemple : les agentes administratives, les éducatrices en service de garde, les électriciens, les cuisiniers, les techniciens en informatique, les concierges, etc. Même s’il est invisible et pernicieux, ce manque de personnel prive bel et bien la population de services vitaux. S’attaquer aux aspects oubliés ou méconnus de la pénurie de main-d’œuvre, ça demande courage, rigueur et patience.

Finalement, nous tenons à rassurer M. Dubé en lui réitérant notre foi dans le processus de négociation en cours. Gouvernement ou syndicats, nous sommes à la croisée des chemins pour l’éducation, la santé et les services sociaux. Ces réseaux ont été gravement endommagés par les compressions et les restructurations du gouvernement Couillard, pour être ensuite abîmés par la concurrence des autres employeurs. La détérioration des conditions de travail et la rareté de la main-d’œuvre ont depuis longtemps dépassé les seuils critiques pour les services à la population. Pour attirer et garder cette main-d’œuvre indispensable, le secteur public doit redevenir l’employeur de choix qu’il n’est plus. Cela est absolument incompatible avec des offres salariales en deçà de l’inflation.

Pour répondre au désir de changement et aux priorités des Québécois, il faut rebâtir notre capacité comme société de prendre soin de nos aînés, de nos enfants et de nos personnes malades. La responsabilité du gouvernement et des syndicats est gigantesque et c’est pourquoi il faut travailler d’arrache-pied là où ça se passe : à la table de négociation.

Québec, le 10 janvier 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés représentant du personnel dans le secteur public (SCFP, SQEES-298, SEPB et UES 800) ne voient pas l’utilité des trois forums de discussion sur les priorités gouvernementales annoncés par Québec lors du dépôt de ses offres dans le cadre des négociations dans le secteur public qui s’amorcent, et n’ont donc pas l’intention d’y participer.

Les forums tels que proposés sur la santé des salariés, sur la réussite éducative et sur l’accès aux soins pour les personnes en hébergement de longue durée ou recevant des soins à domicile ne sont qu’une distraction inutile à ce moment-ci, alors que nous sommes en pleine période de renouvellement des conventions collectives. « La FTQ veut parler de ces sujets, mais on veut en parler à la bonne place et c’est aux tables de négociation que cela doit se faire. D’ailleurs, depuis le temps qu’on en parle, le gouvernement sait déjà ce qui doit être fait pour améliorer les services à la population et le sort des travailleurs et travailleuses du secteur public. Il faut embaucher du nouveau personnel, améliorer les conditions d’exercice d’emploi et mieux les rémunérer », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

« L’échéance des conventions collectives, le 31 mars prochain, arrive rapidement. Plutôt que de discuter dans des forums de sujets qui concernent la négociation, nous proposons de s’atteler à la tâche et de redoubler d’efforts afin de conclure rapidement nos conventions collectives », ajoutent le président par intérim du SCFP-Québec, Benoit Bouchard, et la présidente du SQEES-298, Sylvie Nelson.

« Les sujets mis à l’agenda par le Conseil du trésor sont trop importants pour être discutés à l’extérieur du cadre des négociations et font déjà l’objet de propositions qui ont été déposées aux tables sectorielles par nos organisations syndicales. Des propositions visant justement à régler les problématiques que soulève le gouvernement. Pour nous, ces forums de discussion risquent de bloquer les négociations et de nous faire perdre un temps précieux », soulignent Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB, et Raymond Larcher, président de l’UES 800.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2 % ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800).

Montréal, le 12 décembre 2019. – Les demandes salariales du personnel du secteur public affilié à la FTQ (SCFP, SQEES-298, SEPB et UES 800), à 4,1 % par année pour un contrat de 3 ans, sont plus que raisonnables et tiennent compte de la capacité de payer du gouvernement. En offrant 7 % d’augmentation pour un contrat de 5 ans, le Conseil du trésor se moque des travailleuses et travailleurs qui tiennent à bout de bras les services publics en éducation et en santé.

« Avec cette proposition, le gouvernement ne prend pas au sérieux tout le travail et les difficultés auxquelles sont soumis les travailleuses et travailleurs. C’en est assez, les hommes et les femmes qui, jour après jour, sont au poste pour prendre soin, éduquer, entretenir les infrastructures, soutenir les services publics méritent plus de respect et de reconnaissance. On ne peut plus fermer les yeux sur la dégradation des réseaux, le gouvernement joue avec le feu. Écoles en décrépitude, eaux contaminées au plomb, surcharge de travail partout dans les réseaux, ça va prendre encore combien de scandales et de faux pas pour que le gouvernement comprenne qu’il faut redresser la barre? Il faut rebâtir les services publics et vite », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Il faut valoriser les conditions d’exercice d’emploi, embaucher du nouveau personnel et cela passe par de bonnes conditions de travail et des salaires décents. Ministres et députés devraient sortir de leur tour d’ivoire et aller sur le terrain pour constater ce qui se passe. Allez donc passer une journée dans un centre pour personnes âgées, une école, un service de garde, dans une cuisine, non pas pour placoter avec les directions, mais pour constater combien les travailleuses et travailleurs sont dévoués, consciencieux, au service de la population et malheureusement épuisés et désabusés par le manque de reconnaissance », ajoute le président de la FTQ.

« Comment voulez-vous qu’on améliore l’attraction et la rétention du personnel avec ce qui est sur la table ? Nous estimons que nos demandes salariales répondent en partie à ce problème. En rémunérant les travailleuses et travailleurs comme il se doit, on se donne un peu plus de chance d’attirer de la main-d’œuvre et de maintenir en poste celles et ceux qui travaillent dans les services publics », conclut le président de la FTQ.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2 % ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800).

Québec, le 11 décembre 2019. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés du secteur public (SCFP, SQEES-298, SEPB, UES 800) déposent leurs demandes salariales en vue des prochaines négociations dans le secteur public. Ainsi, les travailleuses et travailleurs réclament une hausse de salaire de 4,1 % par année pour un contrat de 3 ans afin de rattraper le retard salarial par rapport au secteur privé et pour atteindre un enrichissement réel. Cette augmentation inclut un minimum de 2 % pour l’ajustement à l’indice des prix à la consommation. De plus, la FTQ réclame une amélioration globale de 1,1 % de la structure salariale pour les bas salariés ainsi que pour les salaires d’entrée pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs. Pour la FTQ, ces demandes répondent en partie aux problèmes d’attraction et de rétention du personnel dans le secteur public.

« Le message est clair : le gouvernement de la CAQ doit mettre fin à l’ère d’austérité qui a tant fait mal aux services publics, aux travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et de l’éducation. Le personnel est épuisé et tient les réseaux à bout de bras. Je l’ai dit à de multiples reprises et le répète ; si rien n’est fait, nous nous dirigeons droit dans un mur. M. Legault, nous vous demandons de nous aider à rebâtir les services publics », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Il y a urgence, s’il y a autant de pénurie de personnel et d’épuisement professionnel, c’est qu’il y a une raison. Les conditions de travail et les salaires payés sont bien en deçà de ce qui est acceptable. Les précédents gouvernements, avec leur politique d’austérité, ont mis à mal les services publics. Il est temps de reconnaître les compétences et le dévouement des travailleuses et des travailleurs », ajoutent le président par intérim du SCFP-Québec, Benoit Bouchard, et Sylvie Nelson, présidente du SQEES-298.

« Nos demandes tiennent compte de la capacité de payer du gouvernement qui trop longtemps a fait des économies sur le dos des gens que nous représentons, avec comme conséquence la détérioration des services publics. Il est temps de mettre fin à cette situation déplorable et de valoriser les conditions d’exercice d’emploi », concluent le directeur exécutif du SEPB-Québec, Pierrick Choinière-Lapointe, et le président de l’UES 800, Raymond Larcher.

Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2 % ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800).

Québec, le 28 novembre 2019. –La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) déplore encore une fois le retard salarial important que subissent année après année les travailleuses et travailleurs du secteur public par rapport aux autres salariées et salariés québécois.

Dans son rapport publié aujourd’hui, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) indique que le retard de la rémunération globale du personnel du secteur public par rapport aux autres salariés québécois, calcul qui inclut le salaire, le régime de retraite et les autres avantages sociaux, est de 6,2 % en 2019, alors qu’il était de 6,6 % l’an dernier.

« On tourne en rond, rien n’a changé. Les employés de l’État qui portent les services publics à bout de bras sont toujours aussi mal rémunérés. Le gouvernement joue avec le feu. Alors que les conditions de travail ne cessent de se détériorer dans les réseaux de la santé, de l’éducation, des services sociaux ou de la fonction publique, et dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, comment le gouvernement espère conserver à l’emploi son personnel et attirer de nouveaux travailleurs en refusant de payer son monde à leur juste valeur ? », interroge le président de la FTQ Daniel Boyer.

« Les négociations dans le secteur public qui s’amorcent sont d’une importance capitale pour l’avenir de nos services publics. À force d’ignorer les justes revendications des travailleuses et travailleurs, le gouvernement se prépare à frapper un mur, et c’est encore une fois les services à la population qui vont se détériorer. Les travailleuses et travailleurs ne demandent pas la lune, ils veulent tout simplement que l’on reconnaisse la valeur de leur travail », conclut le président de la FTQ.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800).

Québec, le 21 octobre 2019. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec et ses syndicats affiliés dans le secteur public (SCFP, SQEES-298, SEPB, UES 800) déposent cet après-midi au Conseil du trésor leurs demandes pour le renouvellement des conventions collectives de travail qui viennent à échéance le 31 mars prochain.

« Pour la FTQ et ses syndicats affiliés dans le secteur public, il est urgent de mettre définitivement fin au régime d’austérité de l’ancien gouvernement et de donner aux travailleurs et travailleuses du secteur public la reconnaissance à laquelle ils et elles ont droit. L’attraction et la rétention des travailleurs et travailleuses, l’amélioration des conditions d’exercice d’emploi, la surcharge de travail due au manque de personnel causé par la politique d’austérité de l’ancien gouvernement, l’amélioration de la rémunération incluant un rattrapage salarial ne sont que quelques-uns des enjeux des négociations qui s’amorcent », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

« La population du Québec, les travailleurs et les travailleuses du secteur public ont assez souffert, il est temps de réinvestir dans les services publics, les services à la population. Si on ne redresse pas la barre rapidement, plus personne ne voudra travailler dans les réseaux de la santé ou de l’éducation », ajoute le président de la FTQ.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.


Pour mieux comprendre les négociations :

  • Moyenne salariale des personnes employées du secteur public (FTQ) : 35 572,32 $ ;
  • Moyenne salariale des personnes employées occasionnelles et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 27 392,32 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,6 % ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps plein (FTQ) : 43,5 %.

Montréal, le 4 juillet 2019. – Depuis plusieurs mois, les centrales syndicales – CSN, CSQ et FTQ – sollicitent le Secrétariat du Conseil du trésor ainsi que les comités patronaux de négociation de la santé et des services sociaux, des commissions scolaires et du collégial afin de résoudre la problématique de non-reconnaissance de l’expérience. Or, ceux-ci ont indiqué la semaine dernière qu’ils mettaient fin aux discussions sur cette problématique vécue par plusieurs dizaines de milliers de travailleuses et de travailleurs des services publics. Pour les organisations syndicales, cette attitude de fermeture est inacceptable.

« Le personnel des services publics s’engage chaque jour corps et âme afin d’accomplir sa mission. Chacun de ces jours travaillés compte pour le bien-être, l’apprentissage et l’épanouissement des personnes dont elles et ils s’occupent. Chacun de ces jours travaillés compte dans l’état de santé physique et psychologique des personnes salariées. Il n’est pas normal que chacun de ces jours ne compte pas dans le calcul de leur expérience! », explique la vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux, Caroline Senneville.

Rappelons que, le 2 avril dernier, les salariées et salariés des services publics ont été intégrés à une nouvelle structure salariale, à un échelon où le salaire est égal ou immédiatement supérieur. Cette règle d’intégration vient rompre le lien entre les années d’expérience accumulées et le classement dans les nouvelles échelles. Par exemple, tous les préposés aux bénéficiaires et les secrétaires en commissions scolaires d’expérience ont reculé d’un échelon et ne sont plus au sommet de leur échelle salariale. Dans certains cas, comme les appariteurs, les techniciens en orthèse-prothèse ou les surveillants en établissement, le recul a été de quatre ou cinq échelons. Cette non-reconnaissance de la pleine expérience limite les augmentations salariales pour plusieurs titres d’emploi. La situation est d’autant plus frustrante qu’une nouvelle personne embauchée après le 2 avril verrait son expérience reconnue et pourrait dépasser les salariées et salariés plus anciens dans l’échelle.

« À la toute fin de la dernière négociation, alors que l’on constatait les impacts potentiels de l’intégration à la nouvelle structure salariale, nous avions convenu de mettre en place un comité pour trouver des solutions à ces situations. Or, la semaine dernière, le Conseil du trésor nous a claqué la porte au nez. C’est très irrespectueux et démotivant pour les dizaines de milliers de personnes salariées qui voient toutes leurs années d’engagement dans les services publics oubliées. On devrait pourtant valoriser l’expérience acquise! », lance la présidente de la Centrale des syndicats du Québec, Sonia Ethier.

Les centrales syndicales ont aussi tenu à mentionner que plusieurs employeurs locaux, notamment la Commission scolaire de Montréal (CSDM), ont interpelé directement les ministres responsables ou les comités patronaux de négociation afin de leur faire part de leurs inquiétudes quant aux impacts négatifs de cette problématique sur l’attraction et la rétention du personnel.

« On le sait, c’est déjà un grand défi actuellement pour les réseaux de combler leurs besoins de main-d’œuvre. Dans ce contexte, il est extrêmement contre-productif pour le Conseil du trésor d’adopter une posture rigide qui a pour effet de nier l’expérience acquise par les travailleuses et les travailleurs. Il faut que la partie patronale saisisse l’occasion de corriger ces problèmes. Nous sommes en mode solutions. Par ailleurs, contrairement à ce que prétend le Conseil du trésor, la reconnaissance de l’expérience des salariés dans ce dossier ne doit pas être un enjeu de la prochaine négociation dans le secteur public. », conclut le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Daniel Boyer.

Ensemble, les centrales syndicales représentent plus de 305 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois.

Montréal, le 26 juin 2019. – Trois syndicats du secteur public affiliés à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298) et le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB-Québec) se sont invités au Conseil du trésor cet après-midi afin de déposer des griefs contestant la non-reconnaissance des années d’expérience dans le processus d’intégration à la nouvelle structure salariale de l’exercice des relativités des employés et employées de l’État.

« Pour la FTQ et ses syndicats affiliés dans le secteur public, le Conseil du trésor doit refaire ses devoirs. Il est inacceptable que l’on ne reconnaisse pas l’expérience des travailleurs et travailleuses dans la mise en œuvre des relativités salariales. Comment Québec peut tolérer que l’on reconnaisse les années d’expérience des nouveaux employés et que l’on refuse cette même reconnaissance d’expérience aux salariés déjà en poste. Cela fait en sorte qu’un travailleur qui change d’établissement va gagner davantage que son collègue qui a la même expérience de travail, tout cela dans un contexte de pénurie et de rétention de la main-d’œuvre, en plus de créer de la concurrence entre les établissements. À sa face même cela est indéfendable. Le Conseil du trésor doit prendre acte du ridicule de cette situation », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

Au nom de plus de 35 000 travailleurs et travailleuses du secteur public, le SCFP, le SQEES-298 et le SEPB-Québec, tous affiliés à la FTQ, dénoncent la lecture que fait le Conseil du trésor du règlement sur l’intégration et l’avancement dans les échelles de salaire. Les organisations syndicales réclament entre autres la pleine compensation monétaire, rétroactivement avec majoration des intérêts prévus au Code du travail pour toutes sommes d’argent ainsi perdues et tous les droits, bénéfices et privilèges de la convention collective de travail.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

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François Legault se trompe complètement lorsqu’il parle des travailleurs et travailleuses du secteur public. Non seulement 1,75+1,75+1,5 n’égale pas 8%, mais en plus il ne règle pas du tout les problèmes de pénuries et de rétentions de la main-d’œuvre.

Ce 11 mars 2021 marque un an depuis la déclaration officielle de la pandémie mondiale de la COVID-19 par l’Organisation mondiale de la santé. Au Québec, plus de 10 000 personnes sont décédées des suites de la COVID-19, dont plus d’une trentaine de travailleuses et travailleurs de la santé, des services sociaux.

Un an plus tard, c’est avec émotion que le coordonnateur de la négociation du secteur public de la FTQ, Marc Ranger, en appelle à un règlement des conventions collectives des travailleuses et travailleurs.

La structure salariale et les négociations du secteur public. La FTQ a une proposition concrète pour améliorer la structure salariale. Cette proposition est expliquée ici par Mélanie Gougeon, conseillère syndicale au SCFP et spécialiste de l’évaluation des emplois.

Partie 1

Partie 2

Un mot du président de la FTQ, Daniel Boyer

« Les prochaines négociations dans le secteur public auront une importance capitale pour l’avenir des services offerts à la population. Le désengagement de l’État, les compressions budgétaires, les suppressions de postes et les multiples réformes ont gravement détérioré l’état du réseau public. Malgré la passion et le dévouement des travailleuses et travailleurs, les services publics sont au bord du gouffre. Dans la santé, les services sociaux et l’éducation, les patients, les élèves et les services à la population ont écopé. Un sérieux coup de barre doit être donné et le nouveau gouvernement a la chance et surtout les moyens de redresser la situation.

L’attraction et la rétention de la main-d’œuvre ne se feront pas par la pensée magique. Chaque jour, nos travailleurs et travailleuses sont les témoins de l’état lamentable du réseau public. Dans ces négociations, nous nous devons d’être solidaires et surtout mobilisés pour bien faire comprendre au gouvernement que c’est le temps que ça change. Ensemble, nous pouvons réussir ces négociations. »

Comment se passent les négociations ?

  • Chaque syndicat a son propre comité de négociations selon les professions représentées par chacune des organisations, c’est ce qu’on appelle les négociations sectorielles. C’est là que se négocient par exemple les conditions d’exercices d’emploi.
  • Il y a aussi les négociations à ce qu’on appelle la Table centrale où se négocient les paramètres salariaux : protection face à la hausse du coût de la vie, enrichissement réel, rattrapage salarial et structure salariale, amélioration du Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) et les droits parentaux.
  • Ces comités de négociations sont chapeautés par le comité de coordination de la FTQ auquel siègent des représentants et représentantes de tous les syndicats affiliés à la FTQ impliqués dans ces négociations.

Le contrat de travail des employés et employées de l’État prend fin le 31 mars 2020. Dans le processus de négociations et selon la loi, les organisations syndicales doivent déposer leurs demandes sur l’ensemble des conditions de travail excluant la rémunération au plus tard le 31 octobre 2019.

Vers la fin novembre, l’Institut de la statistique du Québec publie les données sur la rémunération des salariés de l’État. Par la suite, les organisations syndicales ont 30 jours pour présenter leurs demandes salariales, ce qui se fait généralement entre Noël et le jour de l’an.

D’ici la fin octobre, les équipes de négociations sont en tournée de consultations de leurs membres afin d’élaborer le cahier de demandes syndicales qui sera déposé à l’automne.

 

Les enjeux de la prochaine négociation

Pour la FTQ et ses syndicats affiliés, il est clair qu’un sérieux coup de barre doit être donné. Les travailleurs et travailleuses du secteur public sont au bout du rouleau et ont assez souffert de l’austérité libérale. Il est temps pour le nouveau gouvernement de reconnaître la valeur de leur travail. Cela veut dire entre autres de meilleures conditions d’exercice d’emploi, la fin de la surcharge de travail, plus d’embauches, de meilleurs salaires et un important rattrapage salarial. Ces mesures sont indispensables pour briser le cercle vicieux du manque de personnel et assurer de pleins services à la population.

Tout sur la relativité salariale

Après avoir obtenu l’équité salariale entre les femmes et les hommes en 2006, les syndicats qui représentent le personnel du secteur public ont réalisé qu’il existait une autre forme d’iniquité salariale entre les emplois de même valeur. Pour contrer ces iniquités, il a été convenu, conjointement avec le gouvernement, de procéder maintenant à ce qu’on appelle la relativité salariale.

Ces emplois sont regroupés selon leur évaluation dans ce qu’on appelle en termes techniques les rangements. À titre d’exemple, une agente administrative classe 1 dans un hôpital et une éducatrice en service de garde dans une école se retrouvent dans le même rangement parce que leur emploi est similaire en valeur.

Or, pour 28 rangements… on retrouvait pas moins de 165 échelles salariales avec un nombre d’échelons très variable. C’était une façon de faire d’une autre époque qui devait être modifiée. La prétention des syndicats est que pour chacun des 28 rangements, il devrait y avoir une SEULE échelle de salaire.

À travail équivalent, salaire égal ! Après des années de négociation, nous avons obtenu gain de cause au bénéfice de la vaste majorité des travailleuses et travailleurs du secteur public qui voient leur salaire augmenter à partir du 2 avril 2019.

Pour plus de détails ou pour calculer l’effet de la relativité sur votre salaire : relativites.org 

Pour télécharger le dépliant d’information sur la relativité salariale (8,5 x 11 pouces, produit en avril 2019) : Dépliant | Dépliant avec traits de coupe | Dépliant avec traits de coupe et fonds perdus

Statistiques pour déboulonner les mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation

  • Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
  • Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
  • Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,2 % ;
  • Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
  • Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.

 

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