Revendications de la Fête internationale des travailleuses et travailleurs 2018

C’est sur le thème Prendre le parti des travailleurs et de travailleuses que sera souligné la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs cette année.

C’est autour de 5 revendications que s’articule la manifestation nationale de cette année: salaire minimum à 15$ l’heure; le réinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux et mise en place de mesures concrètes pour mettre fin aux surcharges de travail; la conciliation travail-famille-études; la lutte contre les paradis fiscaux; et la transition juste. En savoir plus sur les revendications.

Salaire minimum à 15 $ l’heure

Le fait de pouvoir vivre dans une société juste et équitable devrait être au centre des préoccupations de nos élus. Prendre le parti des travailleurs et travailleuses, c’est offrir de meilleurs salaires à des centaines de milliers d’hommes et de femmes qui peinent à joindre les deux bouts. La hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure est l’un des leviers concrets qui permettraient de réduire les inégalités et de favoriser une plus grande justice sociale.

Réinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux et mise en place de mesures concrètes pour mettre fin aux surcharges de travail

La population québécoise a le droit de recevoir des services publics de qualité et elle mérite un véritable accès à des programmes sociaux. Celles et ceux qui donnent ces services doivent être capables de le faire dans des conditions de travail décentes. Prendre le parti des travailleurs et travailleuses, c’est réinvestir massivement dans les services publics et les programmes sociaux et c’est mettre en place des mesures concrètes qui permettront à ceux et celles qui offrent ces services de le faire dans des conditions de travail satisfaisantes et exemptes de charges de travail déraisonnables.

Conciliation travail-famille-études

Une réelle conciliation travail-famille-études nécessite des mesures concrètes permettant aux travailleurs et aux travailleuses d’avoir une prise sur la gestion de leur temps. Prendre le parti des travailleurs et travailleuses, c’est reconnaître que l’organisation du travail doit tenir compte des exigences et des responsabilités liées au travail, à la famille et aux études. Le droit de connaître son horaire de travail à l’avance, celui de refuser les heures supplémentaires, celui de disposer de vraies périodes de pause ou celui de bénéficier de jours de congé payé en cas de maladie ou de responsabilités familiales en sont de bons exemples.

Lutte contre les paradis fiscaux

En matière de fiscalité, il ne devrait pas être possible de mettre à l’abri du fisc une partie de ses revenus. Annuellement, le gouvernement se prive de revenus substantiels en fermant les yeux sur l’existence des paradis fiscaux. Prendre le parti des travailleurs et travailleuses, c’est prendre des moyens concrets pour mettre fin à cet évitement fiscal pour les plus riches et les grandes entreprises et, ainsi, récupérer ces sommes en impôts qui serviront à financer les services aux citoyens et citoyennes.

Transition juste

Le virage vers une économie plus verte, fondée sur des énergies renouvelables et un modèle de développement durable, entraînera une restructuration majeure de l’économie et du marché du travail. Prendre le parti des travailleurs et travailleuses, c’est s’assurer que cette transition se fera de manière juste, sans laisser pour compte les travailleurs et les travailleuses et leurs communautés. C’est prévoir les investissements nécessaires pour soutenir et accompagner les travailleurs et travailleuses et mettre en place les mesures d’adaptation au marché du travail.

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