L’année que nous venons de passer a été marquée par de multiples crises sociales. La crise du coût de la vie a renforcé les inégalités. La crise du logement, et les politiques du gouvernement qui enlèvent des protections aux locataires ont créé davantage de laissés-pour-compte. Nos membres subissent ces crises, et ont plus que jamais besoin de nous, leur organisation syndicale, pour créer une société juste qui ne laisse personne derrière.

Parmi ces laissés-pour-compte, on retrouve aussi des dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs étrangers temporaires. Bien qu’ils aient un apport essentiel à l’économie québécoise, ces travailleuses et travailleurs font souvent face à des conditions de travail précaires et à des droits limités. Trop souvent, ils sont vulnérables à l’exploitation et à des pratiques de travail injustes. Nous devons nous assurer que celles-ci et ceux-ci bénéficient des mêmes droits et protections que tous les autres travailleuses et travailleurs au Québec. En tant que mouvement syndical, nous devons redoubler d’efforts pour intégrer ces travailleuses et travailleurs dans nos rangs ! Ils doivent savoir qu’ils peuvent compter sur notre soutien pour défendre leurs droits. C’est dans cet objectif que la FTQ développe, de concert avec ses affiliés, une nouvelle formation pour mieux outiller les personnes qui militent syndicalement pour les travailleuses et les travailleurs étrangers temporaires pour qu’ils ne subissent plus d’injustice !

Le gouvernement du Québec s’est montré fort intransigeant avec les travailleuses et les travailleurs du secteur public lors des récentes négociations. La mobilisation, la solidarité et la ténacité de nos membres – de tous les secteurs – étaient au rendez-vous, et cela nous a permis de faire plusieurs gains sur les conditions de travail. Même si nous venons de signer les conventions collectives, nous devons demeurer vigilantes et vigilants, car la lutte pour préserver un secteur public fort, et véritablement public, n’est pas terminée. La Coalition avenir Québec (CAQ) menace de le privatiser de plusieurs façons, que ce soit par l’entremise de Santé Québec et la réforme en santé du ministre Dubé, ou les volontés de privatisation d’Hydro-Québec du ministre Fitzgibbon. Tout indique que nos services publics et nos sociétés d’État sont menacés ! Nous devons rester mobilisés afin de faire un barrage à ces politiques qui visent à éliminer plusieurs services à la population, à augmenter les dépenses des ménages et à supprimer plusieurs emplois syndiqués.

Enfin, l’année prochaine sera cruciale en politique fédérale. Pierre Poilièvre et son parti conservateur et antisyndical pourraient gagner les élections fédérales si on ne s’organise pas pour l’empêcher. L’élection de ce « Trump » du Canada constituerait un danger pour les droits de la personne, le droit du travail et les conditions de travail de tous nos membres sous compétence fédérale, pour ne pas dire de toute la classe ouvrière. L’éducation syndicale est au cœur de notre stratégie de mobilisation contre l’élection de Poilièvre.

Le programme d’éducation de la FTQ offre un vaste éventail de formations permettant de favoriser l’apprentissage et la prise de conscience des personnes apprenantes. À noter que le calendrier est d’août à juillet.

Inscription

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Un projet éducatif pour se projeter dans l’avenir