TÉMOIGNAGE – Sandy Dupuis

Je trouve aussi que les jeunes sont plus sensibilisés, ce qui est encourageant pour l’avenir. (Photo: Serge Jongué)
Il y a aussi le fait que les propriétaires sont américains et que plusieurs ingénieurs sont unilingues anglophones. Alors quand ils travaillent sur des projets, c’est forcément en anglais. Mais il y a de plus en plus d’ingénieurs francophones diplômés d’universités québécoises qui sont embauchés. L’employeur fait preuve de bonne volonté. Il fait de gros efforts. Je pense par exemple au bulletin d’information qui est diffusé sur Intranet, en français et en anglais, au personnel de Montréal, Ottawa et Dallas. De grands efforts ont également été faits en santé-sécurité. Tout ce qui touche l’identification des produits, les affichages, est disponible en français. Nous avons un comité de francisation qui est actif et qui travaille actuellement à un projet pilote. L’employeur collabore pleinement.
Il y a un département, l’assemblage électromécanique, où il y a beaucoup d’immigrants, surtout des asiatiques. Elles, ce sont surtout des femmes, se débrouillent assez bien en français. Je trouve aussi que les jeunes sont plus sensibilisés, ce qui est encourageant pour l’avenir.