2014.10.13

2014.10.13

« On ne peut que saluer la réponse du DPB sur le financement de la caisse d’assurance-emploi. La FTQ soutient la proposition de bonifier le régime plutôt que de diminuer le taux de cotisation. » — Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ

Montréal, le 13 octobre 2014. − La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) ne peut qu’applaudir à l’analyse du directeur parlementaire du budget (DPB) qui conclut, entre autres, que le programme de crédit d’impôt aux entreprises payant moins de 15 000 $ en cotisation est un échec lamentable. « Il faut au minimum maintenir le taux de cotisation à son niveau actuel. Comme le mentionne le DPB, cela aurait au moins comme mérite d’engranger des surplus qui pourraient être utilisés à bonifier le régime en haussant les prestations ou encore en permettant à un plus grand nombre de chômeurs de se qualifier. Il ne faut surtout pas que les surplus prévus servent à d’autres fins que de bonifier le programme », a déclaré le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.

Il faut plutôt exiger des entreprises qu’elles créent des emplois si elles veulent profiter de crédits d’impôt liés au taux de cotisation. « C’est un minimum! Les conservateurs semblent oublier que cet argent doit servir à venir en aide aux chômeurs et chômeuses et non à faire des cadeaux aux entreprises. Selon le DPB, ce programme de crédits d’impôt aux entreprises ne va créer que 800 emplois en deux ans et tout cela va coûter à la caisse d’assurance- emploi plus de 550 millions de dollars. C’est pratiquement du vol », ajoute le secrétaire général.

Un enjeu électoral

« Plus que jamais, le dossier de l’assurance-emploi doit devenir l’un des principaux enjeux de la prochaine campagne électorale fédérale. C’en est assez de maintenir les hommes et les femmes qui ont le malheur de perdre leur emploi dans la misère et la pauvreté. La population canadienne et du Québec mérite mieux. Par ailleurs, il serait temps de créer une caisse véritablement autonome administrée par les cotisants afin d’éviter que les gouvernements successifs ne pigent dans les surplus », a poursuivi Serge Cadieux.

« Pour la FTQ, les formations politiques fédérales devront s’engager fermement à défendre les travailleurs et travailleuses lors des prochaines élections », a conclu Serge Cadieux

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

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