2025.03.25

2025.03.25

La FTQ réagit au budget du gouvernement du Québec – La CAQ nous enfonce dans l’austérité et les compressions

Montréal, le 25 mars 2025. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) note clairement dans le budget déposé par le ministre des Finances du Québec un sous-financement dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’ensemble des services sociaux. Une évaluation conservatrice nous indique que juste pour maintenir le taux de croissance des dépenses des coûts de système avec les besoins actuels, il manque 1,7 milliard de dollars dans le budget. C’est clair, le gouvernement nous dirige droit sur le mur de l’austérité et des compressions budgétaires.

Aussi, on ne voit rien dans ce budget pour soutenir les PME, ainsi que les travailleurs et travailleuses à atténuer les effets collatéraux de la guerre commerciale que nous livre l’administration Trump. Les mesures annoncées sont plutôt concentrées vers les grandes entreprises exportatrices, ce qui nous apparaît comme étant un minimum.

« Par ailleurs, on ne peut que déplorer le manque d’ambition du gouvernement pour lutter contre la vie chère, la crise du logement et de l’itinérance. Dans les faits, le déficit prévu de 13,6 milliards de dollars est la somme des échecs de ce gouvernement. Ce n’est pas ça un projet de société », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

« Ce que propose le gouvernement ce sont encore des coupes dans les services publics en préten-dant que cela ne va pas affecter les services à la population. On a déjà joué dans ce mauvais film et ça s’appelle l’austérité budgétaire qui ne fera qu’entraîner l’accroissement des inégalités sociales et économiques », déclare la présidente de la FTQ.

« Par ailleurs, Québec annonce des investissements de 700 millions dans le transport en commun, c’est un début. Aussi, on note une contradiction avec les investissements prévus de 171 millions sur 5 ans dans les services de garde, alors qu’on prévoit sabrer de 166 millions dans le programme d’infrastructures de ces mêmes services de garde, ça ne tient pas la route », de poursuivre la prési-dente.

« Enfin, la FTQ aurait souhaité un véritable dialogue social avec le gouvernement afin de bâtir un budget à la hauteur des défis qui nous attendent dans les prochains mois. Vie chère, menace tari-faire, réalité des régions, services publics pour ne nommer que ceux-là », conclut la présidente de la FTQ.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et tra-vailleuses.

Qu'est-ce que la vie chère?

Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) |

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