2009.06.23

2009.06.23

Hôtel le Victorin les 17 et 18 avril 2009

« Pas d’avenir sans relève »

Assez étonnamment, un des principes qui guident notre action nous dessert lorsque vient le temps de mieux faire reconnaître le réseau.
En effet, notre « libre, volontaire et confidentiel » nous laisse un peu seul car nos membres n’ont pas absolument le goût de s’afficher publiquement pour dire comment le délégué social les a aidé à se garder en emploi.
Donc, seul(e)s et aussi tanné(e)s d’être obligé de s’expliquer afin de se faire reconnaître!
Mais heureusement, il nous reste du pouvoir sur nous-mêmes!
Ces réflexions nous amènent, comme dans le cours « Approche en situation de conflit », à travailler sur les forces motrices et non s’attarder aux forces restrictives.
En effet, les résistances ne sont pas générées par nous. Elles sont l’œuvre de quelqu’un d’autre…sur lequel nous n’avons pas le contrôle.
Pourquoi alors ne pas se concentrer sur les éléments qui, dans notre situation, peuvent faire avancer les choses, par exemple :
• Ne pas dire je suis président de la section locale et je m’occupe aussi de la santé-sécurité mais plutôt « Je suis délégué social et aussi président de la section locale et je m’occupe de santé-sécurité au travail.
• À l’assemblée générale, ne pas dire « Je ne comprends pas pourquoi la section locale ne forme pas plus de délégué social » mais plutôt, amener le président à la rencontre annuelle.
• « J’aimerais vous parler comment le travail de délégué social aide à garder des gens en emploi ».

• Comment l’exécutif qui a des problèmes financiers peut-il proposer des solutions à la formation de 5 nouveaux délégués sociaux? « Je propose que vous nous fassiez un rapport à la prochaine assemblée. Qui me seconde?
Il faut nous multiplier (amener un nouveau à chaque conférence)
Il faut nous afficher :
• S’inscrire dans les statuts et règlement
• Avoir un poste à l’exécutif
• Faire rapport à l’assemblée
• Faire des kiosques lors d’assemblée
Il faut être contagieux :
• Être là, être disponible, servir d’exemple
• Parler à nos collègues de ce que l’on vit pour qu’ils comprennent ce que l’on fait
• Porter notre épinglette de DS, afficher le poster du réseau
• Être présent et diffuser pendant les semaines de prévention de toxicomanie, ou de santé-sécurité ou encore de suicide
• S’associer à des causes syndicales qui nous ressemblent (jour de deuil)
• Aller présenter nos bons coups aux autres sections locales (clauses de nos conventions collectives concernant les DS, visualiser la pièce de théâtre jouée par des DS lors de la conférence annuelle)
• Observer nos consoeurs et confrères et amener une personne à se voir dans le rôle de délégué social
On fait tout cela :
Parce que l’on veut plus de libérations
Parce que l’on croit essentiel d’être plus nombreux et d’avoir des nouveaux.

Johanne Deschamps
FTQ

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