TÉMOIGNAGE : René Gariépy

René Gariépy
Ici, le dossier de la francisation manque d’oxygène. La nouvelle direction en place depuis cinq ans ne semble pas manifester un grand intérêt pour le dossier contrairement à l’ancien qui, au cours des années 1980, a présidé à d’importants changements face à l’anglais.
En ce moment, les relations de travail sont très conflictuelles; ce qui n’aide en rien l’application d’un programme de francisation.
De plus, l’employeur démontre souvent un désintéressement lorsque vient le temps de réunir son comité de francisation, ce qui, à mon point de vue, est inacceptable. Dans un tel contexte le dossier de la francisation se retrouve sur la voie d’évitement
Je crois que l’entreprise a le devoir de respecter la loi et surtout d’informer ses employés de la démarche de francisation. Malheureu-sement, les actions syndicales en faveur de la promotion du français sont souvent contrecarrées par notre employeur. Je crois que le gouvernement doit faire preuve de plus de détermination dans le dossier. La loi devrait être plus rigide afin d’amener l’employeur à respecter ses obligations de francisation.