Profil du groupe 8
Synthèse de l’autoportrait
Groupe 8 – Printemps 2003
Le huitième groupe participant au Collège FTQ-FONDS est composé de 14 personnes, partagé à égalité entre les femmes et les hommes. C’est la première fois qu’un groupe du Collège est équilibré au plan du rapport hommes / femmes. La moyenne d’âge de ce groupe s’élève à 42 ans avec un écart allant de 35 à 54 ans; il s’agit d’un groupe relativement jeune où 6 participants et participantes ont 40 ans et moins. La moitié des participants et participantes de ce groupe ont des enfants, soit 5 hommes et 2 femmes. Deux d’entre eux ont des enfants adultes. Les autres ont en moyenne 2 enfants dont les âges se situent entre 5 et 16 ans; l’âge médian est de 10,5 ans.
Actifs dans des milieux très diversifiés, 3 personnes sont employées par un syndicat à titre de conseiller ou conseillère ou d’élue à plein temps à titre de secrétaire-trésorière dans un syndicat qui n’a pas de structure permanente. Les 10 autres personnes occupent actuellement des postes électifs dont 9 à la présidence ou à la vice-présidence de leur section locale et 1 au comité des femmes de son syndicat. Enfin une personne travaille comme secrétaire dans un syndicat et est envoyée comme ancienne élue de la section locale qui la représente. Seulement deux des dirigeants élus sont libérés à temps plein.
Les syndicats représentés
La moitié des participants et participantes proviennent de 3 syndicats du secteur public : 4 personnes proviennent du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), 2 autres de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) et 1 du Syndicat des travailleuses et travailleurs des postes (STTP). L’autre moitié du groupe provient de 4 syndicats implantés dans le secteur privé que ce soit dans les services ou la production. Le syndicat des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) a envoyé 3 personnes. Les syndicats suivants ont envoyé une personne chacun : le Syndicat canadien des communications de l’énergie et du papier (SCEP), le Syndicat international des employés et professionnels de bureau (SIEPB), l’Union des employés et employées de service (UES – 800) et le syndicat des Travailleurs unis du transport (TUT).
Les tâches et les responsabilités
Les tâches et responsabilités reliées à leur travail syndical sont très diversifiées. Elles sont indiquées par ordre d’importance selon le nombre de mentions :
• Offrir des services et des conseils aux membres (13);
• Présider des assemblées (11);
• Mener les diverses négociations (10);
• Formation des membres (7);
• S’occuper des dossiers à la CSST (7);
• S’occuper du recrutement de nouveaux membres (5);
• Plaider les dossiers griefs et arbitrage (4);
• Planifier et présenter conférences et informations;
• Administration des cotisations;
• Information assurance-emploi et équité salariale;
• Délégué à la convention UTU/TUT;
• Rédaction du journal de la section locale.
L’expérience syndicale des participants et participantes
Les participantes et participants cumulent en moyenne 5 ans d’expérience dans leur poste actuel : la moitié des personnes du groupe occupent leur poste depuis moins de 4 ans et seulement deux depuis plus de 10 ans.
Toutefois, la plupart des participantes et participants, à l’exception d’un, ont une large expérience de militantisme syndical. En effet, 6 d’entre eux ont plus de 15 ans de militantisme à leur actif au sein de leurs organisations locales et régionales et la moyenne s’élève à 14 ans.
La formation
La scolarité
Au niveau de la formation scolaire, tous les participants et participantes ont complété le cours secondaire. Trois personnes ont suivi une formation de métier dont une en secrétariat, une en graphisme et une en soudure. Une personne a terminé son Cégep suite à une formation générale en science humaine. Cinq personnes ont fait des études universitaires et trois d’entre elles ont entrepris des certificats (relations industrielles (2) et droit). Le groupe compte également deux bacheliers, l’un en psychologie et l’autre en cinéma et théâtre.
Six personnes ont continué leur formation en cours d’emploi. Elles se sont intéressées à des cours sur les logiciels informatiques (4) (word perfect, word, excell, access.), à la formation sur les élections municipales, à l’écriture efficace, à la communication, aux droits humains à l’ONU, à la gestion du stress, à la mécanique, aux relations humaine, à l’ingénierie de locomotive, à l’électricité et à la technique automobile.
Les formations suivies dans les syndicats
Toutes les participantes et tous les participants de ce groupe ont profité d’une vaste gamme de cours offerts par leur syndicat ou par la FTQ. En moyenne les participantes et participants ont suivi 5,7 formations syndicales. La majorité des formations portent soit sur la santé et la sécurité du travail soit sur les rôles syndicaux reliés à l’administration de la convention collective.
Cours suivis :• La, le délégué syndical (10)
• Dossier du grief à l’arbitrage (8)
• La santé sécurité (cours de base) (7)
• Négociation (5)
• Les procédures d’assemblées (3)
• Règles preuves et procédures (2)
• Leadership des dirigeants et dirigeantes syndicales (2)
• Assurance emploi (2)
• Réclamation à la CSST (2)
• Représentants locaux pour le Fonds (2)
• Trésorier (2)
• Mon syndicat (2)
• Les droits de la personne
• Perfectionnement pour les formatrices
• Normes minimales du travail
• Développement socio-économique
• Formation dans les écoles
• Révision CSST
• Plaideur à la CSST
• Retraite
• La dotation
• CEP le syndicalisme et la société à Port Elgin (2)
• Travail sur terminal d’écran cathodique
Ce groupe compte 9 personnes qui ont suivi la formation pour devenir formateur ou formatrice syndicale.
La formation personnelle
Les cours ou ateliers suivis en dehors du cadre professionnel par 9 des participants et participantes révèlent la diversité des loisirs et des passions qui animent les participants et les participantes de ce groupe. Certains s’intéressent aux activités sportives comme le golf, l’aquaforme, l’aïkido, le judo, le yoga. D’autres s’intéressent aux arts tels la peinture, la photographie, l’écriture, le théâtre amateur, la sculpture et le chant. D’autres ont suivi des cours et des ateliers sur la religion et la spiritualité (Islam, protestantisme, spiritualité autochtone), sur la psychologie trans-personnelle et les relations humaines, sur la gestion de la diversité, sur les vins et les fromages, sur la langue Wolof. Enfin, une personne s’est impliquée comme formateur pour le PQ à l’école de la souveraineté.
Anciens emplois des participants
Les métiers et emplois occupés par les participants actuellement ou avant d’être plongés dans la vie syndicale sont extrêmement diversifiés. Ils œuvrent dans l’hôtellerie, comme secrétaire, assistante-greffière, fonctionnaire, commis des postes, mécanicien première classe, agent de sécurité, technicien ou recâbleur .
Ce groupe est équilibré en terme de représentation des secteurs privé et public. En effet, 7 personnes oeuvrent dans le secteur privé dont 1 dans la production et 6 dans les services tels les communications, le transport, l’hôtellerie, les syndicats. Dans le secteur public, on trouve 6 personnes dont 2 dans le secteur municipal, 2 à la fonction publique fédérale, 1 aux postes et 1 dans les services de santé et les services sociaux. Enfin, une conseillère est affectée à des groupes provenant des deux secteurs.
Presque tous proviennent de grosses entreprises : quatre étaient employés par une entreprise de 100 à 499 travailleurs et 3, par des compagnies de plus de 500 employés. Seulement 2 personnes proviennent de PME. Trois personnes n’ont pas répondu à la question.
Habiletés de communication et technologique
Les langues
Au niveau de l’habitude de s’exprimer en public, le groupe se divise en 2. Si 7 personnes affirment être très à l’aise à s’adresser à un auditoire, 7 autres se disent plus ou moins à l’aise. Les participantes et participants ont à le faire assez souvent : 5 quelques fois par année, 6 plusieurs fois par semaine et 3 tous les jours. La pratique de l’écriture semble plus courante que l’expression en public : 3 personnes répondent qu’elles n’écrivent que quelques fois par année, 7 le font à chaque semaine et 4, tous les jours. Personne ne s’est dit mal à l’aise pour écrire : une moitié du groupe se dit très à l’aise pour écrire et l’autre moitié se dit plus ou moins à l’aise.
La majorité des participantes et participants semblent assez bien se débrouiller avec l’anglais : 5 personnes le parlent couramment, 7 se débrouillent et les 2 autres ne le parlent pas du tout. La lecture de textes n’est pas plus difficile pour la majorité des membres de ce groupe. L’anglais écrit n’est maîtrisé que par 3 participants, les autres se débrouillent et 3 ne l’écrivent pas du tout. Enfin, deux membres du groupe parlent l’espagnol.
Les ordinateurs
Le présent groupe est assez familier avec les ordinateurs, car 12 participantes et participants sur 14 en ont un à la maison et 9 d’entre eux ont un ordinateur personnel au travail. Par contre le niveau d’utilisation et la capacité de maîtrise des ordinateurs sont très variables.
Sauf dans deux exceptions, les participantes et participants utilisent un ordinateur de façon quotidienne : 6 ne ressentent aucune difficulté avec l’informatique, 7 autres affirment qu’ils se débrouillent et 1 utilise l’ordinateur « avec angoisse ». La majorité du groupe aime beaucoup travailler avec l’ordinateur (11); les autres se disent indifférents face aux ordinateurs (3).
Les logiciels les plus utilisés sont ceux de traitement de textes (13), les bases de données (12), le courrier électronique (12) et l’agenda électronique (7). Les chiffriers et les logiciels de présentation sont rarement utilisés (4).
On utilise l’ordinateur principalement pour l’Internet et le courrier électronique, pour écrire des textes, pour entrer des données et comme agenda ou carnet d’adresses.
L’Internet
La recherche sur Internet n’est une pratique courante que pour 4 personnes, les autres ne l’utilisant que rarement (5). La capacité à se retrouver sur Internet est en général assez forte : 6 participantes et participants se déclarent moyennement efficaces sur l’Internet et seulement deux personnes se disent très efficaces pour naviguer sur le net.
Les conférences téléphoniques
La majorité des participants ont peu d’intérêt pour les conférences téléphoniques. De plus, cette pratique semble peu courante, car seulement 6 personnes en font et seulement de 1 à 4 fois par année.
Les statistiques
Ce groupe semble assez à l’aise avec les statistiques. Deux personnes en utilisent chaque semaine, 7 autres quelques fois par année et 5 jamais. En général le groupe semble assez à l’aise avec les tableaux statistiques : 4 personnes se disent très bonnes, 3 bonnes, 4 moyennes et 3 se croient faibles.
Perceptions et attentes
Les forces
Détermination, persévérance et leadership
Dans l’ensemble, les participants et participantes de ce huitième groupe du Collège ont une perception très positive de leurs forces. La majorité des personnes se perçoivent comme déterminées, persévérantes, motivées, passionnées : on veut atteindre ses objectifs, trouver des solutions aux problèmes, relever des défis, aller au bout de ses idées. Deux femmes se disent « fonceuses » en particulier devant les situations d’injustice. Cette détermination est bien servie par des capacités de « leadership » qui serait un trait de la moitié des personnes : on est rassembleur, bon organisateur, revendicateur, convaincu et convainquant.
Capacités de communication et de travail en équipe
La plupart des membres de ce groupe estiment avoir de bonnes capacités de communication : plusieurs ont de la facilité et du plaisir à parler devant un groupe, à vulgariser des notions complexes, à transmettre de l’information; d’autres écrivent qu’ils savent écouter et qu’ils sont patients. Dans l’ensemble, on aime partager des idées, trouver des points communs d’intérêt avec les autres. Une personne dit détester les conflits dus à un manque de communication. Enfin, certains se disent à l’aise dans l’écriture comme moyen de communication. Dans la foulée de la compétence en communication, près de la moitié des personnes disent aimer les gens et être préoccupées du bien-être des personnes. On apprécie aussi le travail d’équipe et on y est à l’aise.
Capacité et désir d’apprendre
Plus du tiers du groupe estime avoir un esprit d’analyse, un esprit de synthèse ou les deux. Une personne mentionne avoir de la facilité à analyser des données économiques, sociologiques et démographiques car elle a déjà des connaissances reliées à ses études. Le même nombre de personnes disent avoir un grand désir d’apprendre, une ouverture sur le monde, une curiosité insatiable.
Intégrité et justice
Enfin, le tiers du groupe a mis l’accent sur le sens de l’honnêteté, l’équité et la justice comme valeurs de base de leur engagement. La franchise et l’intégrité sont importantes.
Ce qu’on veut améliorer au Collège
D’abord, les participants et les participantes veulent élargir leurs connaissances générales sur toutes sortes de sujets d’actualité et en comprendre les enjeux : mondialisation, économie, politique, syndicalisme, lois régissant les travailleurs, philosophie du mouvement syndical. Ils et elles veulent aussi améliorer leur faculté d’analyse et de synthèse pour mieux comprendre les enjeux reliés à leur travail. On veut aller plus en profondeur, renouveler et enrichir notre vision des choses.
En second lieu, les participants et les participantes veulent améliorer leurs méthodes de travail : on veut s’organiser pour être efficace dans son action syndicale, mieux planifier son travail, acquérir plus de discipline, mieux gérer son temps. On veut également développer les habiletés nécessaires pour travailler avec les nouvelles technologies.
De plus, certains souhaitent développer leur confiance en soi en particulier pour s’exprimer. Ils veulent améliorer leurs capacités de communication et de relations humaines. Le Collège sera aussi une occasion de prendre un temps de réflexion sur la vie syndicale et son sens dans la période que nous vivons présentement; ce sera aussi une occasion d’avoir du temps, le temps de partager, de trouver et de former la relève. Une personne mentionne qu’elle veut atténuer son sentiment d’impuissance dans certaines situations.
Enfin, le Collège est une occasion de développer des outils et des stratégies en particulier, pour faire face aux entreprises multinationales et d’élaborer un plan d’action à mettre en application avec les syndicats internationaux reliés à l’employeur.
Les attentes face au Collège
Au plan des connaissances théoriques
Près de la moitié des participants et des participantes veulent améliorer leur connaissance du mouvement syndical. On veut réfléchir sur le syndicalisme dans un monde en changement, connaître les structures syndicales internationales, savoir comment les sections locales s’organisent pour faire face à la mondialisation. On veut aussi comprendre l’action politique des syndicats dans le monde, la vision actuelle du syndicalisme par les syndicalistes, leurs projections pour contrer la baisse progressive du mouvement syndical, leurs idéologies et leurs stratégies face à l’avenir.
On veut aussi comprendre les grands enjeux sociaux et économiques, acquérir plus de connaissances sur la mondialisation et la place du Québec dans ce contexte, sur la société civile internationale, sur l’État et les milieux de travail, sur les politiques de plein emploi, sur la géopolitique. Une personne indique qu’elle souhaite mieux connaître le Code du travail et la Loi sur les normes du travail ainsi que ce qui a trait à la négociation collective.
À travers ce désir de connaître, se glisse l’envie d’agir : on veut chercher des moyens d’intervenir dans notre milieu, des stratégies pour combattre la mondialisation.
Enfin, certains n’ont pas précisé leurs attentes en terme de contenu : on veut prendre « tout ce que le Collège peut me transmettre », on veut améliorer l’utilisation des informations qui existent, bref se donner des méthodes pour avoir accès aux informations dont on a besoin.
Au plan des habiletés pratiques
La grande majorité des participants et des participantes veulent améliorer leurs capacités en informatique. Certains précisent qu’ils veulent apprendre à utiliser différents programmes dont le logiciel « Powerpoint »; d’autres veulent apprendre la recherche sur Internet et, en particulier, sur les sites reliés à la mondialisation et aux syndicats. La connaissance d’Internet est aussi vue comme un moyen de trouver de l’information plus rapidement « sans être obligé de lire des pages et des pages ». Une personne mentionne aussi vouloir apprendre à utiliser l’ordinateur de façon adéquate et à rester calme quand l’ordinateur « plante ».
En deuxième lieu, plusieurs désirent améliorer leurs compétences en communication écrite et orale : on veut connaître les règles et les stratégies de la communication, apprendre à faire des communiqués, à prendre la parole devant des gens, à rédiger des textes. Une personne indique aussi qu’elle veut avoir des « trucs » pour contrôler son stress lors d’un exposé ou devant une assemblée.
On veut également améliorer ses capacités d’analyse et de synthèse pour être en mesure d’analyser les enjeux, pour faire ressortir les éléments importants d’un discours et pour être capable d’en faire une synthèse afin de bien le communiquer aux autres.
Enfin on veut apprendre à s’organiser et à développer des façons d’intervenir efficacement dans son milieu.
Au plan des habiletés personnelles
Certaines personnes ont identifié la communication et les relations humaines comme une habileté personnelle à développer : on veut communiquer plus efficacement, avoir plus de facilité ou d’aisance à s’exprimer en public, développer l’écoute. Dans le même ordre d’idée, une personne mentionne qu’on « ne s’améliore qu’avec les autres » : on souhaite donc apprendre à vivre en groupe et à améliorer la qualité de l’interaction avec les autres.
Certaines personnes veulent développer leur assurance, leur confiance en soi, et en leurs capacités. On mentionne aussi l’envie de développer la persévérance face aux actions à poser et l’ouverture envers d’autres idées, d’apprendre à contrôler son impatience « devant l’absurde » et à être satisfait du travail accompli même si « le monde ne peut être sauvé ».
Les difficultés
Parmi les 8 personnes qui ont répondu à cette question, 6 ont répondu qu’elles n’entrevoyaient aucune difficulté. Parmi les deux autres, l’une craint la lourdeur des lectures tandis que l’autre n’a pas de voiture et souhaite trouver une solution pour venir au Collège.
CONCLUSION
C’est la première fois que le Collège compte autant d’hommes que de femmes. Le groupe compte six personnes ayant 40 ans et moins, ce qui en fait un groupe relativement jeune. Ce groupe s’adressait principalement à des personnes élues : l’immense majorité correspond à la définition et 9 sur 14 ne sont pas libérées pour faire leur militantisme syndical. À moitié du secteur public et à moitié du secteur privé, les participants et les participantes ont en moyenne 5 ans d’expérience à leur poste syndical actuel, mais cumulent 14 ans d’expérience militante.
Tous les participants et participantes ont complété leur cours secondaire et un peu plus du tiers a entrepris ou complété des études universitaires. Certains ont poursuivi des études pour se perfectionner dans leur emploi. Tous et toutes ont suivi de la formation syndicale et 9 personnes ont suivi le cours de formatrice – formateur syndical. La diversité des formations suivies par les participants et participantes de ce groupe est impressionnante : sports, arts, culture personnelle sur toutes sortes de sujets.
Dans l’ensemble, ce groupe se dit à l’aise avec l’expression orale et écrite. Plus du tiers du groupe est à l’aise avec la langue anglaise, ce qui n’a pas été fréquent au Collège jusqu’à présent. La plupart des personnes sont aussi à l’aise avec l’informatique : tous et toutes ont déjà utilisé l’ordinateur et une seule personne se dit vraiment « angoissée » par la machine.
Enfin, la plupart des personnes du groupe sont conscientes de leurs forces : détermination, persévérance, leadership; capacité de communication et de travail en équipe; capacité et désir d’apprendre, intégrité et sens de la justice.
Le groupe s’attend à ce que le Collège permette d’élargir leurs connaissances générales sur toutes sortes de sujets, d’améliorer leurs méthodes de travail et en particulier, leurs capacités d’analyse et de synthèse, de développer leur confiance en soir surtout pour s’exprimer en public et de disposer d’outils pour agir syndicalement.
Le Collège semble une occasion de développer des compétences déjà à l’œuvre et de permettre un recul, une réflexion qui permettra d’enrichir le travail syndical.