2009.12.11

2009.12.11

Eaux Vives Water (Eska) laisse planer la possibilité de fermeture si le personnel ne renonce pas à leur demande de syndicalisation

Amos, vendredi le 11 décembre 2009 – Suite au dépôt d’une requête en accréditation lundi dernier, par le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP-FTQ), l’embouteilleur Eska, propriété de la firme d’investissement Morgan Stanley de Toronto, a réuni les employés pour leur passer le message qu’à défaut de désistement de leur demande de syndicalisation, une fermeture temporaire de l’établissement serait possible. «On se croirait revenu à l’époque de Duplessis alors que par la menace et l’intimidation les patrons brimaient le droit à la syndicalisation, c’est scandaleux », a fortement dénoncé Gilles Chapadeau conseiller syndical de la FTQ de la région Abitibi-Témiscamingue-nord-du-Québec

Campagne de syndicalisation rapide et sans problème
La campagne de syndicalisation qui s’est pourtant déroulée en à peine 3 jours démontre pourtant l’intention bien réelle des travailleurs et travailleuses de se syndiquer. « C’’était clairement le désir de la majorité des travailleurs de vouloir se syndiquer. Et maintenant on les menace de leur faire perdre leur job, franchement, ça manque de subtilité, personne n’est dupe du but recherché par cet employeur » a commenté pour sa part le représentant national du SCEP, Carl Proulx qui a fait la campagne de syndicalisation.

« Ce genre de comportement à la Walmart est absolument inacceptable. Ce qui est le plus rageant, c’est que ces personnes ont maintenant peur des représailles pour avoir exprimé un droit pourtant garanti par les Chartes et les lois du travail. C’est aberrant. Cet employeur torontois doit comprendre que l’époque où les travailleurs et travailleuses de l’Abitibi-Témiscamingue et du nord du Québec se faisaient offrir des dindes à Noël en échange de leur labeur est révolue », a poursuivi Gilles Chapadeau

Le SCEP-FTQ examine présentement les mesures qui seront prises mais « c’est certain que nous n’en resterons pas là. Que ce soit par des actions légales ou par la pression populaire, cet employeur devra réaliser que les lois du travail au Québec, c’est fait pour être respecté », a conclu Carl Proulx

Le SCEP-FTQ représente plus de 45 000 membres au Québec et est affilié à la FTQ.

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