2018.05.22
2018.05.22
La FTQ salue la Stratégie nationale de la main-d’œuvre annoncée par le gouvernement Couillard
Montréal, le 22 mai 2018. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) juge positive la Stratégie nationale de la main-d’œuvre annoncée ce mardi par le gouvernement du Québec. «Le plan du gouvernement est ambitieux et correspond aux demandes des partenaires du marché du travail qui ont contribué à élaborer cette stratégie. En assouplissant certains programmes où il y a une rareté de main-d’œuvre, le gouvernement se donne une chance de réussir, en espérant cependant que l’annonce d’aujourd’hui ne soit pas juste un exercice de relations publiques», déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
Autre élément important de cette stratégie qu’il faut saluer, Québec annonce qu’il compte investir 1 milliard 300 millions sur 5 ans dans les différents programmes de développement de la main-d’œuvre. «Pour la FTQ, il faudra que cet important montant soit investi dans les programmes et non qu’il se perde dans les dédales administratifs des institutions. Tout cet argent doit servir à former de la main-d’œuvre et non à entretenir une bureaucratie. Par ailleurs, la FTQ fait siens les objectifs du plan à savoir que davantage de personnes occupent un emploi de qualité et qu’un environnement favorable à l’obtention des compétences requises soit créé», ajoute le président.
Le fait que l’on permette aux cégeps et commissions scolaires d’adapter leurs programmes selon les besoins en main-d’œuvre – et non seulement sur le nombre d’élèves inscrits – et d’ouvrir aux futurs travailleurs et travailleuses des stages rémunérés en entreprise est de bon augure. «Il faut être capable d’adapter les formations là où il y a une rareté de main-d’œuvre. Cette souplesse ne peut être que bénéfique pour les futurs travailleurs et travailleuses. Cette stratégie doit aussi permettre à la main-d’œuvre actuellement en emploi d’acquérir les compétences des emplois de demain», mentionne Daniel Boyer.
«Bien que la stratégie contienne plusieurs éléments positifs, la FTQ note qu’il n’y a pas beaucoup d’argent consacré à l’adaptation des milieux de travail et à l’organisation du travail permettant une meilleure conciliation travail-vie personnelle. Le gouvernement doit en être conscient et réagir en conséquence», conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.