C’est dans le but de mieux aider les membres et aussi pour développer la solidarité entre eux que les comités de la condition féminine et de la santé-sécurité de la FTQ ont tenu une deuxième rencontre mixte, le 9 septembre.

La première rencontre du genre avait eu lieu en décembre 1999. On y avait examiné une recherche sur la violence en milieu de travail et sur les problèmes de santé-sécurité des femmes au travail.

Encore une fois, les deux comités ont profité de l’expertise du CINBIOSE de l’UQAM et de la présence de Katherine Lippel, co-directrice de l’équipe de recherche L’invisible qui fait mal. Elle a fait état de ce qu’ont constaté les chercheures sur ce que vivent les travailleurs et les travailleuses lors d’une audience à la Commission des lésions professionnelles (CLP).

Une audition à la CLP = stress élevé
Certains témoignages recueillis font foi de l’incompréhension qu’ont les victimes du rôle des différentes personnes qu’elles rencontrent à la CLP. Une des conclusions de l’étude, qui n’étonnera personne, est qu’il s’agit d’un processus difficile à vivre. On s’est penché sur les problèmes vécus par les hommes autant que par les femmes, particulièrement le stress du contre-interrogatoire.
Les résultats de l’étude devraient nous permettre de mieux orienter notre travail de représentation et de mieux soutenir les membres que nous représentons à la CLP.