Comités permanents
Dans le but de nourrir la réflexion et la prise de décision, ou même de favoriser la coordination de ses actions, la FTQ compte sur l’appui d’une quinzaine de comités de travail spécialisés, auxquels sont déléguées des personnes représentantes des syndicats affiliés ou des conseils régionaux.
Les membres de ces comités contribuent activement à la qualité du travail réalisé par la centrale. Chaque comité est accompagné par un ou plusieurs «responsables politiques», c’est-à-dire des personnes membres du Bureau et chargées de relayer les préoccupations des comités auprès de ce dernier.
Même s’ils ne sont pas décisionnels, ces comités jouent un rôle important dans l’organigramme de la centrale. Le personnel de la FTQ agit en soutien pour préparer les rencontres et fournir les moyens nécessaires à la réalisation des projets des comités, qu’il s’agisse, notamment, de la recherche d’information, de la production d’avis ou de l’organisation d’événements.
Liste des comités permanents
Ce comité réunit les militantes représentant les régions et les syndicats affiliés intéressés par les questions féministes et qui souhaitent travailler à la promotion de l’égalité pour toutes les femmes membres de la FTQ. Chaque syndicat affilié ou conseil régional qui le souhaite peut déléguer une personne membre. Les membres sont nommés pour un mandat de trois ans qui se termine à la tenue du prochain congrès de la centrale. Le comité d’actions féministes de la FTQ est un lieu privilégié pour informer les personnes représentantes des enjeux déterminants afin que celles-ci puissent relayer l’information aux femmes dans leurs instances.
Le comité alcoolisme, toxicomanies et autres dépendances intervient dans l’aide aux travailleuses et travailleurs souffrant de dépendances. Le comité se rencontre quatre fois par année pour discuter des problématiques vécues par les membres et de l’aide disponible. Ces trois dernières années, le comité a continué à sensibiliser les milieux de travail, à s’impliquer et à promouvoir la Semaine nationale de prévention de la toxicomanie dans les milieux de travail. En plus d’assurer un suivi systématique des données sur la toxicomanie et les problèmes vécus dans les milieux de travail, le comité s’est particulièrement intéressé aux nouvelles dépendances (cannabis, drogues de performance, cyberdépendance, etc.).
Les membres du comité ont également organisé deux journées d’information qui ont attiré plus d’une centaine de militants et de militantes. La première portait sur la légalisation du cannabis (29 mars 2017), un enjeu d’actualité qui préoccupait particulièrement les membres du comité, notamment, sur la question des tests de dépistage aléatoires. La deuxième journée portait sur le thème de la cyberdépendance (2 mai 2019). Les membres du comité tenaient à mieux comprendre ce phénomène qui commence à se manifester dans nos milieux de travail.
En plus de conseiller la FTQ sur toute question relative au sujet du droit du travail, le comité permanent sur l’arbitrage de griefs exerce son mandat avec pour objectif que les syndicats partagent leurs expériences et leurs pratiques. De cette manière, ils partagent des informations sur les arbitres et les décisions rendues, ainsi que sur les particularités des procédures de griefs et d’arbitrages négociées et implantées dans les différentes conventions collectives.
Les séminaires annuels marquent chaque année un moment de réflexion sur les pratiques et l’état de la jurisprudence. Ce sont également des moments privilégiés de partage d’expérience et de réseautage. Les choix des sujets lors de ces séminaires sont discutés lors des rencontres du comité.
Le comité a pour mandat de conseiller la FTQ et les syndicats affiliés sur les orientations, les interventions politiques ou publiques et les actions à prendre en matière d’assurance-emploi. Les membres du comité sont bien au fait de la réalité vécue par les chômeurs et chômeuses aux prises avec le programme d’assurance-emploi puisqu’ils agissent comme personnes-ressources sur l’application des mécanismes de ce programme pour leur syndicat ou leur région.
Depuis le dernier congrès, le comité a documenté et proposé des revendications visant à réformer le programme d’assurance-emploi du Canada. Le comité a également travaillé, en collaboration avec le service de l’éducation, à la production de recueils thématiques de jurisprudence dans le dossier de l’assurance-emploi.
Le comité pour les droits des personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles et transgenres a changé de nom, en 2018, pour devenir le comité sur la diversité sexuelle, corporelle et de genre.
Son mandat consiste entre autres à combattre les préjugés, l’intimidation et la discrimination vécus par les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre dans les milieux de travail et la société. À cette fin, le comité travaille à sensibiliser, informer et éduquer les membres des syndicats de la FTQ afin de permettre la préservation de l’égalité juridique et l’acceptation sociale des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre. Il contribue enfin à promouvoir et favoriser l’implication des membres issus de la diversité sexuelle et de genre au sein des syndicats de la FTQ. Le comité se réunit environ cinq fois par année, notamment pour organiser les festivités de la Fierté en août de chaque année.
Au cours des trois dernières années, le comité a été présent aux activités des célébrations de la Fierté, à Montréal et à Québec, afin d’y représenter la FTQ et reconnaissance juridique et sociale n’est pas terminé, ni au Québec ni dans le reste du monde.
C’est dans la continuité que le comité d’éducation a travaillé à repolitiser la formation syndicale en soutenant le réseau de formateurs et formatrices, ainsi qu’à soutenir les grandes campagnes de la FTQ et ses affiliés en favorisant leur rayonnement et l’adhésion des membres et de la population. De plus, le comité d’éducation a gardé le cap en vue de maintenir et d’accroître la participation des affiliés dans la réflexion sur nos pratiques, nos préoccupations et nos outils en formation syndicale. Finalement, le comité a participé activement, avec le service d’éducation de la FTQ, à l’organisation du Séminaire sur la formation syndicale portant sur le transfert des apprentissages et ayant pour thème Conjuguer apprendre et agir.
Le transfert des apprentissages est au cœur du projet pédagogique de la FTQ et sa réussite devient nécessaire dans l’atteinte du sentiment d’efficacité personnelle des personnes apprenantes. Dans un contexte où la centrale cherche à repolitiser la formation syndicale pour contrer les attaques de la droite, le comité d’éducation a consacré nombre de ses activités à la réflexion et au développement de moyens et d’activités de formation visant le transfert.
Le comité environnement et développement durable conseille la FTQ sur des enjeux, activités et pratiques liés à la lutte contre les changements climatiques et à la transition énergétique. Il favorise la diffusion de réflexions et d’outils en faveur d’une «transition juste» par la centrale et auprès des affiliés et des membres.
Ces trois dernières années, le comité s’est inspiré de la déclaration politique Changeons le Québec, pas le climat adoptée en 2016 pour mener ses travaux. Au niveau de la FTQ, le comité a préparé une journée de réflexion sur l’écofiscalité,a été consulté sur divers mémoires (recyclage du verre et Plan d’électrification et de lutte contre les changements climatiques) et a été mobilisé lors de la tournée sur la transition juste organisée par la FTQ et le Fonds de solidarité FTQ en 2018-2019. Il a également été mis à contribution pour diverses actions, dont la marche historique pour le climat du 27 septembre 2019. Le comité a également été consulté dans l’élaboration du Sommet pour une transition énergétique juste qui s’est déroulé en mai 2018, à Montréal.
Finalement, il a nourri la réflexion et les plans d’action de la FTQ lors de ses interventions au sein du Front commun pour la transition énergétique (FCTE) et lors des Conférences des parties (COP) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Les rencontres du comité d’information de la FTQ ont comme objectifs de favoriser le partage des expériences et des pratiques entre des personnes occupant les mêmes fonctions dans des services de communications, de prendre du recul sur leur travail et le monde des communications et d’offrir du perfectionnement sur mesure. Ces réunions sont l’occasion d’échanger sur les principaux enjeux ou campagnes sur lesquels la FTQ et les syndicats affiliés travaillent. C’est aussi un lieu privilégié pour développer des synergies entre la centrale et ses affiliés en échangeant sur les différentes expériences et stratégies de communication, tant internes qu’externes.
Depuis quatre ans, grâce au soutien du Collège FTQFonds, le service des communications de la FTQ offre aux membres du comité d’information des sessions de formation sur mesure. C’est dans le cadre de ces rencontres que les membres du comité ont tiré la sonnette d’alarme dans le dossier de la crise des médias. Leur intervention au Conseil général de la FTQ est à l’origine de la journée de réflexion sur la crise des médias que la FTQ a tenue le 13 avril 2019 à l’ITHQ de Montréal.
Le mandat du comité consiste à organiser des événements et développer des outils de sensibilisation qui visent à combattre les préjugés et la discrimination vécus par les personnes en situation de handicap, dans l’objectif de bâtir des milieux de travail plus inclusifs. Le comité avise aussi la FTQ en ce qui a trait aux politiques publiques qui concernent les personnes en situation de handicap.
En 2017, la FTQ a déposé un avis dans le cadre des consultations du gouvernement libéral sur la future Stratégie nationale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées 2018-2022. Or, un changement de gouvernement est intervenu avant même l’annonce de cette stratégie. Le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a rapidement lancé sa propre stratégie pour 2019-2024, qui inclut plusieurs des recommandations faites par la FTQ en 2017. Le comité sur l’intégration au travail des personnes handicapées a fait l’étude de cette stratégie et s’est penché sur le rôle que la FTQ et ses affiliés peuvent jouer dans sa mise en œuvre, afin d’assurer que celle-ci soit tripartite. Lors des années à venir, le comité entend jouer un rôle de veille quant à cette stratégie.
Ce comité a pour principal mandat de soutenir et d’accompagner l’intégration des personnes immigrantes dans les milieux de travail au moyen d’activités de formation et de sensibilisation. Il vise également à accroître la participation des travailleuses et travailleurs immigrants dans la structure syndicale en offrant d’abord aux directions des sections locales le soutien nécessaire.
Le comité s’est réuni à quelques reprises au cours du triennat et s’est penché sur des enjeux et des activités tels que la politique d’immigration, l’islamophobie, la laïcité, la Semaine contre le racisme et la discrimination, la Journée de la diaspora haïtienne et la commémoration du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
Le principal objectif du comité des jeunes de la FTQ est d’informer les jeunes travailleurs et travailleuses et de les conscientiser au syndicalisme, aux droits des travailleurs et travailleuses, mais aussi de susciter et de faciliter leur implication dans nos structures syndicales. Le comité reste à l’affût des dossiers jeunesse et avise la direction de la FTQ des enjeux qui touchent les jeunes, notamment en matière de formation syndicale, de recrutement, de santé et de sécurité et des conditions de vie des jeunes.
Avant-gardiste, le comité s’est doté d’une coprésidence mixte en 2017. Plusieurs dossiers ont été à l’ordre du jour ces trois dernières années notamment ceux de la conciliation travail-vie personnelle, de la lutte contre les changements climatiques et de la participation des jeunes aux élections, tant fédérales que québécoises.
Le comité a également maintenu sa lutte assidue contre les clauses de disparité de traitement afin d’assurer une équité intergénérationnelle dans les milieux de travail. Il a naturellement continué la promotion de la campagne pour un salaire minimum à 15 $ l’heure dont il a été l’instigateur.
Le comité de mobilisation de la FTQ a été actif au cours des trois dernières années afin de coordonner les efforts de la centrale et des syndicats dans le cadre des campagnes, des manifestations et des grands événements.
L’objectif de ce comité est la circulation de l’information et l’échange sur les pratiques de mobilisation. Au cours des trois dernières années, il a été actif dans une multitude de dossiers.
Le mandat du comité est de conseiller la direction de la FTQ sur les orientations, les interventions et les actions à prendre en matière de francisation. Les membres du comité se réunissent environ trois fois par année pour faire le point sur les enjeux liés à la défense et à la promotion du français. Le comité soutient l’action de la FTQ et collabore à la réalisation des objectifs en matière d’information, de formation et de mobilisation. Il s’assure que les positions syndicales soient largement diffusées et présentes sur diverses tribunes syndicales ou externes (publication spécialisée, colloque, conférence) et dans les médias. Il exerce son rôle-conseil par voie de rapport, de résolutions, d’avis, de recommandations aux instances de la FTQ.
Au cours du triennat, le comité a suivi de près les différents rapports ou sondages publiés sur l’état de la situation du français au Québec, et pris connaissance de l’état d’avancement des dossiers du service de la francisation.
Le mandat du comité retraite et assurances collectives est d’appuyer l’action de la FTQ et de ses affiliés afin de promouvoir la sécurité du revenu à la retraite et les assurances collectives.
Les dossiers de la retraite et des assurances sont d’actualité en raison notamment de la réforme des systèmes de retraite québécois et canadien, mais aussi à cause de la crise qui a frappé de plein fouet les régimes d’assurances collectives en raison de la flambée du coût des différentes protections assurées et des demandes patronales pour réduire ces avantages.
Les organisations syndicales sont donc sollicitées afin de contribuer à la réflexion entourant ces réformes: que ce soit par la production de mémoires ou par une présence directe dans les forums. Il leur faut également soutenir les militants et militantes qui siègent aux comités de retraite ou d’assurances collectives et ceux qui les négocient afin que les représentants des travailleurs et des travailleuses puissent défendre adéquatement les intérêts de leurs membres. Le comité joue un rôle conseil de premier plan pour répondre à ces exigences. Enfin le comité a aussi comme mandat de soutenir le bureau de la FTQ dans la prise de décisions touchant ces enjeux.
Depuis le dernier congrès, le comité retraite et assurances s’est rencontré de façon régulière dans le cadre de ses activités en plus des rencontres ad hoc sur différents sujets d’actualité et des mémoires à écrire. Chaque année, le réseau élargi «retraite et assurances» a pu participer à un lac-à-l’épaule de trois jours en lien avec l’actualité relative aux dossiers.
Le comité de la santé et de la sécurité du travail (SST) de la FTQ est reconnu pour la compétence et les connaissances pointues de ses membres. Il se réunit quatre fois par année et donne l’occasion à ses membres d’échanger sur les pratiques, sur l’évolution de la jurisprudence en santé et sécurité, ainsi que sur les activités du réseau de la SST au sein de la centrale.
Le comité est mis à contribution pour l’organisation des événements annuels de la FTQ en SST, tels que la journée de commémoration du 28 avril et le colloque annuel. Il a également été consulté tout au long des trois dernières années sur différentes révisions réglementaires, notamment celle sur le bruit en milieu de travail et plusieurs autres concernant le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST). Des sous-comités ont été mis en place afin de donner des orientations sur des sujets émergents comme la légalisation du cannabis et ses effets dans les milieux de travail. Finalement, le comité a contribué à la réflexion sur la modernisation du régime de SST qui est attendue pour la fin de l’année 2019.
Le comité de la solidarité internationale regroupe des membres représentant une douzaine d’affiliés de la FTQ. Il s’est réuni en moyenne deux fois par année pour soutenir les projets et activités de la centrale touchant la solidarité internationale (ex. : mobilisation sur les enjeux de la mondialisation, participation au Forum social mondial, campagnes de solidarité sur les normes internationales du travail, projets de coopération syndicale, missions, etc.) et pour recommander des orientations et actions aux différentes instances de la centrale.
L’apport du comité aux travaux et activités de la centrale a été particulièrement positif, alors que la rareté des subventions et ressources dédiées à la solidarité internationale se fait lourdement sentir dans le milieu de la coopération internationale. Dans ce contexte, les décisions d’investissement des affiliés dans un projet de la FTQ ou du Centre international de solidarité ouvrière (CISO) se prennent au niveau canadien, si bien que les activités du comité ont été coordonnées avec les affiliés, ainsi qu’avec le comité consultatif du CTC sur le développement international.