2016.11.30

2016.11.30

31e Congrès de la FTQ : Les congressistes franchissent une nouvelle étape dans la campagne du salaire minimum à 15$ l’heure

Réunis au 31e Congrès de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), les quelque 1 000 déléguées et délégués présents se sont prononcés en faveur de la résolution faisant du salaire minimum à 15 $ l’heure l’une des priorités de leurs futures négociations. Ainsi, les syndicats affiliés de la FTQ se sont engagés à réclamer un minimum de 15$ l’heure aux tables de négociation pour le renouvellement d’une convention collective ou la signature d’une première convention collective de travail. « Le salaire minimum actuel à 10,75$ l’heure est insuffisant pour arriver à boucler un budget décent. Il est impossible de vivre décemment, de sortir de la pauvreté avec un tel salaire, nous le savons tous », a déclaré le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), 211 500 personnes étaient rémunérées au salaire minimum en 2015, cela représente 6% de tous les salariés du Québec, dont 58% de ce groupe sont des femmes. Par ailleurs, l’ISQ détruit le mythe selon lequel une hausse du salaire minimum entraîne des pertes massives d’emplois. Dans une note datée de 2011, l’ISQ a constaté une croissance continue de l’emploi entre 2001 et 2010 en parallèle à des hausses importantes du salaire minimum, particulièrement à la fin des années 2000, à l’exception de l’année 2008, année de récession. «Les études sérieuses le démontrent : une hausse graduelle du salaire minimum à 15$ l’heure n’aurait que peu ou pas d’impact sur l’emploi, et là où le salaire minimum a été haussé, il n’y a eu aucune preuve de montée des prix à la consommation», a ajouté le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.

«La FTQ a bien l’intention de maintenir la pression sur le gouvernement du Québec afin que soit haussé le salaire minimum. Nous l’avons dit et le répétons, il s’agit d’une lutte contre les inégalités et la pauvreté. En plus de permettre aux travailleurs et travailleuses de sortir un peu la tête de l’eau, la hausse du salaire minimum aura un effet bénéfique sur l’économie. Pour chaque dollar d’augmentation, c’est de l’argent qui va directement chez les commerçants et dans nos services», ont conclu les dirigeants syndicaux.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

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