2006.04.19

2006.04.19

« Un autre rendez-vous manqué pour le gouvernement libéral » – Henri Massé, président de la FTQ

Montréal, le 19 avril 2006. « En augmentant le salaire minimum d’à peine 15 cents de l’heure, le gouvernement de Jean Charest démontre une fois de plus son incapacité à bien juger de la situation des travailleurs à faible revenu ».

Le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), M. Henri Massé, réagit avec déception à l’annonce faite par le gouvernement de faire passer à compter du 1er mai 2006 le salaire minimum de 7,60 $ à 7,75 $ l’heure. « Cela représente une hausse de salaire de moins de 2 % et surtout cela ne tient aucunement compte de la situation financière déjà critique des travailleuses et des travailleurs qui doivent subir des hausses constantes de tarifs d’électricité, du transport en commun, ou encore de loyer. C’est une hausse que l’on peut qualifier de “cheap’’ de la part du gouvernement libéral », a déclaré le président de la FTQ.

« C’est nettement insuffisant, d’autant plus que Québec aurait pu très facilement doubler l’augmentation du salaire minimum sans nuire à la compétitivité. Le salaire minimum en Ontario est déjà à 7,75 $ l’heure et passera à 8 $ en janvier 2007, le gouvernement aurait pu au moins avoir la décence d’égaler le salaire minimum ontarien », de conclure M. Massé.

La FTQ est la plus grande centrale syndicale québécoise avec plus de un demi-million de membres.

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