2012.03.16

2012.03.16

Rencontre annuelle des comités de francisation de la FTQ : un appel à la vigilance

Montréal, le 16 mars 2012 – À l’occasion de sa 20e édition, la rencontre annuelle des membres des comités de francisation de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) accueille la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre. Profitant de la présence de la ministre, les membres des comités de francisation lui ont rappelé l’importance de rester aux aguets dans la défense du français au Québec.

Pour le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer : « La rencontre annuelle que la FTQ consacre à la francisation des milieux de travail, mais aussi à soutenir ce projet de vivre en français au Québec, est toujours un moment stratégique au cours duquel des grands partenaires se concertent pour poursuivre le travail commencé depuis 1977. »

« Le recul du français a fait l’objet de plusieurs manchettes depuis les derniers mois. Pensons aux dossiers de la Caisse de dépôt, de la Banque Nationale, de l’entraîneur des Canadiens, du déménagement d’activités d’Air Canada à Toronto ou encore, à l’affichage sur les rues commerciales. Même acquis, le statut du français demeure fragile et il faut donc être plus vigilants que jamais », ajoute-t-il.

Appliquer la loi 101

Pour le dirigeant syndical, on peut être tenté de croire que la loi 101 n’est pas assez contraignante. Reconnaissant qu’ « elle a perdu des plumes », Daniel Boyer affirme toutefois qu’il lui en reste suffisamment pour faire valoir les droits linguistiques et « pour permettre au gouvernement de freiner ses égarements ».

L’accroissement du nombre de personnes immigrantes au Québec au cours des dix dernières années a augmenté la demande envers les services de francisation. Cela veut dire également que les comités de francisation de la FTQ au sein des entreprises ne peuvent lâcher prise, même lorsque les certificats de francisation ont été délivrés.

Le secrétaire général de la FTQ a rendu hommage au personnel des organismes linguistiques, dont l’Office québécois de la langue française (OQLF). Il a souligné la qualité du travail abattu, « avec si peu de
ressources
» et s’est dit heureux de l’ajout de 26 personnes à l’OQLF, dont une douzaine du côté de la francisation et des enquêtes.

Le Québec accueille bon an mal an quelque 50 000 personnes immigrantes par année, dont plusieurs milliers n’ont aucune connaissance du français. Du côté des entreprises, celles qui emploient entre 20 et 49 personnes ne sont pas assujetties à la loi sur la francisation. C’est donc dire qu’il y a environ 20 000 entreprises laissées à elles-mêmes. « Il faudrait donc renforcer à leur égard les exigences de la Charte de la langue française », conclut Daniel Boyer.

Les comités de francisation de la FTQ comptent près de 2 000 membres qui œuvrent au sein des milieux de travail.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente plus de 600 000 membres.

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