2008.03.31

2008.03.31

« Pour la FTQ, la francisation en milieu de travail demeure un enjeu important et une responsabilité sociale » – René Roy secrétaire général de la FTQ

Montréal, le 31 mars 2008. – C’est sur le thème « Travailler en français, on ne demande pas la lune » que se déroule ce lundi la rencontre annuelle des membres des comités de francisation de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Plus d’une centaine de militants et de militantes participent à l’événement présidé par le secrétaire général de la FTQ, M. René Roy. « On ne peut que saluer les efforts faits par ces derniers pour soutenir l’action de francisation dans nos milieux de travail. Plus que jamais il importe de prendre conscience de l’importance de multiplier les efforts de francisation », a déclaré René Roy.

Cette année, à sa rencontre annuelle, la FTQ reçoit trois représentants de la Confédération générale du travail (CGT) : Serge Le Glaunec, Gérard Gourci et Marieannick Le Bris qui sont venus raconter les luttes menées contre certaines entreprises françaises qui tentent d’imposer l’anglais comme langue du travail. « Nous sommes solidaires des actions et des objectifs de la CGT et souhaitons travailler avec elle à l’élaboration d’une stratégie visant à assurer le maintien et le rayonnement de la langue française dans le monde, notamment au sein des entreprises », a poursuivi René Roy.

La FTQ exige des modifications structurelles

Le gouvernement du Québec doit donner davantage de moyens et de pouvoirs à l’Office québécois de la langue française et y consacrer les budgets nécessaires. D’ailleurs la FTQ exige des modifications structurelles pour permettre aux membres de l’Office de détenir des pouvoirs réels quant au fonctionnement et à la mission de l’Office.

L’intégration des nouveaux arrivants

Pour la FTQ, les milieux de travail peuvent devenir les lieux privilégiés de l’apprentissage du français et, à ce chapitre, le travail de nos militants et de nos militantes doit être souligné. Par ailleurs, la FTQ salue les nouveaux montants accordés par Québec pour soutenir la francisation. La FTQ souhaite des résultats rapides parce que la situation est inquiétante. « Est-il besoin de souligner que l’arrivée massive de nouveaux arrivants fait en sorte que 35 % de ceux-ci travaillent en anglais à Montréal? La vigilance et la mobilisation doivent être constantes. Plus que jamais nous devons réclamer collectivement le droit de travailler en français et de lutter contre l’anglicisation. Les nouveaux arrivants doivent devenir des alliés et c’est pourquoi nos efforts de francisation en milieu de travail sont d’une grande importance. On le constate, le travail n’est pas terminé. Vivre sa vie en français en Amérique du Nord exige des efforts de tous les instants et beaucoup de détermination », a conclu le secrétaire général de la FTQ, René Roy.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente plus de un demi-million de membres.

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Source : FTQ
Information : Jean Laverdière, 514 893-7809

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