2007.12.21

2007.12.21

« Petro-Canada ne doit pas attendre une catastrophe pour revenir à la raison et négocier avec ses travailleurs » – Michel Arsenault, président de la FTQ

Montréal, le 21 décembre 2007 – Le 17 novembre dernier, Pétro Canada a mis en lock-out les 260 travailleurs de sa raffinerie de l’est de Montréal. Depuis, ce sont 130 employés-cadres qui opèrent les installations, jour et nuit, 7 jours sur 7.

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) s’interroge sur la capacité de ces individus à bien faire ce travail. La FTQ rappelle qu’en 2005 l’explosion d’une raffinerie au Texas a fait 15 morts. Le rapport d’enquête avait conclu à l’épuisement et à la très grande fatigue des travailleurs. « Il ne faut pas attendre une catastrophe pour agir. Par son attitude, Petro-Canada met en danger ses propres cadres ainsi que la population de l’est de Montréal. Cent trente administrateurs ne peuvent remplacer 260 travailleurs aguerris, bien au fait des opérations d’une telle raffinerie. Petro-Canada doit revenir à la raison et négocier de bonne foi avec ses travailleurs », a déclaré le président de la FTQ, Michel Arsenault.

Les Québécois traités par Pétro Canada comme des citoyens de seconde classe

Les salariés de Petro-Canada sont sans contrat de travail depuis le 1er février 2007. Les enjeux de cette négociation sont la santé et la sécurité du travail, la durée de la convention collective et le monétaire. Dans ses installations du reste du pays, Petro-Canada a signé des conventions de trois ans alors qu’au Québec, elle veut imposer un contrat de travail de six ans. « Petro Canada traite ses travailleurs comme des citoyens de seconde classe. Les travailleurs québécois ne sont pas différents des autres travailleurs du reste du pays, pourquoi ce traitement discriminatoire? », d’interroger le vice-président du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP Québec), Joseph Gargiso.

La santé et sécurité dans une raffinerie c’est important

« Petro Canada tente de réduire de façon importante les conditions de santé et de sécurité des travailleurs à son usine de Montréal, ce qui est intolérable dans un tel secteur d’activité », ont conclu Michel Arsenault et Joseph Gargiso.

La FTQ est la plus grande centrale syndicale québécoise avec plus de un demi-million de membres.

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Source : FTQ
Information : Isabelle Gareau, 514 953-0142

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