2003.05.29

2003.05.29

Message des centrales syndicales à la ministre Gagnon-Tremblay : L’Observatoire québécois de la mondialisation doit exister

Montréal, le 29 mai 2003 – Les centrales syndicales du Québec, la CSD, la CSN, la CSQ et la FTQ, interpellent la nouvelle ministre des Relations internationales, Mme Monique Gagnon-Tremblay, et le premier ministre, M. Jean Charest, pour leur dire que l’Observatoire québécois de la mondialisation a toute sa raison d’être et qu’il doit continuer d’exister.

Le projet de loi instituant l’Observatoire sur la mondialisation a été adopté à l’automne 2002 et son conseil d’administration a officiellement été nommé en janvier 2003.

Les centrales syndicales rappellent au premier ministre et à la vice-première ministre que plus d’une quinzaine d’organisations de la société civile québécoise ont manifesté clairement leur appui à la mise sur pied de cet Observatoire, incluant les quatre centrales syndicales québécoises qui, à elles seules, représentent près d’un million de personnes. Dans le cadre de la commission parlementaire sur le projet de loi, les leaders des centrales syndicales ont souligné l’importance de la création de cet organisme dans un contexte où, plus souvent qu’autrement, les négociations d’accords commerciaux de libre-échange se font derrière des portes closes.

M. François Vaudreuil, président de la CSD, Mme Claudette Carbonneau, présidente de la CSN, Mme Monique Richard, présidente de la CSQ, et M. Henri Massé, président de la FTQ, rappellent que le deuxième Sommet des peuples, à Québec, avait clairement démontré que les citoyennes et les citoyens des Amériques désiraient être informés et avoir leur mot à dire dans les négociations de libre-échange sur la planète. C’est à la suite de ce constat que l’idée de créer un Observatoire a été reprise pour faire suite aux revendications du Réseau québécois sur l’intégration continentale. Les citoyennes et citoyens du Québec et des Amériques ont le droit de savoir ce qui se négocie en leur nom et l’Observatoire est un pas nécessaire dans cette direction.

« Nous sommes dans un processus de mondialisation qui a des répercussions sur l’avenir de la société québécoise et, à ce titre, l’Observatoire sur la mondialisation représente un outil privilégié d’information et de formation. Il contribue à une plus grande démocratisation des débats sur les enjeux qui ont des incidences sur le développement du Québec », concluent les leaders syndicaux.

Source

  • FTQ
  • https://ftq.qc.ca

Renseignements

  • Louis Fournier
  • lfournier@ftq.qc.ca

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