2001.07.27

2001.07.27

L’UITA et Danone

Principaux acteurs :

  • Union internationale des travailleurs de l’alimentation (UITA)
  • Fédération SUD PTT
  • Confédération française démocratique du travail (CFDT)
  • Confédération générale du travail force ouvrière (CGT FO)Le plan de restructuration de Danone :
    Le 29 mars 2001, la direction de Danone a annoncé un plan de restructuration du secteur des biscuits. Ce plan prévoyait la fermeture de 6 usines dont 2 en France, soit une à Calais et une autre à Evry. La « dictature des marchés » et les « méfaits de la logique financière » poussent l’entreprise à mettre à pied ses employés même si elle fait d’importants bénéfices. 806 emplois doivent disparaître avant le début de 2002.

    La réponse syndicale :

  • L’UITA a été mandatée par les représentants syndicaux du groupe Danone de diriger une étude indépendante sur la justification économique du plan et sur ses conséquences économiques et sociales pour ainsi préparer les syndicats français aux discussions ultérieures avec le groupe Danone;
  • Coordination du travail de ses affiliés pour garantir que Danone est disposée à se conformer aux normes sociales élevées qu’elle déclare observer;
  • Surveiller si Danone respecte les résolutions contenues dans l’accord-cadre international signé en 1997 :

    -Qui garantit, dans l’éventualité de suppressions d’emplois, que Danone respecte au moins les conditions sociales minimales édictées et engage des négociations ouvertes sur tous les points avec les syndicats français;
    – Par exemple, il rend impossible à Danone de se comporter comme le fit Nestlé au Brésil lorsque cette société ferma une usine en se contentant d’informer les travailleurs le vendredi qu’ils n’était pas nécessaire pour eux de se présenter au travail le lundi suivant. Ou de faire comme Coca Cola Amatil qui annonça à des travailleurs philippins juste avant Noël qu’ils avaient quelques jours pour se préparer au chômage et qu’ils n’avaient aucun droit de consultation ou de négociation.

    Pour le moment, aucune mise à pied a été effectuée. Les négociations sont en cours. Cependant, l’UITA s’oppose à l’appel au boycott en France, principalement appuyé par la fédération SUD PTT, estimant que ce serait irresponsable et que cela n’aiderait en rien la condition des salariés touchés par les restructurations industrielles. La CFDT et la CGT FO appuient la position de l’UITA.

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