2008.02.21

2008.02.21

« Les commissions scolaires doivent survivre, mais tous conviennent qu’elles doivent évoluer » – René Roy, secrétaire général de la FTQ

Québec, le 21 février 2008 – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) salue la détermination de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, madame Michelle Courchesne, qui, dès le début de ce Forum, a clairement indiqué qu’il n’était pas question d’abolir les commissions scolaires. La FTQ constate également que plusieurs de ses propositions sont majoritairement partagées par l’ensemble des intervenants à ce Forum. « Il n’est pas question ici de réinventer la roue. Les commissions scolaires ont un rôle à jouer dans la vie démocratique québécoise. Cependant, il faut convenir qu’elles doivent évoluer, s’adapter aux années 2000. La plupart des intervenants s’entendent pour valoriser le rôle des commissaires et des présidents de commissions scolaires en définissant clairement leur rôle, leur donnant plus de visibilité et davantage de moyens de communiquer avec la population. D’ailleurs, tout comme la FTQ, bon nombre de participants ont demandé à ce que les élections scolaires se tiennent en même temps que les élections municipales », a déclaré le secrétaire général de la FTQ, René Roy.

« Nous croyons aussi qu’il est temps de repenser l’organisation des services de garde en ayant pour objectif leur intégration pleine et entière dans le projet éducatif scolaire. La demande parentale est là : il faut des services de garde mieux adaptés au projet éducatif, mieux pourvus en locaux et en financement. Des services de garde mieux intégrés dans l’école offriraient aussi l’avantage d’augmenter la présence des enfants à l’école, ce qui irait dans le sens des orientations récemment adoptées par le gouvernement », a poursuivi M. Serge Cadieux, directeur québécois du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau – Québec (SEPB-Québec).

La formation professionnelle et la formation des adultes doivent devenir des priorités

« Ne nous mettons pas la tête dans le sable. La formation professionnelle et celle des adultes ont souvent été considérées comme étant les parents pauvres de la formation scolaire. Un sérieux coup de barre doit être donné. Par ailleurs, lors de fermeture d’entreprises, les commissions scolaires devraient être appelées à contribuer au travail de reclassement de ceux et celles qui ont des besoins en formation, validation ou de reconnaissance de l’expérience de dizaines d’années de travail dans une entreprise », a ajouté le secrétaire général de la FTQ.

Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain

Le fait de vouloir moderniser les commissions scolaires ne doit pas inciter le gouvernement à multiplier les structures ou les réformes. « Nous croyons que la décentralisation amorcée il y a dix ans a atteint ses limites. Québec ne doit pas ajouter d’autres structures à celles qui existent déjà. Par ailleurs, il apparaît très important pour la FTQ de donner un sérieux coup de barre dans l’organisation du transport scolaire, surtout dans les conditions de travail et des salaires », a conclu M. Roy.

La FTQ est la plus grande centrale syndicale québécoise avec plus de un demi-million de membres au Québec.

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Source : FTQ
Informations : Jean Laverdière 514 893-7809

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