2015.05.14

2015.05.14

Le 17 mai: Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

Le 17 mai 1990, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) retirait l’homosexualité de sa liste des maladies mentales. Une quinzaine d’années plus tard, la Journée internationale de lutte contre l’homophobie est née pour commémorer cet évènement.

Elle permet de rappeler que, dans le monde, 74 États condamnent encore l’homosexualité et 7 la punissent de mort. Au Canada, malgré l’évolution des mentalités et les progrès obtenus pour la reconnaissance des droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres (LGBT), les discriminations subsistent. Dans le cadre professionnel, familial et scolaire, lors d’activités sportives et de loisirs, dans la rue, sur Internet, les personnes LGBT doivent encore trop souvent faire face aux moqueries, à la mise à l’écart, au mépris, voire aux violences verbales et physiques.

En 2009, à la suite de la campagne lancée en Europe par le Comité IDAHO, un comité français de lutte contre l’homophobie et la transphobie, la journée devient Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Pour la première fois, des représentants du gouvernement français participent officiellement aux manifestations et annoncent que la «transidentité» ne sera plus considérée comme une maladie mentale en France, devenant alors le premier pays au monde à agir en ce sens.

À la suggestion du Collectif LGBT, un regroupement de diverses associations, d’organismes communautaires et de syndicats, le Québec emboîte finalement le pas et la fondation Émergence adopte à son tour ce nom pour sa journée de lutte du 17 mai. Depuis 2014, le Québec souligne ainsi la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, aux côtés d’instances telles que l’Organisation des Nations unies, Egale Canada et l’Union européenne.

Encore beaucoup de travail à faire

Devoir taire son identité sur son lieu de travail ou devoir faire face à des brimades de la part de ses collègues ou de ses supérieurs est source de stress, de mal-être, de baisse de motivation et peut conduire à des maladies professionnelles. L’homophobie et la transphobie au travail sont une réalité. Elles doivent être prises au sérieux et cesser d’être un tabou. L’entreprise, qu’elle soit privée ou publique, doit veiller à assurer un climat de confiance qui permet à chaque personne de s’épanouir, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre.

C’est dans cet esprit que le comité GLBT de la FTQ vous invite à promouvoir la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie et à partager l’affiche de la campagne annuelle de la Fondation Émergence contre l’homophobie et la transphobie. Cette année, sur le thème des alliés, des visages connus font partie de la campagne publicitaire. Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec, responsable politique du comité sur les droits GLBT de la FTQ et alliée de la cause ainsi qu’Audrey Gauthier, représentante transsexuelle du comité triangle rose du SCFP-Québec et membre de la section locale 4041 font partie des personnes qui se sont associées à la campagne.

Article paru dans le Monde ouvrier, no 111, mars-avril 2015

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