2011.03.17

2011.03.17

La nouvelle présidente de l’Office québécois de la langue française rencontre les membres des comités de francisation de la FTQ

Montréal, le 18 mars 2011. – Pour la 19e édition de sa rencontre annuelle de francisation, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a accueilli ce matin la nouvelle présidente-directrice générale de l’Office québécois de la langue française, Mme Louise Marchand.

Près de cent cinquante militants et militantes participent chaque année à cet événement qui permet de faire le bilan de l’état d’avancement du français dans les milieux de travail. Cette rencontre est un moment privilégié pour les membres des comités de francisation de partager des expériences, de témoigner des avancées, mais également de certains reculs et des efforts de francisation dans leurs milieux de travail respectifs.

Le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer, a profité de cette rencontre annuelle pour rappeler que le projet de francisation des entreprises doit s’ajuster aux nouvelles réalités du monde du travail qui se transforme au rythme de l’évolution démographique. Le Québec accueille maintenant au-delà de 50 000 personnes immigrantes par année, dont plusieurs milliers n’ont aucune connaissance du français. On estime à environ 100 000, juste dans la région métropolitaine de Montréal, le nombre de personnes qui n’ont pas encore appris le français.

« Bon nombre de ces personnes se trouvent sur le marché du travail. Il est impératif de les rejoindre et de leur permettre de suivre des cours de français, idéalement sur les lieux de travail, comme cela se fait actuellement dans plusieurs de nos syndicats affiliés », affirme le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer.

Encore beaucoup de pain sur la planche

Dans un grand nombre d’entreprises, la francisation a progressé au cours des dernières années, mais il y a encore trop de lieux de travail où le projet de francisation fonctionne au ralenti, où les comités de francisation, obligatoires dans les entreprises qui comptent plus de 100 personnes, sont inactifs, où le français recule.

« À la FTQ, nous croyons que pour assurer une francisation réelle et durable des entreprises, il faut mettre en place des moyens concrets. Au Québec, il y a actuellement environ 20 000 entreprises qui emploient entre 20 et 49 personnes et qui ne sont donc pas assujetties aux dispositions de la loi sur la francisation des entreprises et donc pas tenues d’avoir des comités de francisation », déplore Daniel Boyer.

La FTQ rappelle également qu’environ la moitié des francophones qui travaillent dans les deux langues dans le secteur privé communiquent principalement en anglais lors des échanges avec leurs supérieurs, collègues et subordonnés anglophones. De plus, l’usage du français au travail chez les allophones ne s’est pas réalisé ou si peu.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente plus de 600 000 membres.

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Source : FTQ
Renseignements : Isabelle Gareau, FTQ 514 953-0142

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