2012.05.09

2012.05.09

La FTQ réagit aux attaques du Conseil du patronat

« Le CPQ manque de crédibilité lorsqu’il s’attaque aux droits des travailleurs »
– Michel Arsenault, président de la FTQ

Montréal, le 9 mai 2012 – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) s’étonne des dernières sorties du Conseil du patronat du Québec et de son président, Yves-Thomas Dorval, qui dénoncent la Loi anti-briseurs de grève, les cotisations syndicales et le droit d’association.

« À entendre le président du CPQ, on pourrait croire que son organisme est soudainement devenu le défenseur des travailleurs et travailleuses du Québec. C’est franchement risible. Dire que la Loi anti-briseurs de grève peut décourager les entreprises à venir au Québec est complètement loufoque. On a déjà entendu ce genre d’argument lors de l’adoption de la Loi anti-briseurs de grève, comme quoi ça allait être la catastrophe et que tout le milieu économique prendrait la fuite. Pourtant, la terre a continué de tourner et les entreprises ont continué à œuvrer au Québec. La fin du monde annoncée n’a pas eu lieu », a déclaré le président de la FTQ, Michel Arsenault.

« Très franchement le CPQ devrait renouveler son discours et se préoccuper des entreprises qui violent les lois du travail, qui refusent de dévoiler leurs états financiers à leurs actionnaires et qui veulent priver les travailleurs et travailleuses du droit d’être représentés dignement par les organisations syndicales. Représenter les travailleurs et les travailleuses avec dignité et défendre leurs intérêts, c’est ce à quoi servent les cotisations des membres », a ajouté le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer.

« Le CPQ sait-il qu’encore en 2012, des travailleurs et travailleuses qui souhaitent se syndiquer doivent signer leur carte d’adhésion en cachette tout en demandant aux représentants syndicaux de ne surtout pas en parler à la direction des entreprises? Avant de dire des sottises, le président du CPQ devrait prendre le temps de rencontrer les travailleurs et travailleuses victimes de lock-out, de fermeture d’usines et de la dégradation ou de l’absence de régime de retraite. Ça lui permettrait de faire une rencontre avec sa modestie », ont conclu les leaders syndicaux.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente plus de 600 000 membres.

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