2022.11.23
2022.11.23
La FTQ à la COP27 – Adoption d’un plan de travail pour une transition juste pour les travailleurs et travailleuses
Photo: Sami Dellah
Charm el-Cheikh, 23 novembre 2022. – La COP27 s’est conclue en Égypte avec l’adoption d’un plan de travail pour arriver à une transition juste. Dans tous les cas, le travail n’est pas terminé : la société civile va devoir s’assurer que le fonds dédié à ce plan de travail soit financé adéquatement et qu’il soit axé sur les besoins des travailleurs et travailleuses les plus vulnérables.
Les changements climatiques nous affectent tous, et toutes et cela se fera sentir de plus en plus durement. Les travailleurs et travailleuses du monde entier qui font rouler l’économie et qui tiennent nos systèmes à bout de bras méritent mieux que ce dont nous avons été témoins à Charm el-Cheikh. « Nous avons besoin d’actions pas de réunions pompeuses. Nous avons besoin également d’engagements concrets sur la nécessité du dialogue social et de la protection sociale. Il faudra donc veiller à ce que la transition juste reste centrée sur les droits des travailleurs et travailleuses, et ne soit pas diluée ou utilisée comme prétexte pour promouvoir de fausses solutions », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« La COP27 a démontré que l’inclusion des droits de la personne dans les accords du climat n’est pas acquise. La société civile doit rester vigilante et s’assurer que la nécessaire transition énergétique ne se fasse pas sur le dos des plus vulnérables », ajoute Denis Bolduc.
Bien que la COP27 ait réussi à la dernière minute à implanter un fonds historique pour venir en aide aux pays en développement affectés par la crise climatique, beaucoup reste à faire.
« Malheureusement, il faut se désoler du manque d’engagement ferme des pays participants à une réelle diminution des émanations des gaz à effets de serre et de la réduction urgente des combustibles fossiles », conclut le secrétaire général.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.