2014.01.24

2014.01.24

« Il faut pérenniser les régimes de retraite pour le futur et éviter le piège des clauses orphelins avant de discuter des déficits passés » − Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ

Montréal, le 24 janvier 2014. − La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) participe de bonne foi aux différents forums sur l’avenir des régimes de retraite auxquels elle est conviée afin de faire valoir le point de vue des travailleurs et travailleuses dans cet exercice de restructuration et de réforme de la Loi sur les régimes complémentaires de retraite.

« La sécurité financière à la retraite est au cœur de nos préoccupations et nous demeurons convaincus que les régimes de retraite à prestations déterminées doivent recevoir toute l’attention nécessaire afin de nous assurer qu’ils puissent continuer d’être viables, comme le recommande le rapport D’Amours. Par ailleurs, nous avons le devoir d’éviter le piège des clauses orphelins, qui ne ferait que pénaliser les jeunes travailleurs et travailleuses », a déclaré le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.

Un objectif de pérennité

Pour la FTQ, l’objectif devant guider la démarche de restructuration doit impérativement avoir comme but de pérenniser nos régimes de retraite et d’assurer l’équité intergénérationnelle. « À ce sujet, comme nous l’avions défendu en commission parlementaire, il nous semble opportun de revoir tout d’abord les règles de financement afin de nous assurer que les erreurs du passé ne se reproduisent pas, notamment en ce qui a trait aux congés de cotisations ! La FTQ croit possible de pérenniser les régimes en apportant des modifications sur les services futurs, sans toucher aux droits acquis », a ajouté le secrétaire général.

Toucher aux rentes des retraités, jamais !

Pour la FTQ, « en aucun cas nous ne devrions toucher aux rentes des retraités afin de conserver une confiance quant aux promesses qui ont été faites. Tous les régimes ne sont pas dans la même situation, il n’y a pas de solution mur à mur et pour le reste, nous devons faire confiance au processus de négociation comme nous l’avons toujours fait. Le gouvernement propose que la Commission des relations de travail (CRT) puisse intervenir en dernier ressort en cas de litige. Nous croyons que les pouvoirs de cet organisme doivent être bien encadrés et limités, sans pour autant qu’il puisse avoir le pouvoir de modifier les droits acquis par le passé », a conclu le secrétaire général, Serge Cadieux.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

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