2021.11.25

2021.11.25

La FTQ en commission parlementaire sur les services de garde éducatifs

Montréal, le 25 novembre 2021. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) accueille plutôt positivement les objectifs du projet de loi no 1 sur l’accessibilité au réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. Cependant, la FTQ tient à exprimer plusieurs bémols entre autres l’absence d’objectifs précis et le plan d’action que l’on juge plutôt timide.

« Pour la FTQ, la pertinence du réseau des services de garde éducatifs à l’enfance n’est plus à démontrer. Cela a permis de contribuer au développement des enfants et de permettre aux femmes de retourner sur le marché du travail tout en améliorant la conciliation travail-famille. Cependant, les choix malheureux des gouvernements précédents et l’austérité libérale ont mis à mal le réseau et son essor. Le temps est venu de compléter ce développement », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

« Ce sont 51 000 enfants qui sont en attente d’une place en garderie. Il est urgent de créer de nouvelles places et, à ce chapitre, les centres de la petite enfance ont fait leurs preuves et c’est vers la création de tels centres que le gouvernement doit s’engager. Malheureusement, le gouvernement est bien timide dans sa volonté de développer des places en CPE. Québec doit mettre ce modèle au cœur de sa politique », ajoute le secrétaire général.

« Québec doit également faire le ménage dans la paperasse dans l’octroi des places en garderie. Il faut simplifier les opérations administratives dans le développement des projets. Aussi, le gouvernement doit mettre un frein au service de garde commercial dont l’objectif n’est que le profit en offrant entre autres des conditions de travail minimales au personnel », de mentionner Denis Bolduc.

« Finalement, la FTQ profite de sa présence en commission parlementaire pour rappeler aux gouvernements qu’il est temps de déposer des offres acceptables aux éducatrices en garderies et au personnel de soutien qui sont en moyen de pression. Un CPE c’est un tout. Sans cuisinières, sans personnel administratif, sans préposés à l’entretien, il n’y a pas de services possibles. En s’entêtant à offrir des hausses salariales qu’aux éducatrices, la CAQ met en péril les services de garde et ce sont les parents, les enfants et tout le personnel qui en souffrent. Le gouvernement n’a que lui-même à blâmer pour son entêtement et sa manière affairiste de négocier », conclut le secrétaire général.

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