TÉMOIGNAGE : Alain Tremblay

Alain Tremblay
Si l’employeur s’organise pour que le comité de francisation fonc-tionne, je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons faire avancer le français au travail. En ce sens, notre employeur démontre une grande ouverture à la francisation et nous accorde le soutien nécessaire. Le climat de travail est bon et nous nous comptons privilégiés de connaître une telle harmonie au niveau du dossier de la francisation.
Ici, la situation du français avance, on se rend compte qu’il prend plus de place. Notre syndicat y veille. La preuve : l’affichage doit être prioritairement en français. Peu de québécois travaillent dans l’entre-prise, mais la plupart des personnes immigrantes parlent français.
Boutons du Canada fait surtout affaire avec l’Angleterre et le système informatique est en anglais. Certains des postes informa-tiques sont bilingues, d’autres non. D’ailleurs, les trois quarts des négo-ciations se déroulent en français, malgré le fait que l’anglais soit la langue première des dirigeants. Ils se montrent très ouverts au français.
Nous croyons que le syndicat doit transmettre à ses membres toute information pertinente au sujet de la francisation dans le milieu de travail. Les travailleurs et travailleuses ont le droit de savoir. La collaboration entre le syndicat, l’entreprise et l’Office me semble un moyen efficace pour réaliser la francisation. Le gouvernement, lui, devrait affirmer haut et fort son intention de poursuivre le projet de francisation des entreprises.