Profil groupe 1

Préambule

Ce document vous présente la synthèse de l’autoportrait de la participante et des participants du premier groupe du Collège FTQ-Fonds.

L’autoportrait visait un double objectif. Pour la participante et les participants, il leur permettrait de prendre le temps de s’arrêter et de porter un regard, une réflexion sur leur cheminement et leurs aptitudes. Pour les animatrices et les animateurs du Collège, l’autoportrait fournissait des informations leur permettant de connaître le groupe et ses particularités et ainsi adapter la formation.

Profil sociodémographique

Composition du groupe :
14 participantes et participants : 1 femme; 13 hommes;
âge moyen : 44 ans – les personnes ont entre 39 et 50 ans;
moyenne d’ancienneté (conseillère, conseiller) : 10 ans;
il y a énormément d’écarts entre les extrêmes – les personnes ont entre 4 mois et 23 ans;
le groupe entier compte 140.33 années d’ancienneté comme conseillère ou conseiller;
toutes les personnes proviennent de la base;
aucune allergie alimentaire.

Syndicats représentés :
10 syndicats : SCFP (3); FIPOE; TEAMSTERS 1999; MÉTALLOS; CONS. CONJOINT FTQ Construction; UES 800; AFPC; SQEES 298; SCEP 200; SEPB.

Les tâches effectuées :
négociations; arbitrage; relations de travail; coordination; auditions griefs; dispositifs de revendication; représentation; service; plaideur; formation; support technique; conflit de compétence;
recrutement; planification; organisation; encadrement; développement; recherche; porte-parole; animation.

Les attentes
Trois participants n’ont pas inscrit leurs attentes.

Les attentes ont été classées par catégories. Quand un sujet revenait plus d’une fois, les nombres de fois sont inscrits entre parenthèses.

Amélioration des connaissances

Au niveau de l’informatique :
Fonctionnement d’un ordinateur;
Comment avoir accès aux informations via un ordinateur;
Internet;
Apprendre d’autres programmes informatiques;

Au niveau de la mondialisation :
Implications de la mondialisation des marchés et de la restructuration des entreprises;
Mieux comprendre les mouvements mondiaux au niveau du travail et de l’économie;
La mondialisation : mythe ou réalité? Développer une argumentation solide dans la réponse du mouvement syndical.

Au niveau de connaissances plus générales :
Lire et comprendre des statistiques;
Les lois du travail et les jurisprudences;
L’histoire syndicale;
Des relations entre les pressions économiques et les décisions politiques.

Amélioration des capacités / des compétences :
Communication orale;
communication écrite;
compréhension et analyse de textes;
comment aborder les changements (2);
comment aller chercher et impliquer les jeunes (2);
organisation de l’agenda pour une meilleure efficacité (2);
acquérir de nouvelles méthodes de travail (2)
développer une autre façon de voir et de faire son travail (2);
de façon générale, on vient chercher une amélioration des compétences par l’acquisition de nouvelles connaissances et être plus efficace dans son travail (5).

Autres :
Développer des relations avec d’autres affiliés (3);
Prendre un certain recul;
Les relations intersyndicales : comment et pourquoi les modifier;
S’ouvrir à ce qui se fait ailleurs (au Québec et dans le monde);
Des conseils pour survivre dans ce monde / en venir à un équilibre.

La formation
Les questions sur la formation comprenaient deux grands aspects : la formation scolaire et la formation complémentaire. Pour ce deuxième aspect, nous voulions vérifier, dans un premier temps, si les participantes et les participants au Collège avaient suivi une ou des formations quand elles et ils étaient des militantes et des militants. Dans un deuxième temps, avaient-elles et ils suivi une ou des formations depuis qu’elles et ils étaient conseillères et conseillers. Troisièmement, les participantes et les participants avaient-elles ou ils suivi des formations qui n’avaient absolument rien à voir avec le syndicalisme?

La formation scolaire (dernier niveau complété) / statistiques :
École des Métiers (tous métiers confondus): 5
Secondaire : 4
Collégial : 1
Université / baccalauréat : 1
Autre (École du Barreau) : 1
Secondaire non complété : 2

Peu de personnes, seulement quatre ont débuté mais n’ont pas complété un certificat (formation universitaire) ayant trait au travail de conseillère ou de conseiller. La principale raison pour laquelle la formation n’a pas été complétée : manque de temps.

Formation avant de devenir conseillère ou conseiller :
Douze personnes avaient suivi plusieurs formations avant qu’elles ne deviennent conseillère ou conseiller. Les cours étaient dispensés par les syndicats, les conseils, la FTQ ou le Fonds.

Formation depuis qu’elles et ils sont conseillère ou conseillers :
Onze personnes ont suivi une ou des formations depuis qu’elles ou ils sont devenus conseillère ou conseillers. Les cours étaient dispensés par les syndicats, les conseils, la FTQ ou le Fonds.

Formation qui n’a rien à voir avec le militantisme syndical :
Cette partie nous révélait les divers champs d’intérêts hors travail des participante et participants. Neuf personnes ont répondu avoir suivi des cours de toutes sortes. Les données recueillies sont intéressantes car elles permettent de supposer que les participante et participants avaient ou ont peut-être encore d’autres champs d’intérêts que leur travail.

Les habiletés linguistiques
La connaissance des habiletés linguistiques des participantes et des participants nous permettait de vérifier dans quelle mesure les textes anglais que nous allions distribuer allaient être compris.

La capacité d’utiliser un ordinateur
La formation du Collège comprend quelques ateliers informatiques. Afin de séparer les groupes, il fallait connaître la capacité des participantes et participants d’utiliser un ordinateur. Les catégories sont les mêmes que celles du questionnaire.

Utilisation des logiciels et du site Web
Règle générale, dans le cadre de leur travail, les conseillères et les conseillers syndicaux utilisent peu ou pas du tout l’informatique, sauf quelques exceptions. Quand elles et ils le font, ce sont surtout les logiciels de traitement de texte et les chiffriers électroniques qui sont le plus utilisés.

Conclusion
Comme conclusion, nous pourrions dire que la composition du groupe représente assez bien les secteurs privé et public de la FTQ. Par contre, l’on ne peut en dire autant de la représentation féminine.

Dans l’ensemble, la participante et les participants n’ont pas de longues années d’études sur les bancs d’école. Par contre, elle et ils ont suivi de nombreux cours dispensés par les syndicats, les conseils et la FTQ. La grande majorité avait déjà suivi des formations avant de devenir conseillère ou conseiller et cette habitude de formation s’est poursuivie dans le cadre de leur travail. Somme toute un groupe avec des connaissances, des compétences et des habiletés assez impressionnantes qui se complètent bien.

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