Profil du groupe 18

LE COLLÈGE FTQ-FONDS
SYNTHÈSE DE L’AUTOPORTRAIT
Groupe 18 – Automne 2008

La composition du groupe
Ce dix-huitième groupe du Collège FTQ-FONDS est composé de 18 personnes , dont six femmes, provenant de huit syndicats différents. Ce groupe compte onze personnes employées à plein temps par un syndicat, dont deux sont des agents d’affaire élus en fonction des statuts particuliers de leur syndicat. Parmi les sept personnes élues, six occupent soit des postes à la présidence ou à la vice-présidence de leur syndicat et une occupe un poste de secrétaire-trésorier-archiviste. À l’exception de deux personnes, les participants et participantes de ce groupe sont libérés à plein temps pour faire leur travail syndical.

La moyenne d’âge de ce groupe s’élève à 41 ans, avec un écart allant de 29 à 49 ans. Plus de la moitié du groupe (11) est dans la quarantaine; les autres personnes sont dans la trentaine (6) et une personne est dans la vingtaine. La presque totalité des membres de ce groupe vit en couple, soit 15 sur 17. Quatorze ont des enfants : au total, ils en ont 34. Sept ont deux enfants, cinq ont trois enfants et les deux autres ont respectivement un et quatre enfants. Tous vivent avec leurs enfants : des 34 enfants, deux sont partis de la maison et trois vivent à temps partiel avec leur parent. L’âge des enfants va de 2 ans à 24 ans : environ le tiers des enfants (10) enfants sont devenus adultes et ont entre 18 et 24 ans; un autre tiers (12) enfants sont des adolescents de niveau secondaire et ont entre 14 et 17 ans; un dernier tiers sont de niveau primaire et moins : neuf enfants ont entre 6 et 12 ans et trois ont entre 2 et 4 ans.

Ce groupe est très « montréalais » puisque 14 personnes viennent de cette région. Trois personnes sont de Québec et une personne vient de la région des Laurentides.

Les syndicats et les secteurs représentés
Neuf syndicats sont représentés à ce collège. Deux syndicats ont envoyé plus de la moitié des participants et participantes à ce collège : cinq viennent du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et quatre du syndicat des Teamsters. Pour leur part, l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) et l’Association internationale des machinistes et travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) ont envoyé deux personnes respectivement. Enfin, les cinq autres syndicats ont envoyé une personne chacun : Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier, Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, Syndicat des employés et employées professionnels et de bureau, Syndicat québécois des employés et employées de service et Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.

Le secteur privé est très bien représenté dans ce collège : les deux tiers des participants et des participantes (12) travaille ou a travaillé dans le secteur privé que ce soi dans le transport et communications (7), les industries manufacturières (4) ou les services privés (1). Les autres (6) viennent du secteur public, parapublic ou péripublic et oeuvrent soit dans des institutions du gouvernement fédéral, dans l’administration publique fédérale, dans la santé et les services sociaux, dans des sociétés d’État consacrées au tourisme ou à la distribution d’électricité.

L’expérience syndicale des participants et participantes
Les participantes et participants de ce groupe sont très nouveaux à leur poste : leur ancienneté va de moins d’un an à dix ans. La médiane est de deux ans. Toutefois, l’expérience militante est en moyenne de dix ans et va de 2 à 23 ans; sept personnes on 15 ans d’expérience militante et plus. À ce chapitre, on n’observe pas de différence significative entre les conseillers et conseillères et les personnes élues.

La formation

La scolarité
Le niveau de formation scolaire de ce groupe est élevé. Tous ont obtenu leur diplôme d’études secondaires et les trois quarts du groupe ont poursuivi des études post-secondaires et ont obtenu un diplôme. Trois personnes ont obtenu un diplôme d’une école de métiers dans l’un des domaines suivants : fabrication de meubles en série, tôlerie aéronautique (2) et mécanique automobile. Six personnes ont obtenu un diplôme d’études collégiales dont une dans le secteur général (deux ans d’études) et cinq dans le secteur technique (trois ans d’études) dans les domaines suivants : fabrication mécanique, techniques policières, bureautique et finance, exploitation agricole et technique de tourisme. Trois personnes ont obtenu un certificat universitaire en droit (2) et en administration, et une personne a obtenu un diplôme de maîtrise en histoire.

Plus de la moitié du groupe ont commencé des études supérieures qui n’ont pas été complétées. Deux personnes ont amorcé des études collégiales générales et deux autres ont amorcé des études techniques en électrotechnique et en loisirs. Cinq personnes ont amorcé un certificat universitaire en relations du travail (2), en communications, en gestion des ressources humaines, en droit social et du travail. Trois personnes on amorcé un baccalauréat universitaire en gestion de projets et ressources humaines, en criminologie et en droit.

La formation en emploi
Outre la formation formelle, le tiers du groupe a reçu de la formation en emploi à l’initiative de l’employeur. La formation peut être liée au métier : perfectionnement de jointeur, d’installateur, de cariste, dans les métiers de l’aéronautique. La formation peut aussi être reliée aux besoins de la gestion : résolution de problèmes, service à la clientèle, motivation et supervision d’employés, excellence dans les relations avec les clients, gestion de crise, motivation et leadership.

Trois personnes ont suivi des cours de formation professionnelle à leur propre initiative : deux ont fait une formation en anglais et un dans son métier de monteur de ligne.

La formation personnelle
Quatre personnes ont dit avoir suivi des cours en fonction de leurs intérêts personnels : chant, cirque, survie, premiers soins, navigation GPS, ébénisterie, artisanat, sculpture, construction et finition de meubles. Une personne a mentionné des intérêts reliés à la gestion : administration de conseil d’administration, planification stratégique, gestion de crise, ressources humaines.

Les formations suivies dans les syndicats
À l’exception d’une personne, tous les participants et participantes ont profité de la formation syndicale pour développer leurs compétences et leurs habiletés. Au total, les participants et participantes ont déclaré avoir suivi 159 cours. Dans la liste, on en recense toutefois 141. En moyenne, ils et elles ont suivi 10 cours : le groupe se répartit également entre ceux qui ont suivi plus de dix cours et ceux qui ont suivi moins de dix cours. Le tableau suivant indique les cours suivis et le nombre de personnes qui les ont suivis.

FORMATION SYNDICALE
Les cours de base
Mon syndicat (05)
La, le délégué syndical (11)
Rôle des dirigeants et dirigeantes syndicales et des exécutifs (09)
Dossier du grief à l’arbitrage (07)
Négociation collective (06)
Procédures d’assemblées (08)
Règles de preuve et procédures (05)
Interprétation et analyse de la convention collective (02)

SOUS-TOTAL : 37,5% (53)

La santé et la sécurité du travail
Santé sécurité, cours de base (11)
Stratégie syndicale en prévention (03)
Enquête d’accident (04)
Réclamation CSST (08)
Alerte aux décibels (01)
SIMDUT (03)
Action-prévention : ergonomie et contaminants (01)
Formateur en SST (03)
Santé-sécurité des femmes (01)

SOUS-TOTAL : 24,8% (35)

La santé psychologique
Délégué social (06)
Le harcèlement au travail (09)
Prévention du suicide (01)

SOUS-TOTAL : 11,3% (16)

La retraite
Prendre en mains sa retraite (04)
Négocier nos régimes de retraite (01)

SOUS-TOTAL : 3,5% (05)

La communication
Communication orale (04)
Leadership (05)
Journal syndical (01

SOUS-TOTAL : 7,1% (10)

La condition féminine
Programme d’accès à l’égalité (01)
Équité salariale (01)
Harcèlement des femmes (02)

SOUS-TOTAL : 2,8% (04)

L’emploi et le développement socio-économique
La négociation de la formation en emploi (01)
Assurance-emploi (05)
Le développement socio-économique régional (01)

SOUS-TOTAL : 4,9% (07)

Les autres cours
La fiabilité des preuves par l’image (01)
Évaluation des tâches (01)
Responsable local du Fonds de solidarité (05)
Mondialisation (02)
Recrutement (01)
Programme de développement syndical (PDS-AFPC)(01)

SOUS-TOTAL : 7,8% (11)

Comme le montre le tableau, plus du tiers (37,5%) des cours qui ont été suivis ont pour but de préparer aux fonctions principales dans le travail syndical à la base. On constate que 11 personnes sur 17 ont suivi le cours de délégué. Près du quart des cours (24,8%) ont été pris en santé et sécurité du travail; le cours de base a été reçu par 11 personnes sur 17. Les cours sur la santé psychologique comptent pour un peu plus d’un dixième des cours suivis et la moitié du groupe a suivi le cours sur le harcèlement au travail. Enfin, des cours ont été suivis dans les domaines de la communication (7,1%), de l’emploi et du développement socio-économique (4,9%), de la retraite (3,5%) et de la condition féminine (2,8%). Parmi les autres cours, on constate que cinq personnes sont responsables locaux du Fonds de solidarité.

Enfin, la moitié des participants et participantes ont suivi une ou des formations pour devenir formateur ou formatrice syndicale. La moitié d’entre eux ont donné des formations au cours de la dernière année.

Les emplois des participants et participantes
Les métiers et emplois occupés par les participants et participantes actuellement ou avant d’être plongés dans la vie syndicale sont diversifiés.

Actuellement, 16 personnes sur 18 se consacrent au travail syndical à plein temps. Certains sont conseillers syndicaux; d’autres sont libérés de leur poste pour se consacrer au travail syndical.

Quatre personnes occupent des emplois administratifs de gestion : superviseur, coordonnatrice des opérations, chef des services administratifs, technicien en administration. Quatre personnes occupaient des emplois de cols bleus dans le secteur manufacturier comme assembleur aéronautique, monteur de structure d’aéronef, installateur et mesureur, opérateur. Trois personnes occupaient des postes de chauffeurs ou de livreur/vendeur. Deux personnes travaillaient dans des bureaux soit comme technicienne juridique, soit comme agente recherche. Enfin, une personne est préposée au bénéficiaire.

Huit personnes travaillent ou ont travaillé pour une grande entreprise de plus de 500 employés. Six personnes proviennent d’entreprises de 100 à 499 employés. Deux personnes travaillent pour des entreprises de 10 à 49 employés.

Habiletés de communication et technologiques

La communication orale et écrite
Les compétences en communication orale et écrite sont très développées dans ce groupe. Au moins la moitié du groupe a l’habitude de parler en public et d’écrire. Ces personnes se sentent généralement à l’aise pour le faire.

Plus précisément, parler devant des groupes est une pratique fréquente pour la majorité de ce groupe : la moitié du groupe (9) le fait quelques fois par semaine, dont une personne tous les jours. Pour les autres, parler en public revient quelques fois par mois (7) ou par année (1). Le groupe est relativement à l’aise pour parler en public : la moitié du groupe (9) se dit très à l’aise, l’autre moitié se disant plus ou moins à l’aise (7) ou pas du tout à l’aise (1).

L’écriture de textes est une pratique fréquente pour les trois quarts du groupe : la moitié (9) le fait tous les jours et un peu moins du quart (4) toutes les semaines. Il reste un quart des personnes pour qui l’écriture se fait quelques fois par mois seulement. La moitié du groupe (9) se dit très à l’aise pour écrire, l’autre moitié (8) se disant plus ou moins à l’aise.

La maîtrise de l’anglais
Plusieurs personnes du groupe maîtrisent bien la langue anglaise. Près de quatre personnes sur dix parlent et lisent l’anglais sans difficulté et une personne sur cinq affirme l’écrire sans difficulté. La même proportion de personnes (quatre sur dix) affirme parler, lire et écrire l’anglais avec difficulté. Enfin, trois personnes disent ne pas parler anglais et deux disent ne pas pouvoir le lire. L’écriture est une plus grande difficulté puisque une personne sur trois se dit incapable d’écrire en anglais.

Les ordinateurs
À l’exception d’une personne, tous les participants et participantes utilisent l’ordinateur couramment. Sur 17 personnes répondantes, 16 ont un ordinateur à la maison et un autre à leur usage personnel au bureau. Les deux tiers des personnes utilisent l’ordinateur tous les jours (13) et les autres (4) quelques fois par semaine. Les deux tiers utilisent l’ordinateur à la fois pour le travail et pour les loisirs; l’autre tiers l’utilise seulement pour le travail. La moitié (9) du groupe est très à l’aise avec l’informatique. L’autre moitié se dit plus ou moins à l’aise et une personne se dit pas du tout à l’aise. Plus de six personnes sur dix aiment beaucoup travailler avec l’ordinateur et deux personnes sur dix aiment un peu utiliser l’ordinateur; une personne n’aime pas utiliser l’ordinateur et une autre est indifférente.

Toutes les personnes utilisent l’ordinateur pour le courrier électronique. Plus de 75% des gens utilisent le traitement de texte (15) et la navigation sur Internet (14). Six personnes sur dix font de l’entrée de données (11). La moitié du groupe utilise un chiffrier (9) et traite des images (8). Enfin, quatre personnes sur dix utilisent l’agenda et font des présentations visuelles (7).

Perceptions et attentes

Les forces

Les participants et participantes savent reconnaître leurs forces et identifient principalement des qualités sociales : capacité de rassembler, de motiver, d’établir des liens de confiance, capacité d’être à l’écoute, facilité à communiquer avec les gens, à parler en public, sociabilité, aisance en groupe et dans le travail d’équipe. Certains expriment qu’ils ont confiance en eux. Quelques personnes se perçoivent explicitement comme des leaders. Une personne définit ainsi son leadership : « être un leader qui sait laisser de la place aux gens ».

Les membres de ce groupe se reconnaissent aussi des qualités intellectuelles comme l’ouverture d’esprit et la curiosité. Certains aiment les échanges et en particulier les discussions où on analyse et où on argumente. Quelques personnes se disent organisées dans leur travail, ponctuelles, rigoureuses, disciplinées, méthodiques, travaillantes, des qualités qui facilitent grandement le travail au Collège.

Enfin, on souligne également des qualités personnelles comme être positif, enjoué et motivé, dévoué, généreux, loyal, responsable, disponible. On se reconnaît aussi une bonne capacité d’adaptation. Une personne se dit « aventurier » et une autre « aime bien relever des défis ».

Ce qu’on veut améliorer au Collège

Près de la moitié du groupe veut améliorer ses compétences en communication. On veut développer plus d’aisance à « s’exprimer en groupe », vaincre sa peur « de parler devant les gens que je ne connais pas » ou de parler en public sans texte. Une personne exprime qu’elle veut apprendre à « faire passer les messages pour qu’ils soient efficaces » et une autre qu’elle veut améliorer sa communication « face aux gens d’autres cultures » ou encore face aux jeunes dans nos milieux de travail. Deux personnes mentionnent qu’elles veulent apprendre à « écrire des textes clairs » et à améliorer leur français écrit.

Le tiers des participants et des participantes veulent améliorer leurs connaissances générales pour « mieux conseiller les gens que je représente » : connaissance du monde du travail, des lois et des relations du travail, du milieu syndical. Bref, on veut « avoir une meilleure vue d’ensemble syndicalement partout » pour maintenant et pour l’avenir.

Le tiers du groupe souhaite aussi développer des savoir-faire. On veut « parfaire mes connaissances techniques », « mieux connaître les fonctions d’un ordinateur », « savoir mieux préparer mes dossiers », « perfectionner mes compétences de formatrice ».

Le quart du groupe veut profiter du Collège pour se donner de meilleures méthodes de travail pour « faire face à tous les changements que nous vivons dans le monde syndical » comme « mieux gérer les priorités » et « mieux gérer mon temps ».

Quelques personnes veulent profiter du collège pour développer des qualités personnelles qui feront d’elles de « meilleurs dirigeants syndicaux ». On veut augmenter sa confiance en soi et vaincre sa timidité. On veut se donner les moyens de mieux faire le travail

Pour deux personnes, le collège est l’occasion « d’établir et d’élargir mes connaissances et mes contacts » et de « développer un réseau ».

Les attentes face au Collège

Au plan des connaissances théoriques

En terme de connaissances théoriques, trois grands enjeux retiennent l’attention des participants et participantes de ce groupe :
– réfléchir « sur l’évolution du monde syndical, sur la mobilisation » : histoire du syndicalisme, état actuel de la syndicalisation au Québec et dans le monde, réflexion sur les enjeux syndicaux vs les enjeux patronaux;
– mieux connaître et interpréter les lois et règlements ainsi que des articles de convention collective et faire des recherches de jurisprudence;
– comprendre les enjeux internationaux, la mondialisation.

Au plan des habiletés pratiques

Les habiletés pratiques que veulent développer les participants et participants de ce Collège portent sur la communication et l’utilisation des technologies.

Sous différents angles, près de la moitié du groupe veut améliorer ses habiletés de communication :
– Pour mieux communiquer avec les médias, réussir à être plus dans les nouvelles;
– Pour animer une assemblée ou un congrès, pour mieux parler en audition;
– Pour mieux développer de meilleurs moyens de communication et « vendre notre marchandise à nos syndiqués »;
– Pour « mieux écrire et composer » et améliorer orthographe et syntaxe;
– Pour être capable de « débattre, argumenter, plaider ».

Près de la moitié du groupe veut améliorer ses habiletés technologiques et « devenir plus habile avec les différents systèmes informatiques » et en particulier avec l’ordinateur, l’Internet et « toutes les nouvelles technologies ». Ces technologies sont perçues comme indispensables pour le travail syndical.

Une personne mentionne également vouloir développer des stratégies face à l’employeur.

Au plan des habiletés personnelles

À cette question, le tiers du groupe dit vouloir améliorer ses qualités d’orateur ou d’oratrice. Ils sont conscients que les habiletés de communication ne sont pas seulement techniques, mais font partie intégrante de la personnalité. On aspire à s’exprimer avec plus de facilité, plus de clarté, plus d’aisance.

Le quart du groupe veut développer son assurance et sa confiance en soi. On veut « vaincre ma timidité » ou « augmenter mon niveau d’aisance naturel face à différentes situations ». Une personne mentionne vouloir « devenir une meilleure dirigeante syndicale et développer une force de rassemblement, une force syndicale », résumant ainsi les aspirations de tout le groupe.

Le quart du groupe exprime aussi le désir d’améliorer ses façons de faire le travail syndical et de devenir mieux outillés. On veut développer une « meilleure approche, plus efficace », « apprendre à prioriser », améliorer son organisation du travail et ses plans d’action.

Le Collège est plus largement une occasion de donner un sens à l’action syndicale parce qu’il permet :
– de réfléchir et discuter sur les nouveaux enjeux de notre job »;
– d’améliorer toutes les facettes de mon travail »;
– de développer davantage mon sens critique »;
type:square;”>de déterminer « comment et où m’impliquer socialement pour faire progresser l’esprit syndical ».

Les appréhensions

Parmi les douze personnes qui ont répondu à cette question, la moitié craint de manquer de temps pour faire le Collège, en particulier en dehors des sessions en résidence. On se demande comment il sera possible de concilier travail au bureau, travail au Collège et vie familiale. Sera-t-il possible de respecter les obligations professionnelles envers les sections locales?

Deux personnes expriment cette appréhension autrement en mentionnant plutôt la charge additionnelle que le Collège impliquera. L’une d’elles mentionne toutefois qu’elle « aime bien relever des défis ».

Le tiers des personnes qui ont répondu à cette question craignent de ne pas être à la hauteur pour différentes raisons : manque d’expérience, manque de connaissances et de compétence, timidité et peur de l’inconnu. On veut bien faire, on veut performer malgré les obstacles.

Conclusion

Ce groupe est composé presque entièrement de personnes qui se consacrent à plein temps au syndicalisme. Les deux tiers du groupe sont à l’emploi d’un syndicat, les autres occupant divers postes à la direction de sections locales. Le groupe compte six femmes, soit le tiers des participants et participantes. Ce groupe est relativement jeune : la majorité est dans la quarantaine et sept personnes ont moins de 40 ans. Il n’est donc pas étonnant que l’expérience au poste syndical actuel soit courte, soit en moyenne de deux ans ; par contre, l’expérience militante moyenne est de dix ans. Ce groupe est très montréalais puisque seulement quatre personnes viennent d’autres régions (Québec et Lanaudière).

Ce groupe est très scolarisé : les trois quarts du groupe ont poursuivi des études post-secondaires et ont obtenu un diplôme. En moyenne, le groupe a suivi une dizaine de sessions de formation syndicale avant de venir au Collège. Les cours de base (négociation, grief, etc) et les cours de santé et de sécurité du travail représentent plus de 60% des cours suivis. Les compétences en communication orale et écrite sont très développées dans ce groupe : on a l’habitude de parler en public et d’écrire des textes. Contrairement à la plupart des groupes précédents, plusieurs personnes du groupe maîtrisent bien la langue anglaise : près de quatre personnes sur dix parlent et lisent l’anglais sans difficulté. Tous les participants et participantes utilisent l’ordinateur couramment et la moitié du groupe se dit très à l’aise avec l’informatique; parmi les autres, plusieurs veulent vraiment maîtriser davantage la technologie.

Les membres de ce groupe se reconnaissent aussi des forces personnelles : capacité de rassembler, leadership, ouverture d’esprit et curiosité, capacité d’adaptation, etc. Pour mieux faire leur travail syndical, les membres de ce groupe souhaitent améliorer leurs compétences en communication, leurs connaissances générales, surtout sur le syndicalisme, leurs compétences techniques surtout en matière d’informatique et leurs méthodes de travail (établir des priorité, gérer le temps). Bref, au Collège on cherche à devenir de meilleurs dirigeants syndicaux.

Les attentes sont les suivantes. Au plan des connaissances, on veut en savoir plus sur le syndicalisme et son histoire, sur la mondialisation et sur les relations de travail. Au plan des habiletés pratiques, on veut développer ses capacités de communication orale et écrite et en informatique. Au plan des habiletés personnelles, on veut développer l’assurance et la confiance en soi, les qualités d’orateur et enfin donner du sens à notre action syndicale.

Quelques personnes ont des appréhensions face au Collège. On craint de manquer de temps et d’avoir du mal à concilier le Collège avec les obligations professionnelles et familiales. On craint aussi de ne pas être à la hauteur à cause du manque d’expérience, en particulier.

FL/
2009-02-26

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