Beaucoup de réalisations, et beaucoup encore à faire…
Photos: Sylvie Lépine
Le 6 juillet 2010 s’est tenue une session de travail intensive portant sur le bilan des actions en santé et sécurité des femmes au travail dans le cadre du programme L’Invisible qui fait mal (SAC, UQAM). La FTQ y était.
Ce fut l’occasion d’évaluer tout le chemin parcouru depuis près de vingt ans dans le domaine. L’impact des diverses recherches-terrain initiées par les trois centrales syndicales, menées par les chercheures et soutenues par le Service aux collectivités de l’UQAM, a été décortiqué : quels ont été les changements vécus? comment s’est effectué le transfert de connaissances, entre autres auprès de nos affiliés? quels furent nos bons coups – et les moins bons? comment entrevoyons-nous l’avenir?… De bons échanges, des critiques très constructives, de bonnes idées, bref, de quoi nous permettre de resserrer nos actions et se donner un nouveau plan de travail commun pour l’avenir.
Pour sa part, le Service de la condition féminine de la FTQ a pu souligner les bienfaits de ce partenariat, pas toujours facile. Il nous a néanmoins permis de faire syndicalement des liens entre les conditions de travail très souvent pénibles de ces femmes et leurs problèmes de SST, et de proposer des améliorations pour un mieux-être au travail et hors-travail.
Au fur et à mesure du développement des travaux, le Service s’est toujours fait un point d’honneur de diffuser le plus largement possible les résultats des recherches-terrain effectuées dans des milieux de travail FTQ : auprès des travailleuses, des syndicats, des instances de la FTQ, des militantes, des comités de travail internes et externes, sur les scènes canadienne et internationale également. De même, il a collaboré avec le Service de l’éducation de la FTQ pour intégrer ces résultats dans les cours en SST dispensés par notre centrale, et pour mettre sur pied un cours dédié spécifiquement à la santé et sécurité chez les femmes au travail.
L’objectif du Service de la condition féminine de la FTQ : approfondir la connaissance et le transfert de connaissances en étroite collaboration avec le réseau en SST et en éducation afin de provoquer des changements positifs dans les conditions de travail et de vie des femmes et, par ricochet, de l’ensemble des travailleurs.
Le Service de la condition féminine a également rendu hommage au travail des chercheures qui ont permis d’importantes avancées pour les femmes et qui nous ont toujours considérées comme de véritables partenaires dans le cadre de nos travaux communs.
Y étaient pour la FTQ : Carole Gingras et Sylvie Lépine, conseillères du Service de la condition féminine; Jean Dussault et Daniel Demers, conseillers du Service de la santé et sécurité du travail; et Serge Beaulieu, conseiller au Service de l’éducation de la FTQ.