2003.10.09

2003.10.09

Cols bleus regroupés de Montréal – Une école syndicale des jeunes obligatoire

Difficile de résumer en quelques lignes la force de conviction et l’enthousiasme que dégage Norman Weaner lorsqu’il parle de l’École syndicale des jeunes de la section locale 301 du SCFP-FTQ. Formateur syndical depuis six ans, Norman est responsable de l’école qui se tient sur quatre jours, à l’extérieur de Montréal, et qui en est à sa troisième année d’existence.

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L’importance de la formation
Depuis un amendement aux statuts en vigueur depuis janvier 1996, il faut avoir suivi le cours « Mon syndicat » pour être membre en règle de la section locale 301 du SCFP. C’est dire l’importance de la formation des jeunes et des moins jeunes pour ce syndicat reconnu pour son militantisme et sa combativité.

« Surtout avec les fusions sur l’île de Montréal, il a fallu mettre les bouchées doubles pour rencontrer et former tous les nouveaux membres (plus de 2 200) issus des 27 anciennes villes. Ça nous a d’abord permis d’apporter des réponses aux inquiétudes et surtout aux mythes entourant notre syndicat. La réponse a été très bonne et ça nous a aussi permis de tisser des liens »
, explique Norman.

Les jeunes (35 ans et moins) ont été recrutés par le biais du journal syndical, du comité jeunes et par un envoi postal.

Faire tomber les barrières
Pour le comité d’éducation et d’action politique, il est important de créer un climat où les barrières tombent entre dirigeants syndicaux, formateurs et jeunes membres. La formation est non conventionnelle et interactive. « Par exemple, l’histoire qu’on leur montre est toujours en mouvement, elle est faite d’une multitude d’expériences de vie. Les jeunes sont invités à trouver des exemples dans leur propre famille. Ils peuvent ainsi se raccrocher à du concret sur les différences entre aujourd’hui et autrefois », rappelle Christian Dufresne, président de ce comité à la section locale 301.

L’École des jeunes touche également à la concentration des médias, au traitement médiatique des événements syndicaux, aux lois du travail, à la procédure d’assemblée, aux combats à venir sur des enjeux locaux, mondiaux (ALÉNA, ZLÉA, etc.), sociaux, environnementaux.

« On peut évaluer le succès de l’École des jeunes quand on voit les participants et les participantes s’impliquer activement dans toutes les activités du syndicat et être présents aux assemblées générales. Alors on peut se dire mission accomplie », conclut Jean-Paul Lahaie, membre du comité et formateur.

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