Principaux acteurs:
Congress of South African Trade Unions (CSATU) The National Union of Mineworkers (NUM) Organisation Internationale du travail (OIT) Confédération internationale des syndicats libres (CISL) Construction, Forestry, Mining and Energy Union (CFMEU) Australian Council of Trade Unions (ACTU) International Federation of Chemical, Energy, Mine and General Worker’s Union (ICEM)
Rio Tinto, compagnie minière multinationaleLa situation actuelle :
Rio Tinto est la plus grosse compagnie minière au monde et est établie dans plusieurs pays, notamment en Australie, en Afrique du Sud, au Brésil et aux États-Unis. Or, selon l’ICEM, Rio Tinto a violé les résolutions de l’OIT sur le travail notamment en menant une campagne voulant contrer le syndicalisme dans la majorité de ses sites miniers.
Les actions prises par l’ICEM :
Conférences pour lancer la campagne contre Rio Tinto pour les obliger à respecter les droits des travailleurs et travailleuses de s’unir et de se protéger avec un syndicat. 45 syndicats du secteur minier de 14 pays où Rio Tinto est présent se sont ainsi regroupés.Formation d’un réseau permanent de ces syndicats qui aura pour but d’informer toutes les organisations syndicales des conditions de travail (salaires, heures de travail, congés) pour ainsi s’assurer que la multinationale respecte les résolutions de l’OIT partout dans le monde. Elle a rencontré les actionnaires de Rio Tinto , leur ont proposé des moyens qui devaient être pris pour s’assurer que Rio Tinto respecte les normes minimales des droits de la personne. Les actionnaires ont voté et 20% d’entre eux approuvaient les moyens de l’ICEM. Soutien, via l’ICEM, de la CFMEU et de l’ACTU (Australie) à la NUM et à la CSATU (Afrique du sud) pour que Rio Tinto cesse ses mesures raciales en séparant les campements de travailleurs noirs des campements de travailleurs blancs. Une campagne d’information massive pour dénoncer la compagnie à eu lieu. De plus, des lettres de pression de plusieurs chefs syndicaux sont envoyées aux patrons de Rio Tinto. D’autres moyens de pression seront bientôt pris par tous les syndicats pour s’appuyer mutuellement. Démarches entreprises pour pouvoir signer un accord-cadre, ce qui permettra d’assurer sans relâche des normes pointues de par le monde en garantissant le droit de l’ICEM et de ses organisations affiliées de surveiller le comportement de Rio Tinto et de faire valoir toute dénonciation de violation des accords auprès des directions générales des entreprises.