Montréal, le 29 août 2024. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) estime que la décision récente du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) d’ordonner la reprise du travail dans le secteur ferroviaire en imposant un arbitrage obligatoire est un dangereux précédent qui brise le rapport de force entre employeur et travailleurs et travailleuses. La FTQ rappelle que la grève est un droit fondamental reconnu par la constitution canadienne et que la liberté d’association est garantie en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.
« La stratégie patronale dans ce dossier n’étonne personne; provoquer un arrêt de travail de façon à forcer l’intervention du gouvernement. La décision du CCRI est préoccupante, car elle encourage les grandes entreprises à interrompre leurs opérations pour forcer l’intervention gouvernementale, au détriment des droits des travailleurs et travailleuses », déclare la présidente de la FTQ Magali Picard.
« Ajoutons à cela, que la stratégie patronale dans ce secteur d’activité comme dans d’autres secteurs d’ailleurs, comme chez les débardeurs des ports canadiens ou dans l’industrie de la construction, est de s’asseoir sur leurs deux mains de façon à provoquer un conflit de travail en espérant que les gouvernements iront de l’avant avec des mesures répressives comme l’adoption de Lois spéciales. Au lieu de vouloir sous-traiter un règlement forcé, le patronat aurait intérêt à négocier de bonne foi », ajoute le secrétaire général Denis Bolduc.
« C’est aux tables de négociations que doivent se régler les négociations des conventions collectives de travail. D’ailleurs, il est curieux de ne pas entendre le patronat se plaindre et réclamer l’intervention d’Ottawa pour mettre fin au lock-out imposé aux débardeurs du port de Québec qui dure depuis 23 mois. Où est le patronat pour s’inquiéter du sort de ces travailleurs et travailleuses, pour s’inquiéter de l’économie de la région de Québec ? Poser la question c’est y répondre », conclut la présidente de la FTQ.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
Source : FTQ
Renseignements : Jean Laverdière, 514 893-7809, jlaverdiere@ftq.qc.ca
Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
2024.08.29
2024.08.29
La FTQ commente la décision du Conseil canadien des relations industrielles dans le dossier du secteur ferroviaire
Montréal, le 29 août 2024. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) estime que la décision récente du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) d’ordonner la reprise du travail dans le secteur ferroviaire en imposant un arbitrage obligatoire est un dangereux précédent qui brise le rapport de force entre employeur et travailleurs et travailleuses. La FTQ rappelle que la grève est un droit fondamental reconnu par la constitution canadienne et que la liberté d’association est garantie en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.
« La stratégie patronale dans ce dossier n’étonne personne; provoquer un arrêt de travail de façon à forcer l’intervention du gouvernement. La décision du CCRI est préoccupante, car elle encourage les grandes entreprises à interrompre leurs opérations pour forcer l’intervention gouvernementale, au détriment des droits des travailleurs et travailleuses », déclare la présidente de la FTQ Magali Picard.
« Ajoutons à cela, que la stratégie patronale dans ce secteur d’activité comme dans d’autres secteurs d’ailleurs, comme chez les débardeurs des ports canadiens ou dans l’industrie de la construction, est de s’asseoir sur leurs deux mains de façon à provoquer un conflit de travail en espérant que les gouvernements iront de l’avant avec des mesures répressives comme l’adoption de Lois spéciales. Au lieu de vouloir sous-traiter un règlement forcé, le patronat aurait intérêt à négocier de bonne foi », ajoute le secrétaire général Denis Bolduc.
« C’est aux tables de négociations que doivent se régler les négociations des conventions collectives de travail. D’ailleurs, il est curieux de ne pas entendre le patronat se plaindre et réclamer l’intervention d’Ottawa pour mettre fin au lock-out imposé aux débardeurs du port de Québec qui dure depuis 23 mois. Où est le patronat pour s’inquiéter du sort de ces travailleurs et travailleuses, pour s’inquiéter de l’économie de la région de Québec ? Poser la question c’est y répondre », conclut la présidente de la FTQ.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
Source : FTQ
Renseignements : Jean Laverdière, 514 893-7809, jlaverdiere@ftq.qc.ca
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