La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec représentant 600 000 personnes, s’inquiète des interventions récentes de la ministre Freeland quant à l’adoption d’une éventuelle politique d’austérité qui fait porter l’essentiel des efforts de redressement budgétaire sur les dépenses, avec des conséquences qui ne peuvent être que désastreuses. Malgré la pression du monde des affaires, le gouvernement devrait reconnaître que face à de nombreux signaux de ralentissement économique, voire de récession, adopter une telle stratégie serait malavisé, voire contre-productif. À cet égard, la crise de 2008-2009 a révélé les effets néfastes d’une réduction précipitée des dépenses publiques par le gouvernement conservateur sur la reprise économique à long terme. Dans le paysage économique actuel marqué par des incertitudes, notre position est claire: il est impératif d’éviter les mesures d’austérité qui nuiraient aux travailleurs et travailleuses ainsi qu’à l’ensemble de la population, et aggraveraient la situation des plus vulnérables.