Les femmes ont aussi de quoi craindre…

Par les temps qui courent, il ne fait pas bon entendre le chef de l’ADQ, Mario Dumont, dire que les lois du travail sont trop rigides au Québec. C’est le genre de propos que tiennent également les associations patronales qui, on le sait, voudraient tout déréglementer pour mieux augmenter leurs profits.

Pour les femmes, c’est plutôt inquiétant. D’abord, on a déjà goûté à la médecine du gouvernement libéral depuis 2003 : la mise en péril du CSF et du Secrétariat à la condition féminine; négation du droit de se syndiquer à quelque 25 000 travailleuses de services d’hébergement et de garde en milieu familial; Code du travail modifié pour permettre plus de sous-traitance avec conditions de travail moindres; etc. Par ailleurs, l’équité salariale n’est toujours pas atteinte partout et un très grand nombre de travailleuses n’y ont pas encore droit. Pensons entre autres à celles d’universités, de municipalités, d’entreprises qui ont dû reprendre leurs travaux (comme le Mouvement Desjardins), les travailleuses non syndiquées également.

S’en prendre à la soi-disant rigidité des lois du travail, c’est sérieux. Nos droits et nos acquis ont déjà été très malmenés depuis quelques années, tant au Québec qu’au fédéral avec le gouvernement Harper.

Il nous faudra donc être très vigilantes pour sauvegarder ce que nous avons arraché de haute lutte.

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