2013.06.11

2013.06.11

Gala national du concours Chapeau, les filles !

« Chapeau à toutes les lauréates »
— Louise Mercier, vice-présidente à la FTQ

Québec, le 10 juin 2013. − Cette année encore, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) est heureuse de contribuer au concours Chapeau, les filles !, une initiative originale visant à encourager celles qui se tournent vers une profession ou un métier traditionnellement masculin.

La FTQ offre trois prix Équité de 2 000 $ chacun pour les volets de la formation professionnelle et de la formation technique. Ces prix sont destinés aux femmes qui veulent s’orienter ou se réorienter vers des emplois considérés comme des chasses gardées masculines.

La centrale syndicale offre également en commandite annuelle une somme de 5 000 $ afin de soutenir la promotion du concours à travers le Québec, dans les écoles, les collèges et les universités.

Félicitations aux lauréates

« Les lauréates sont à l’honneur et je salue leur détermination », dit la vice-présidente représentant les femmes de la FTQ, Louise Mercier. « Elles n’hésitent pas à affronter les embûches afin de réaliser leur rêve dans les châteaux forts masculins. Agissant comme modèles pour celles qui veulent sortir des sentiers battus, elles servent la cause de toutes les travailleuses, majoritairement confinées dans des emplois féminins, caractérisés par des conditions de travail difficiles, marqués par la précarité, des salaires inférieurs et la non-syndicalisation. Leur exemple est un apport incontestable à l’équité en emploi. »

Des efforts à poursuivre

Pour la FTQ, ce concours trouve toute justification dans des statistiques éloquentes. « Sur les 50 programmes qui présentent les meilleures perspectives d’avenir, 33 sont majoritairement masculins et très peu de femmes y sont inscrites. De plus, seulement 7 % des personnes qui participent au Programme d’apprentissage en milieu de travail sont des femmes », explique le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer.

Le dirigeant souligne que les filières traditionnellement masculines représentent d’excellents débouchés pour les femmes.

Pour la vice-présidente Louise Mercier, « il faut travailler sur plusieurs plans si l’on veut en arriver, un jour, à instaurer la pleine égalité économique entre les femmes et les hommes. L’un d’eux, c’est la diversification des choix de carrières pour les femmes. La réussite scolaire des femmes n’a malheureusement pas l’écho voulu pour elles sur le marché du travail. Non seulement les femmes font toujours face au plafond de verre, mais elles ont encore pas mal de murs à abattre sur le marché du travail ».

Plus de 200 000 femmes dans tout le Québec

Parmi ses 600 000 membres, la FTQ compte plus de 200 000 femmes, ce qui en fait la centrale la plus représentative des travailleuses syndiquées au Québec. Celles-ci se retrouvent dans tous les secteurs et milieux de travail, publics ou privés.

Elles sont dans la restauration, l’hôtellerie, le commerce de détail, la santé, l’éducation, les sociétés d’État et les organismes publics, les communications, l’entretien ménager, les bureaux, les caisses populaires, le textile, le vêtement… Un nombre grandissant d’entre elles occupent des emplois traditionnellement masculins, dans les usines, l’aérospatiale, la construction, la métallurgie, les municipalités ou le transport.

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