La FTQ devant la Commission des finances publiques sur le Régime de rentes du Québec

«La FTQ n’acceptera pas que les retraités du Québec aient moins que ceux du reste du pays.» —Daniel Boyer, président de la FTQ

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) rejette la vision du gouvernement Couillard dans le dossier de la consolidation du Régime de rentes du Québec (RRQ), qui refuse de signer l’entente intervenue entre Ottawa et les autres provinces. Dans ce dossier, Québec fait bande à part et son scénario de hausse du RRQ fera en sorte que les retraités du Québec auront moins que ceux du reste du Canada, ce qui est inadmissible. «Le document de consultation déposé par Québec est reçu comme une douche froide par la FTQ. C’est décevant et loin de répondre aux besoins des Québécois et Québécoises. Dans les faits, nos retraités vont hériter du pire régime de retraite public au Canada», a déclaré le président de la FTQ, Daniel Boyer

Par ailleurs, la FTQ déplore l’absence d’une large consultation publique sur les changements proposés. «Les courts délais de consultation en pleine période des fêtes ne font pas honneur à l’importance que revêt ce dossier. Il est bon de rappeler qu’il n’y a pas eu de réforme majeure de notre régime public depuis 50 ans. Québec doit prendre le temps d’écouter ses partenaires et de corriger le tir. Il en va de la sécurité financière des futurs retraités», a ajouté le président de la FTQ.

Québec doit également renoncer à augmenter l’âge de la retraite et aux coupes pour les survivants. Il s’agit de mesures qui pénaliseraient les plus vulnérables, particulièrement les femmes et les personnes à faibles revenus qui sont actuellement les plus pauvres à la retraite.

Enfin, la FTQ est d’avis que les Québécois et Québécoises méritent mieux que ce que propose le gouvernement Couillard. «Le gouvernement doit entendre raison et prendre des décisions qui vont dans l’intérêt de la population. En 1966, Jean Lesage avait vu juste en proposant la mise en place d’un régime de retraite propre au Québec, ce régime a maintenant besoin d’être amélioré afin de jouer pleinement son rôle», a conclu Daniel Boyer

Consultez le mémoire.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.