2001.07.27
2001.07.27
Lutte contre le travail des enfants
Principaux acteurs :
– International Wood and Allied workers of Canada (IWA-Canada)
– Teamsters-Canada
Situation actuelle :
Aussi productifs que les adultes mais rémunérés à moindres coûts, les enfants représentent un cheap labour intéressant pour plusieurs compagnies. On estime qu’ils sont 200 millions à travailler souvent entre 12 et 16 heures par jour. Certaines familles sont tellement pauvres qu’elles doivent absolument envoyer leurs enfants travailler pour pouvoir survivre. Avec la mondialisation et les politiques néo-libérales, le travail des enfants augmente de plus en plus.
Les actions prises pour contrer le travail des enfants :
Le comité exécutif de la FITBB adopte, en mai 1994, une politique sur le travail infantile en fixant l’âge minimum pour travailler à 15 ans, sachant très bien que dans certains pays, ils sont plusieurs à être âgés de moins de 12 ans La FITBB souhaite que ses syndicats conscientisent les populations où il y a présence de travail d’enfants et dans les populations consommatrices de biens provenant directement du travail des enfants La FITBB entend pouvoir donner du soutien financier aux familles qui envoient leurs enfants pour qu’ils puissent les envoyer à l’école Promouvoir l’éducation et la formation, supportées par l’ensemble des syndicats affiliés ainsi que les syndicats locaux, comme la NCOA (Inde) Coordination de boycotts contre les compagnies qui contribuent directement ou indirectement au travail des enfants L’ISP « a mené des recherches, en collaboration avec la CISL et d’autres, à propos du recours au travail des enfants dans l’industrie des instruments chirurgicaux. Elle noue des contacts avec les multinationales qui distribuent ces marchandises et assure l’engagement de son réseau d’affiliées dans le secteur des soins de santé, qui représentent les personnes utilisant ces marchandises. » Les affiliées de l’ISP « s’inspirereront de recommandations précises pour chercher à conclure des accords avec des ministères, des organisations -d’acheteurs, des hôpitaux, des fournisseurs, des associations commerciales, etc. Ces accords auront pour objectif d’exercer des pressions internationales sur les employeurs et leurs sous-traitants, et/ou de consolider les programmes déjà en cours sur les thèmes des droits syndicaux et de l’élimination du travail des enfants. » La FITTHC vient de lancer un vaste projet dont la première phase ciblera tout particulièrement les mesures visant à promouvoir la ratification et la mise en œuvre de la nouvelle Convention n° 182 de l’OIT relative aux pires formes de travail des enfants.
– campagnes de signatures
– tables rondes tripartites
– manifestations/rassemblements
– pressions sur les autorités gouvernementales
– élaboration de documents promotionnels.La CISL et son organisation régionale africaine, l’ORAF, exhortent les gouvernements du Bénin, du Gabon, du Niger et de la Côte-d’Ivoire à prendre une action immédiate pour stopper le commerce des enfants. –En adoptant des mesures concrètes comme l’intensification des inspections dans les plantations de coton et de cacao afin de veiller à ce que ces lieux de travail cessent d’employer des enfants-travailleurs
La pression s’accentue également grâce à la pétition lancée dans le cadre de la campagne mondiale de la CISL contre le travail des enfants, laquelle engage tous les gouvernements à ratifier et à appliquer les Conventions 138 et 182 de l’OIT sur le travail des enfants.