2001.09.25
2001.09.25
Les ex-employés de Tripap récupèrent enfin leur dû
Montréal, 25 septembre 2001 – Après une entente de dernière minute avec les ministères du Revenu du Canada et du Québec, de même qu’avec le Département fédéral des ressources humaines, les quelque 250 ex-travailleurs de l’entreprise Tripap pourront enfin récupérer la somme de 2,4 millions de dollars qui leur était due depuis la fermeture il y a un peu plus d’un an maintenant. Après répartition, cette somme représentera des montants individuels entre 5000 $ et 11 000 $. Il est à noter que le ministre du Revenu et ministre responsable de la Mauricie, M. Guy Julien, est intervenu pour faire débloquer ce dossier.
« Ça ne redonne pas un emploi à ces personnes dont une bonne part n’ont pu se replacer depuis la fermeture mais l’intervention suivie de la FTQ dans ce dossier a permis d’éviter que ces travailleurs subissent une perte sèche de près de 430 000 $ en primes de séparation, salaires et augmentations pourtant négociées mais jamais encaissées », a fait savoir M. René Roy, secrétaire général de la FTQ.
Rappelons qu’à la fermeture de l’entreprise, on comptait 125 employés de 50 ans et plus. De ce nombre, seulement six personnes ont réussi à se trouver un autre emploi permanent. « Même si nous devons nous réjouir de l’entente sur les sommes dues, il faut continuer la mobilisation pour obtenir un programme de soutien aux personnes de 50 ans et plus qui perdent leur emploi, à l’image du programme PATA (programme d’aide aux travailleurs âgés) mis sur pied en 1988 mais aboli en mars 1997 », a soutenu pour sa part Michel Dupont, représentant régional de la FTQ pour la Mauricie – Centre-du-Québec.
« La FTQ va poursuivre ses efforts pour que ce problème de mise à pied de travailleurs âgés soit traité de façon globale, par des programmes appropriés, et non pas seulement au cas par cas. Sur cette question, les ex-travailleurs de Tripap et de Fruit of the Loom, dans la région de Trois-Rivières, font figure de pionniers », a conclu le secrétaire général de la FTQ qui siège également à la Commission nationale des partenaires pour l’emploi.