2003.04.22

2003.04.22

2e rencontre FTQ-Fonds sur le développement local et régional :
Priorité à la formation de la main-d’oeuvre

Les 18 et 19 février dernier, la FTQ et le Fonds de solidarité FTQ ont tenu leur deuxième rencontre nationale sur le thème La formation : un investissement pour le développement local et régional.

En s’adressant aux 150 membres présents, le secrétaire général, René Roy, a souligné l’importance de notre action syndicale. «Près de 300 personnes sont impliquées dans toutes ces instances liées au développement de l’emploi dans toutes les régions du Québec. Jusqu’à présent, nos tournées de formation ont permis de développer nos compétences autour de la question de l’investissement. Il nous faut maintenant axer nos efforts sur la formation de la main-d’œuvre.»

Une nouvelle forme d’animation
Pour l’occasion, le Service de l’éducation a testé une nouvelle forme d’animation qui a donné d’excellents résultats. La conseillère Esther Désilets a animé une table ronde formée de personnes représentant la FTQ dans différents organismes de développement socio-économique régionaux et locaux. Les interventions couvraient un large éventail : formation de personnes sans emploi pour répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises; développement de programmes scolaires et de centres de recherche axés sur les ressources des régions; réalisation d’une recherche pour identifier l’ensemble de l’offre de formation dans une région ressource, etc.

La formation en emploi
La deuxième journée visait à poser les premiers jalons de la prochaine tournée de formation économique. Louise Miller, également conseillère au Service de l’éducation, a notamment présenté le nouveau «Programme d’apprentissage en milieu de travail», développé par la Commission des partenaires, pour répondre aux besoins des personnes en emploi.

Par la suite, Luc Desnoyers, directeur québécois des TCA, vice-président de la FTQ et, à ce titre, président du groupe de travail sur l’intervention sectorielle au sein de la Commission des partenaires, a présenté notre vision de l’intervention sectorielle ainsi que le mandat des comités créés par la Commission. La présentation a été suivie d’une seconde table ronde où des représentants de la FTQ impliqués dans les comités sectoriels ont donné un aperçu des travaux qui s’y réalisent en matière de formation.

Ainsi, le comité sectoriel de la chimie, pétrochimie et raffinage est à l’origine d’un Institut de niveau collégial. Dans le secteur de l’alimentation, on travaille actuellement au développement d’un programme d’apprentissage (PAMT) pour le métier de poissonnier. Dans celui des portes et fenêtres, on se préoccupe de la relève et on est très impliqué dans les écoles spécialisées. Dans le secteur de l’automobile, on assume la formation continue des employés de garage sur une base régionale. Enfin, dans le secteur du bois de sciage, on s’est d’abord impliqué au niveau de la formation de base et à la valorisation des métiers du secteur.

Les présentations ont soulevé beaucoup d’intérêt et de nombreuses questions, confirmant que l’implication de la FTQ dans l’action sectorielle est peu connue dans nos rangs.

Pour le mot de la fin, le président de la FTQ, Henri Massé, a réitéré l’importance de la formation pour atteindre notre objectif collectif : le plein emploi.

La Commission quoi ?
La Commission des partenaires du marché du travail est un organisme associé à Emploi-Québec qui a pour mandat de conseiller la ministre sur les orientations gouvernementales en matière d’emploi, de formation de la main-d’œuvre et de services publics d’emploi. Elle est composée principalement de représentants des employeurs et des syndicats auxquels s’ajoutent des représentants de l’éducation et d’organismes communautaires.

Front commun

Négociations du secteur public

Tout savoir sur les négos!

À DÉCOUVRIR!

Outil de recherche en jurisprudence

Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) |

LE MONDE OUVRIER

Consulter Le Monde ouvrier

À VISIONNER

L’éducation à la FTQ : 50 ans de solidarité

Documentaire sur l'éducation syndicale