2000.09.27

2000.09.27

200 militantes de la FTQ participent à leur rencontre biennale, sur les thèmes de la pauvreté et de la violence faite aux femmes

Laval, 27 septembre 2000 – Plus de 200 militantes en condition féminine de la FTQ participent, aujourd’hui et demain à Laval, à leur 6e rencontre biennale qui porte cette année sur deux thèmes reliés à la Marche mondiale des femmes qui aura lieu à la mi-octobre : la pauvreté ainsi que la violence faite aux femmes. Cette rencontre est animée par les trois vice-présidentes de la FTQ, Mmes Suzanne Amiot, Nicole Bluteau et Johanne Vaillancourt.

Les femmes et la retraite
Le Comité de condition féminine de la FTQ a choisi d’aborder la question de la pauvreté chez les femmes sous l’angle de la préparation à la retraite. En effet, dans la lutte contre la pauvreté, il y a une question souvent négligée par les travailleuses et les femmes en général, jeunes et moins jeunes, soit l’importance de bien préparer sa retraite.

Un peu plus du tiers des femmes ont un régime de retraite chez leur employeur. La proportion est à peu près la même pour leur participation à un régime enregistré d’épargne-retraite (34 %, contre 43 % chez les hommes). « En raison des emplois précaires qu’elles occupent souvent, de leurs revenus plus faibles et de leurs absences intermittentes du marché du travail pour des motifs familiaux, les femmes ont moins de possibilités que les hommes d’amasser des épargnes personnelles et des rentes provenant de régimes privés de retraite », dit Mme Johanne Vaillancourt.

« Nous devons explorer des avenues syndicales, notamment avec le Fonds de solidarité de la FTQ, pour éviter que les femmes se retrouvent financièrement démunies à leur retraite », déclare à ce sujet M. René Roy, secrétaire général de la centrale. M. Roy souligne que le nombre de femmes adhérentes au RÉER du Fonds de solidarité est en progression constante et qu’elles comptent maintenant pour 42,5 % de l’actionnariat du Fonds.

La violence au travail
Les participantes à la biennale examinent également la question de la violence subie par les femmes au travail, qu’il s’agisse d’agressions physiques ou verbales. Selon des études réalisées à ce sujet par des chercheures de l’UQAM, les employeurs ont tendance à banaliser cette violence, autant que les collègues de travail. La discrimination envers les femmes, les statuts précaires, la peur des représailles, le manque de soutien et d’information, voilà autant de facteurs qui favorisent la banalisation de la violence au travail.

Les travailleuses s’attendent à voir leur syndicat jouer un rôle plus important sur cette question. D’ailleurs, dans les milieux de travail syndiqués FTQ, les comités de condition féminine et de santé-sécurité du travail collaborent déjà plus étroitement à des projets communs pour contrer cette violence au travail, pour la prévenir et pour instaurer la « tolérance zéro ».

La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente près d’un demi-million de membres dont plus du tiers sont des femmes.

Source

  • FTQ
  • https://www.ftq.qc.ca

Renseignements

  • Louis Fournier
  • lfournier@ftq.qc.ca

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