2009.05.15

2009.05.15

Un pas dans la bonne direction, mais ça ne règle pas la crise, le fédéral devra en faire davantage – René Roy secrétaire général de la FTQ, Renaud Gagné, vice-président du SCEP-Québec

Montréal, le 15 mai 2009 – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) saluent l’annonce faite ce matin par le ministre provincial Claude Béchard, et le ministre fédéral Denis Lebel, concernant l’injection de 100 millions de dollars par chaque palier de gouvernement dans l’industrie de la sylviculture. Cependant, la FTQ et le SCEP demeurent insatisfaits du gouvernement Harper. « Du côté du fédéral, nous comprenons qu’il s’agit d’un début, d’un pas dans la bonne direction. Cependant, c’est insuffisant si l’on compare cette aide à celle reçue par l’industrie de l’automobile. Les travailleurs et les travailleuses de la forêt restent sur leur faim. Ça fait des mois que nous lançons des appels à l’aide, particulièrement à l’endroit du gouvernement conservateur. Au moment où le Québec fait sa part, Ottawa doit faire davantage. Il reste bien peu de temps pour sauver ce qui reste d’emplois dans ce secteur, il y a urgence », a déclaré le secrétaire général de la FTQ, René Roy.

« Québec a mis 100 millions de dollars pour assurer le paiement des salaires et des fournisseurs pendant quelques mois lorsque AbitibiBowater s’est placée sous la protection des tribunaux. Aujourd’hui, il remet un autre 100 millions pour la sylviculture. Mais du côté fédéral, c’est nettement insuffisant, Ottawa a les moyens de faire plus », a renchéri le vice-président du SCEP-Québec, Renaud Gagné.

Bien que le SCEP se réjouisse que la sylviculture reçoive un coup de pouce, le syndicat rappelle « que ce n’est pas ça qui va régler la crise actuelle. Ce sont non seulement nos emplois qui sont en jeu, c’est maintenant nos retraites. C’est toute une industrie qui est en voie de disparaître et le gouvernement Harper reste les bras croisés », a ajouté M. Gagné.

Par ailleurs, dans le secteur de la sylviculture, la FTQ et le SCEP estiment qu’il est important que des moyens soient aussi disponibles pour permettre l’amélioration des conditions de travail. « Si nous voulons développer une réelle culture dans la sylviculture, nous devons penser à développer et surtout à maintenir une main-d’œuvre qualifiée. On espère donc que cet argent servira aussi à consolider les emplois dans ce secteur », ont conclu René Roy et Renaud Gagné.

Le SCEP représente plus de 20 000 travailleurs et travailleuses de l’industrie de la forêt et de la transformation du bois au Québec.

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