2007.08.20
2007.08.20
« Un épouvantail qui passe sous silence les réalisations de l’industrie et qui prend en otage les travailleurs et les économies régionales » – Henri Massé, président de la FTQ et Renaud Gagné, vice-président Québec SCEP
Montréal, lundi le 20 août 2007 – Le rapport de Greenpeace sur la forêt est à ce point alarmiste qu’il en devient non crédible. Il y a belle lurette qu’il n’y a plus de coupe à blanc dans nos forêts, c’est illégal. Ce que Greenpeace ne dit pas c’est que ce qui est récolté par l’industrie, ce sont les arbres matures, le vrai crime envers la forêt c’est de les laisser pourrir sur place.
Greenpeace passe également sous silence tous les progrès faits au cours des dernières années par l’industrie pour améliorer sa gestion de la forêt. « Bien sûr tout n’est pas parfait, il reste encore beaucoup à faire, mais ce n’est pas en jetant le bébé avec l’eau du bain que nous allons améliorer la situation. Une forêt, ça se cultive et il y a moyen de le faire intelligemment sans compromettre les écosystèmes dans leur pérennité », a déclaré le président de la FTQ, M. Henri Massé.
Par sa façon de faire, Greenpeace prend en otage les travailleurs et les économies régionales. « Au lieu d’agir en mode confrontation, Greenpeace aurait intérêt à s’asseoir avec tous les intervenants du milieu afin de tenter de trouver des solutions durables et réalistes à la crise », a ajouté le vice-président pour le Québec du Syndicat canadien des communications de l’énergie et du papier (SCEP), M. Renaud Gagné.
« S’il fallait aller de l’avant avec les mesures proposées par Greenpeace, ce sont des milliers de travailleurs et de travailleuses qui se retrouveraient à la rue », ont conclu MM. Massé et Renaud.
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Source : FTQ
Information : Jean Laverdière, FTQ 514-893-7809