2004.03.30

2004.03.30

Rencontre Biennale des femmes en condition féminine – 30 ans déjà… On a de quoi être fières ! (2003)

C’est sous le signe de l’humour et du plaisir que s’est déroulée la Rencontre biennale de réflexion en condition féminine les 24 et 25 septembre 2003. Le Comité de la condition féminine de la FTQ (CCF-FTQ) célébrait son 30e anniversaire.

Il faisait bon écouter ces femmes de tous Âges et de tous horizons se raconter l’histoire des femmes à la FTQ depuis 30 ans, nos luttes, nos victoires, les unes rappelant le chemin parcouru, les autres faisant le pont avec la conjoncture actuelle. Rafraîchissant également ce bilan de nos actions syndicales et féministes qui nous fait réaliser qu’ensemble, tout est possible, qu’il y a toujours des leçons à tirer de nos expériences, qu’il y a aussi toujours des appuis, des alliés, de l’espoir.

Au-delà du nécessaire travail à faire, le CCF-FTQ voulait faire de cette Biennale une véritable célébration pour les femmes de la FTQ et rompre avec nos traditionnelles façons de faire. Il a choisi une formule mixte qui, tout en continuant de privilégier des contenus, laisse davantage de place à l’humour et au plaisir d’être ensemble, de se (re)connaître. Une autre belle réussite !

Une synthèse en cinq mots
Le sujet était propice aux discussions et les questions, ambitieuses. Les participantes s’y sont adonnées avec enthousiasme. On retient cinq mots-clé pour résumer les débats sur l’importance des comités de la condition féminine, leur rôle, leur travail, leurs défis et priorités…

1. Poursuivre
Il nous faut poursuivre l’ensemble de nos revendications, nos actions, notre mobilisation, surtout dans le contexte actuel de remises en question de nos droits et acquis par le gouvernement Charest. Continuons d’être combatives; n’ayons pas peur de répéter nos messages pour nous faire comprendre et aussi pour convaincre.

2. S’ouvrir
On doit faire plus de place aux jeunes femmes et aux immigrantes, leur tendre la main, organiser la relève, partager nos préoccupations, nos luttes… multiplier les alliances.

3. Éduquer
Il faut faire comprendre nos réalités, passer nos messages partout : au travail, à nos proches, dans nos familles, dans les écoles, dans nos syndicats. Tâchons de rendre davantage visibles nos victoires, nos luttes, nos revendications et leurs retombées. Mettons-nous en évidence et misons sur les alliances.

4. Agir
Nos moyens traditionnels de sensibilisation, d’information et de formation, comme les journaux syndicaux et les cours, sont toujours de mise. Des conférences, des panels de discussion, des films ou vidéos peuvent aussi être utiles et efficaces, sans oublier notre participation aux assemblées générales syndicales. Misons également sur la transmission de notre histoire, de nos savoirs, notamment auprès des jeunes femmes et des nouvelles dans nos milieux de travail, pour faire comprendre que l’amélioration de nos conditions de travail est due à notre action collective… et soyons-en fières !

5. Changer
(ou plutôt, continuer à changer)
S’adapter, évoluer comme organisation. Les suggestions apportées? Plus de place aux femmes dans les syndicats et à la FTQ ; se donner unE porte-parole officielle dans le dossier des femmes; ajouter un poste de dirigeantE; réaliser davantage d’activités en région…

Nous remercions Esther Desilets et Louise Miller, toutes deux du Service de l’éducation FTQ, pour la synthèse lors de la Biennale.

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