2004.02.04
2004.02.04
Les actions contre le gouvernement Charest
Le lundi 15 décembre, en pleine tempête de neige, une grande manifestation intersyndicale a réuni plusieurs milliers de syndiqués, à la tombée du jour, devant l’Assemblée nationale du Québec, pour protester contre l’adoption de nombreux projets de loi antisyndicaux et antisociaux. Le gouvernement Charest avait décidé de recourir au bâillon pour faire adopter ces projets de loi, au mépris des règles démocratiques.
Il s’agissait de la dernière d’une longue série de manifestations de tous genres tenues à l’automne 2003 contre le gouvernement Charest.
Quelques jours plus tôt, le jeudi 11 décembre, la FTQ et d’autres groupes avaient tenu une journée d’action dans toutes les régions du Québec. L’Union des producteurs agricoles (UPA) avait joint sa voix au mouvement de contestation. Son président, Laurent Pellerin, a d’ailleurs adressé une lettre au président de la FTQ pour lui faire savoir que son organisation partageait les inquiétudes du mouvement syndical à l’endroit des politiques du gouvernement Charest.
« À notre avis, le mouvement de contestation généralisée qui émerge et s’amplifie est symptomatique d’un profond mécontentement, et le gouvernement se devrait d’y voir le signal d’une démocratie en action qui lui rappelle que la raison de l’État et celle du bien commun l’emportent sur les considérations électoralistes et partisanes », disait notamment la lettre.
Jusqu’à New York
L’action militante des syndicats du Québec, et nommément de la FTQ, ont fait la manchette du grand quotidien américain The New York Times, le 16 décembre. Un long article signé Clifford Krauss faisait état de notre mécontentement à l’égard de l’attitude et des projets du gouvernement Charest.
Qui viendra dire que de telles actions n’ont pas d’impact ?