2021.11.25

2021.11.25

Réaction de la FTQ à la mise à jour économique

« On aurait aimé un plan plus ambitieux. » ‒ Daniel Boyer, président de la FTQ

Montréal, le 25 novembre 2021. La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) reste sur son appétit et aurait aimé un plan plus ambitieux, plus engagé. Bien que la FTQ salue le fait que le gouvernement veuille jouer son rôle de soutien aux plus démunis, elle déplore que le problème de fond subsiste : on ne s’attaque pas à la réelle cause de la pauvreté du fait que les travailleurs et travailleuses ne sont pas suffisamment payés pour vivre dignement. Pour la FTQ, cela doit passer par une hausse substantielle du salaire minimum. « Le ministre des Finances veut réduire l’écart de richesse entre le Québec et l’Ontario, bravo ! Le Conseil des ministres du mois de décembre aurait l’occasion d’atteindre une partie de cet objectif en proposant une augmentation du salaire minimum à 18 $ l’heure afin que les travailleurs et travailleuses puissent se sortir la tête de l’eau », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Québec doit aussi être prudent dans son objectif d’atteindre le déficit zéro dès 2027-2028. On a tous constaté depuis le début de la crise de la COVID-19 ce que le saccage des services publics a donné suite à la course au déficit zéro du dernier gouvernement libéral. La prudence est donc de mise ! », ajoute Daniel Boyer.

« Plutôt que de verser des sommes importantes dans le Fonds des générations, le gouvernement devrait investir davantage dans les services publics. Que restera-t-il pour les générations futures une fois que les services publics seront réduits à une peau de chagrin ? Poser la question c’est y répondre », souligne le président de la FTQ.

La FTQ aurait aimé que le gouvernement donne un signal clair pour favoriser l’accès au logement. « Par ailleurs, le ministre tente de réinventer les boutons à quatre trous lorsqu’il parle d’attirer de la main-d’œuvre dans les services publics. Il devrait savoir que, pour attirer et retenir le personnel, il faut améliorer les conditions d’exercice d’emploi et offrir de meilleurs salaires. D’ailleurs, c’est ce que réclament entre autres les travailleuses et travailleurs dans les centres de la petite enfance », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

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