2019.10.02

2019.10.02

Réaction de la FTQ à l’aide aux médias écrits annoncée par Québec

Montréal, le 2 octobre 2019. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec est perplexe face à l’aide aux médias écrits annoncée ce mercredi par le gouvernement, et ce, avant même le dépôt du rapport de la Commission de la culture et de l’éducation sur l’avenir des médias. « La FTQ accueille favorablement le crédit d’impôt sur les salaires et salue le fait que ce dernier soit plus généreux que celui du fédéral, ainsi que le crédit d’impôt pour la transformation numérique. Cependant, les quelques mesures annoncées aujourd’hui ne règleront pas le problème de fond qui est l’absence d’encadrement du siphonnage des contenus journalistiques par les géants du Web, qui exploitent le travail des artisans et artisanes de l’information sans payer aucune redevance, ainsi que la baisse des revenus publicitaires disponibles aux médias traditionnels, laquelle fragilise l’ensemble de l’écosystème médiatique québécois. C’est tout cela entre autres qu’il faut corriger », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

« Par ailleurs, nos craintes demeurent quant à l’avenir de nos médias et la qualité de l’information. Il faudra faire davantage pour assurer la pérennité du secteur, et nous attendons avec impatience les recommandations de la commission sur l’avenir des médias, en espérant que des mesures concrètes seront annoncées. Le temps presse, nous l’avons déjà dit et le répétons, l’information n’est pas un bien de consommation comme les autres. C’est un bien public et il faut le protéger. Aussi, Québec ne peut rester les bras croisés et devra mettre davantage de pression sur Ottawa pour qu’il agisse face entre autres aux géants du Web », ajoute le président de la FTQ.

« L’industrie devra également faire ses devoirs et s’interroger sur un nouveau modèle d’affaires pouvant assurer la survie de leurs entreprises et préserver des emplois de qualité. Trop longtemps, les propriétaires des grands médias écrits n’ont fait qu’engranger de l’argent sans se préoccuper de l’avenir. Cela doit changer », conclut le président de la FTQ.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

 

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