2017.04.25

2017.04.25

La FTQ dénonce la surtaxe sur le bois d’œuvre que veulent imposer les États-Unis

«Québec et Ottawa doivent agir sans tarder afin de minimiser l’impact de cette nouvelle agression dans le dossier du bois d’œuvre» -Daniel Boyer, président de la FTQ, Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor, et Alain Croteau, directeur des Métallos

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) ainsi que ses syndicats affiliés Unifor et Métallos ne peuvent que dénoncer la surtaxe (droits compensateurs) que se prépare à imposer le gouvernement américain à l’exportation du bois d’œuvre canadien.

Les gouvernements du Québec et d’Ottawa doivent prendre acte et se mettre au travail afin de venir en aide rapidement à ce secteur de l’économie de façon à minimiser l’impact de la surtaxe sur les entreprises forestières. « Des milliers d’emplois sont en jeu. Québec et Ottawa ne peuvent décemment faire comme si de rien n’était et prendre une attitude attentiste face au geste que se prépare à poser le gouvernement américain», déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

«Il est faux, comme le prétendent les Américains, que notre industrie forestière vit de subventions. Cette agression va mettre en péril tout un secteur de notre économie et, par le fait même, la survie de plusieurs de nos usines et causer une grande instabilité dans l’économie de plusieurs régions qui dépendent en partie de ce secteur d’activité», ajoute le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.

La surtaxe que se préparent à imposer les Américains à l’exportation du bois d’œuvre pourrait atteindre jusqu’à 20%. «Ottawa et Québec ont la possibilité dès maintenant de venir en aide à l’industrie en proposant notamment des mesures pour soutenir les entreprises et les travailleurs qui risquent d’être touchés par l’action américaine, cela pourrait entre autres prendre la forme de garanties de prêt pour les usines», mentionne le directeur des Métallos, Alain Croteau.

«Parallèlement à cela, l’industrie forestière doit profiter de ce moment pour se renouveler et se tourner vers la production de nouveaux produits si nous voulons assurer l’avenir des emplois, des usines et des communautés. Nous pensons ici à la deuxième ou à la troisième transformation. L’industrie doit investir dans l’innovation et la recherche de nouveaux créneaux et de nouveaux marchés», conclut le président de la FTQ Daniel Boyer.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

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