2017.05.05

2017.05.05

Amendements du Sénat au projet de loi C-4: La FTQ salue les déclarations de la ministre Patty Hajdu

Montréal, le 5 mai 2017. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) salue les déclarations de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, Patty Hajdu, qui a confirmé aujourd’hui que le gouvernement libéral respectera ses promesses électorales et n’acceptera pas les amendements proposés par le Sénat au projet de loi C-4.

«En affirmant que son gouvernement a la ferme intention de faire adopter le projet de loi C-4 tel qu’il a été adopté par la Chambre des communes, car les amendements proposés par le Sénat nuiraient aux bonnes relations de travail, la ministre Patty Hajdu confirme les appréhensions qui avaient été soulevées à l’époque par le mouvement syndical», affirme le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Rappelons que le projet de loi C-4 vise à abroger les projets de loi C-377 et C-525, deux lois adoptées par les conservateurs dans l’unique but de briser le mouvement syndical en ouvrant la porte à l’intimidation et la menace (C-377) et en brimant le droit fondamental à la syndicalisation (C-525). Le projet de loi C-377 obligeait une reddition de comptes injustifiée de la part des organisations syndicales en lui réservant une législation particulière qui ne s’appliquait pas aux organisations patronales ou aux autres organisations professionnelles qui font payer des cotisations à leurs membres. Il forçait notamment les syndicats locaux à donner annuellement des informations que, rappelons-le, les principaux intéressés, soit les membres, ont déjà.

Le projet de loi C-525 prévoyait, entre autres, l’obligation de tenir un vote secret pour les travailleurs et travailleuses sous juridiction fédérale désirant se syndiquer. La FTQ avait alors fait valoir que ce projet idéologique ne visait dans les faits qu’à s’attaquer au droit des travailleurs et travailleuses de choisir librement leurs représentants syndicaux et qu’il ouvrait la porte à l’intimidation, à la menace et aux congédiements arbitraires.

«Les propos tenus aujourd’hui par la ministre du Travail confirment le rôle essentiel du mouvement syndical, non seulement dans la protection des droits des travailleurs et travailleuses, mais aussi dans le climat de relations de travail saines et dans la croissance et la prospérité de la classe moyenne», se réjouit le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

 

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